![Hold up en plein jour sur l’autoroute à péage Hold up en plein jour sur l’autoroute à péage](https://www.dakarposte.com/photo/art/default/86507279-61529661.jpg?v=1739635476)
Les usagers de l’autoroute à péage ont assisté à une scène surréaliste en plein jour. Selon L’Observateur, un redoutable gang de motocyclistes a exécuté un hold-up spectaculaire à la sortie 9, ciblant un homme d’affaires égyptien qui venait de retirer une importante somme d’argent. Ce braquage minutieusement planifié a basculé en un véritable thriller urbain, où course-poursuite, violence et arrestations se sont enchaînées.
Un piège bien huilé
D’après L’Observateur, la victime, Kh. Ah. Khalaf, venait de retirer 6 millions de francs CFA à l’agence de la Boa de Keur Massar, accompagné d’un compatriote. Mais à la sortie 9, son parcours prend une tournure dramatique.
Les malfrats, visiblement bien renseignés, ont simulé un accident pour stopper leur cible. « Une fois à la sortie 9, précisément à hauteur du rond-point, la moto de l’homme d’affaires est percutée par une autre conduite par deux individus. Sous la violence du choc, l’Égyptien et son compatriote chutent brutalement. » Et avant qu’ils n’aient le temps de réaliser ce qui se passait, ils étaient déjà encerclés par deux autres complices.
La suite, racontée par L’Observateur, est brutale : « Deux brigands descendent de leur moto, s’acharnent sur Khalaf qui s’accrochait de toutes ses forces à son sac. À terre, il sera sauvagement violenté, avant d’être délesté sans ménagement de son sac qui contenait les 6 millions. »
Un premier faux pas qui coûte cher
Mais alors que les braqueurs pensaient s’en tirer sans encombre, l’un d’eux, O. Diallo, chute de sa moto durant leur repli. Ce faux pas sera fatal : il est immédiatement maîtrisé par la foule et subit une sévère vindicte populaire avant d’être livré aux policiers du commissariat de Sicap-Mbao.
Lors de son interrogatoire, Diallo ne tarde pas à craquer et balance le nom de l’un de ses acolytes : O. S. Camara, un résident de Grand-Yoff. L’enquête prend alors une nouvelle tournure.
Un démantèlement en cascade
Début février, la police de Grand-Yoff met la main sur Camara, qui, une fois en garde à vue, ne joue pas les durs bien longtemps. Il livre trois autres noms : M. P. Fall alias Papisco, C. A. Cissé alias Pratie, M. Sarr et un mystérieux quatrième homme dont l’identité reste floue.
L’exploitation du téléphone de Camara permet de localiser M. Sarr, qui sera arrêté à proximité du centre de santé de Nabil Choucair. Pris au piège, il avoue tout.
Face aux enquêteurs, les pièces du puzzle s’assemblent. Une nouvelle confrontation est organisée, et L’Observateur rapporte que « Pratie et Papisco seront présentés par Camara comme les cerveaux du gang qui ont planifié ce hold-up. »
Un gang presque entièrement sous les verrous
Déférés devant la justice, les suspects sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec usage de moyens roulants et d’armes blanches. Mais l’affaire est loin d’être bouclée : L’Observateur précise qu’un dernier membre du gang est toujours dans la nature et activement recherché.
Ce hold-up digne d’un scénario hollywoodien rappelle que le crime organisé ne recule devant rien, même en plein jour sur l’autoroute. Mais face à l’efficacité des forces de l’ordre, ce gang de motards criminels a vu son plan s’effondrer, et leur course folle s’arrêter net.
Rewmi
Un piège bien huilé
D’après L’Observateur, la victime, Kh. Ah. Khalaf, venait de retirer 6 millions de francs CFA à l’agence de la Boa de Keur Massar, accompagné d’un compatriote. Mais à la sortie 9, son parcours prend une tournure dramatique.
Les malfrats, visiblement bien renseignés, ont simulé un accident pour stopper leur cible. « Une fois à la sortie 9, précisément à hauteur du rond-point, la moto de l’homme d’affaires est percutée par une autre conduite par deux individus. Sous la violence du choc, l’Égyptien et son compatriote chutent brutalement. » Et avant qu’ils n’aient le temps de réaliser ce qui se passait, ils étaient déjà encerclés par deux autres complices.
La suite, racontée par L’Observateur, est brutale : « Deux brigands descendent de leur moto, s’acharnent sur Khalaf qui s’accrochait de toutes ses forces à son sac. À terre, il sera sauvagement violenté, avant d’être délesté sans ménagement de son sac qui contenait les 6 millions. »
Un premier faux pas qui coûte cher
Mais alors que les braqueurs pensaient s’en tirer sans encombre, l’un d’eux, O. Diallo, chute de sa moto durant leur repli. Ce faux pas sera fatal : il est immédiatement maîtrisé par la foule et subit une sévère vindicte populaire avant d’être livré aux policiers du commissariat de Sicap-Mbao.
Lors de son interrogatoire, Diallo ne tarde pas à craquer et balance le nom de l’un de ses acolytes : O. S. Camara, un résident de Grand-Yoff. L’enquête prend alors une nouvelle tournure.
Un démantèlement en cascade
Début février, la police de Grand-Yoff met la main sur Camara, qui, une fois en garde à vue, ne joue pas les durs bien longtemps. Il livre trois autres noms : M. P. Fall alias Papisco, C. A. Cissé alias Pratie, M. Sarr et un mystérieux quatrième homme dont l’identité reste floue.
L’exploitation du téléphone de Camara permet de localiser M. Sarr, qui sera arrêté à proximité du centre de santé de Nabil Choucair. Pris au piège, il avoue tout.
Face aux enquêteurs, les pièces du puzzle s’assemblent. Une nouvelle confrontation est organisée, et L’Observateur rapporte que « Pratie et Papisco seront présentés par Camara comme les cerveaux du gang qui ont planifié ce hold-up. »
Un gang presque entièrement sous les verrous
Déférés devant la justice, les suspects sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec usage de moyens roulants et d’armes blanches. Mais l’affaire est loin d’être bouclée : L’Observateur précise qu’un dernier membre du gang est toujours dans la nature et activement recherché.
Ce hold-up digne d’un scénario hollywoodien rappelle que le crime organisé ne recule devant rien, même en plein jour sur l’autoroute. Mais face à l’efficacité des forces de l’ordre, ce gang de motards criminels a vu son plan s’effondrer, et leur course folle s’arrêter net.
Rewmi