Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin, sont accusés d'abus de pouvoir pour avoir sollicité un pot-de-vin de cent millions de gourdes, soit 685 000 euros, à l'ancien président du Conseil d'administration de la Banque nationale de crédit, Raoul Pierre Louis, en échange de sa reconduction à la tête de cette institution centrale pour la finance publique haïtienne.
Le rapport de l'Unité de lutte contre la corruption souligne que, ne disposant pas de cette somme, le président de la banque a proposé des avantages sous forme de lignes de crédit et de cartes bancaires, offertes à ces trois membres du Conseil. L'enquête est corroborée par des échanges téléphoniques et les transactions effectivement réalisées avec ces cartes.
Des poursuites pénales proposées
Alors que cette affaire couve depuis des mois et que Smith Augustin s'apprête à prendre la tête du Conseil la semaine prochaine, plusieurs responsables politiques ont demandé la démission de ces conseillers, pour protéger l'intégrité de la transition et ne pas discréditer davantage l'action publique.
L'organe officiel de lutte contre la corruption en Haïti recommande des poursuites pénales contre ces trois hommes et des réformes structurelles de l'administration.
Le mois dernier, elle avait déjà remis sept rapports d'enquêtes liés à des détournements de fonds publics, qui avait épinglé d'anciens ministres, des hauts fonctionnaires, des diplomates. Mais cette instance anti-corruption ne peut que transmettre les dossiers, c'est ensuite à la justice de s'en emparer.
rfi
Le rapport de l'Unité de lutte contre la corruption souligne que, ne disposant pas de cette somme, le président de la banque a proposé des avantages sous forme de lignes de crédit et de cartes bancaires, offertes à ces trois membres du Conseil. L'enquête est corroborée par des échanges téléphoniques et les transactions effectivement réalisées avec ces cartes.
Des poursuites pénales proposées
Alors que cette affaire couve depuis des mois et que Smith Augustin s'apprête à prendre la tête du Conseil la semaine prochaine, plusieurs responsables politiques ont demandé la démission de ces conseillers, pour protéger l'intégrité de la transition et ne pas discréditer davantage l'action publique.
L'organe officiel de lutte contre la corruption en Haïti recommande des poursuites pénales contre ces trois hommes et des réformes structurelles de l'administration.
Le mois dernier, elle avait déjà remis sept rapports d'enquêtes liés à des détournements de fonds publics, qui avait épinglé d'anciens ministres, des hauts fonctionnaires, des diplomates. Mais cette instance anti-corruption ne peut que transmettre les dossiers, c'est ensuite à la justice de s'en emparer.
rfi