«On a parlé du décès de Moustapha Kébé» dans sa cellule de garde-à-vue quelques heures seulement après son arrestation par des gendarmes «au Gabon. On a parlé du décès de Moussa Ndiaye dans un hôtel. Nous avons un décès avant-hier à Abidjan». Souleymane Diallo un chauffeur de taxi sénégalais, tué à bout portant lors de sa garde-à-vue dans un commissariat de police ivoirien. «Il y a le corps de Mor Sylla encore en Espagne. On aurait souhaité que le ministre de tutelle soit convoqué a l’Assemblée nationale pour des justifications crédibles. Nous demandons que le ministre chargé du dossier soit convoqué pour donner des explications crédibles au peuple Sénégalais et nous rassurer, nous les migrants, parce que nous sommes inquiets», a déclaré le responsable d’Horizon sans frontière, interrogé hier par nos confrères de Sud Fm Sen radio.
Selon Boubacar Sèye, les ressortissants Sénégalais vivent le calvaire au Gabon. «Ce qui se passe au Gabon a provoqué tout une psychose chez les migrants. Et leurs familles restées au Sénégal se contentent jusque-là de déclarations et recommandations sans suites. On aurait souhaité qu’une délégation ministérielle se rende au Gabon pour diriger les enquêtes. Et ce n’est pas le cas et au niveau de l’Assemblée nationale, rien n’a été fait. Nous avions toujours demandé, de la situation de vulnérabilité chronique qu’il y a aujourd’hui au Sénégal, qu’il y ait une commission d’enquête parlementaire sur la question».
Pour le patron de l’Ong de défense de migrants, «aujourd’hui, le dossier migratoire est devenu une demande sociale. Les gens sont inquiets, les drames se succèdent et se répètent et personne ne dit rien. C’est la raison pour laquelle, Horizon sans frontière a aussi demandé aux Nations Unis, puisque les drames ne sont pas encore élucidés, d’envoyer une délégation d’enquêteurs au Gabon pour mettre la lumière sur les circonstances de ces drames là qui risquent d’être sans suites», martèle Boubacar Sèye, président d’Horizon sans frontière.
Selon Boubacar Sèye, les ressortissants Sénégalais vivent le calvaire au Gabon. «Ce qui se passe au Gabon a provoqué tout une psychose chez les migrants. Et leurs familles restées au Sénégal se contentent jusque-là de déclarations et recommandations sans suites. On aurait souhaité qu’une délégation ministérielle se rende au Gabon pour diriger les enquêtes. Et ce n’est pas le cas et au niveau de l’Assemblée nationale, rien n’a été fait. Nous avions toujours demandé, de la situation de vulnérabilité chronique qu’il y a aujourd’hui au Sénégal, qu’il y ait une commission d’enquête parlementaire sur la question».
Pour le patron de l’Ong de défense de migrants, «aujourd’hui, le dossier migratoire est devenu une demande sociale. Les gens sont inquiets, les drames se succèdent et se répètent et personne ne dit rien. C’est la raison pour laquelle, Horizon sans frontière a aussi demandé aux Nations Unis, puisque les drames ne sont pas encore élucidés, d’envoyer une délégation d’enquêteurs au Gabon pour mettre la lumière sur les circonstances de ces drames là qui risquent d’être sans suites», martèle Boubacar Sèye, président d’Horizon sans frontière.