La judokate Hortense Diédhiou a vigoureusement critiqué, lundi à Rio, la manière dont le sport est géré au Sénégal, se définissant comme une victime de l’absence d’une politique sportive.
L’athlète a en outre pointé du doigt "plusieurs incohérences dans la gestion de l’athlète de haut niveau".
Hortense Diédhiou a fait cette sortie à l’issue de son seul combat contre Sanne Verhagen qu’elle a perdu par Waza-Ari après 2 min 31 secondes.
’’Le Sénégal ne mérite pas ça ! C’est triste ! Nous sommes un grand peuple du sport. Malheureusement, il y a une très mauvaise gestion’’ a dit Diédhiou qui pointe du doigt les mauvaises conditions de préparation.
L’athlète qui s’est préparée au Japon pour ces joutes a souligné que ’’ce n’est pas normal qu’on se prépare dans des pays dont les athlètes seront ensuite nos concurrents’’.
Selon elle, "les bourses de préparation tardivement versées sont la raison de tel choix". Lorsqu’on lui rappelle que le ministère des Sports affirme avoir donné des primes de préparation, Hortense Diédhiou s’insurge contre cette manière de faire qui selon elle, ’’ne sert à rien’’.
’’Ils m’ont donné 10 millions à la veille des JO. Je n’en ai pas besoin. J’ai fait cadeau à ma mère. J’en avais besoin depuis décembre 2015. Sur l’olympiade, je n’ai fait qu’une seule compétition. Vous trouvez ça normal pour une athlète de haut niveau ?", s’est interrogée l’athlète qui souhaite être reçue par le président de la République pour lui faire part des problèmes qu’il y a dans le sport.
’’Je voudrais que le Chef de l’Etat me reçoive. Pas moi toute seule. Nous sommes nombreux. Il y a Amy Sène, Isabelle Sambou, Malick Fall. C’est triste que le sport sénégalais se retrouve dans cet état. Le président de la République a mis 800 millions frs CFA et les gens ne sont même pas capables de nous mettre dans de bonnes conditions’’ a déploré la judokate.
’’Personnellement, je suis au crépuscule de ma carrière. Mais, je ne souhaiterais pas que mes sœurs ou mes frères sénégalais souffrent autant que moi pour en arriver là’’ a dit l’athlète qui ajoute que le sport sénégalais souffre également de récompenses sélectives.
ABK/PON
L’athlète a en outre pointé du doigt "plusieurs incohérences dans la gestion de l’athlète de haut niveau".
Hortense Diédhiou a fait cette sortie à l’issue de son seul combat contre Sanne Verhagen qu’elle a perdu par Waza-Ari après 2 min 31 secondes.
’’Le Sénégal ne mérite pas ça ! C’est triste ! Nous sommes un grand peuple du sport. Malheureusement, il y a une très mauvaise gestion’’ a dit Diédhiou qui pointe du doigt les mauvaises conditions de préparation.
L’athlète qui s’est préparée au Japon pour ces joutes a souligné que ’’ce n’est pas normal qu’on se prépare dans des pays dont les athlètes seront ensuite nos concurrents’’.
Selon elle, "les bourses de préparation tardivement versées sont la raison de tel choix". Lorsqu’on lui rappelle que le ministère des Sports affirme avoir donné des primes de préparation, Hortense Diédhiou s’insurge contre cette manière de faire qui selon elle, ’’ne sert à rien’’.
’’Ils m’ont donné 10 millions à la veille des JO. Je n’en ai pas besoin. J’ai fait cadeau à ma mère. J’en avais besoin depuis décembre 2015. Sur l’olympiade, je n’ai fait qu’une seule compétition. Vous trouvez ça normal pour une athlète de haut niveau ?", s’est interrogée l’athlète qui souhaite être reçue par le président de la République pour lui faire part des problèmes qu’il y a dans le sport.
’’Je voudrais que le Chef de l’Etat me reçoive. Pas moi toute seule. Nous sommes nombreux. Il y a Amy Sène, Isabelle Sambou, Malick Fall. C’est triste que le sport sénégalais se retrouve dans cet état. Le président de la République a mis 800 millions frs CFA et les gens ne sont même pas capables de nous mettre dans de bonnes conditions’’ a déploré la judokate.
’’Personnellement, je suis au crépuscule de ma carrière. Mais, je ne souhaiterais pas que mes sœurs ou mes frères sénégalais souffrent autant que moi pour en arriver là’’ a dit l’athlète qui ajoute que le sport sénégalais souffre également de récompenses sélectives.
ABK/PON