Dakarposte.com: M. Guissé Pene secrétaire générale de l'Ams, ce 21 juin, est très spéciale pour une fête de la musique parce que coïncidant avec le Ramadan. Qu'en pensez-vous?
Guissé Pène: Que le Sénégal est un pays non seulement à part entière mais entièrement à part aussi,la fête de la musique est universelle et rentre dans le calendrier Éphéméride ce n'est pas parce qu'on est au mois de ramadan que les initiatives ou organisations devraient être réduites, tant que les musiciens ne se prendront pas au sérieux ils ne seront pris que pour des amuseurs publique, on aurait par exemple pu organiser des tables rondes, conférences etc sur le problématique musique et ainsi discuter des l'inertie de son développement, son environnement juridique coincé, la nouvelle société de gestion collective...
Dans les pays arabes par exemple la musique est beaucoup plus dynamique au mois de ramadan où de la rupture au petit matin il y a des concerts et spectacles partout. Dommage que des prétextes et le manque d'initiative altère certains jeunes artistes qui auraient dû discuter sur bien des choses, notamment le rôle dans la TNT, le piratage etc... bref pouvoir affirmer leur talent auprès de leurs idoles.
Dakarposte.com: On a remarqué que les artistes ne jouent pas souvent pendant le ramadan.
Guissé Pène: C'est uniquement parce que les musiciens choisissent cette période pour revoir leur répertoire, entrer en studio ou bien aller en tournée et non contrairement à ce que beaucoup pense qu'ils soient confronté au problème d'éthique, le Sénégal est un pays laïque et compte une communauté étrangère établit non musulmane qui apprécient les musiques du Sénégal. Si les groupes mbalakh se font rare, les autres avec Philip Monteiro, Oriazul, les Aly Hachem, Souleymane Faye, les musiques reggae, salsa, variétés etc..sont très présents, les boîtes de nuits n'arrêtent pas pour autant et présentent de beaux spectacles les weekend.
Pour cette année, l'institut culturel français, n'a pas dérogé à la tradition pour avoir organiser la fête ; par contre je déplorerais la confusion de légitimité née entre organisations professionnelles et la commission nationale de la fête de la musique et il devient urgent de se concerter pour remettre les choses en place. On ne le dira jamais assez la musique au Sénégal est plein de beaux-parleurs qui ne
réfléchissent pas sur les véritables problèmes de la musique et ne brillent que lorsqu'il y a événements. Si chacun était à sa place on en serait pas là aujourd'hui. Ce 21 juin coïncidant avec le ramadan et ce pour les trois prochaines années encore, était prévisible et on pouvait bien anticiper en organisant une semaine avant ou la reporter à une date précise parce que c'est un Éphéméride qu'il faut respecter et honorer car ne pas l'organiser dénote de l'incapacité à respecter un calendrier.
Dakarposte.com: Vos souhaits en ce jour?
Guissé Pène: Vivement la musique!
Guissé Pène: Que le Sénégal est un pays non seulement à part entière mais entièrement à part aussi,la fête de la musique est universelle et rentre dans le calendrier Éphéméride ce n'est pas parce qu'on est au mois de ramadan que les initiatives ou organisations devraient être réduites, tant que les musiciens ne se prendront pas au sérieux ils ne seront pris que pour des amuseurs publique, on aurait par exemple pu organiser des tables rondes, conférences etc sur le problématique musique et ainsi discuter des l'inertie de son développement, son environnement juridique coincé, la nouvelle société de gestion collective...
Dans les pays arabes par exemple la musique est beaucoup plus dynamique au mois de ramadan où de la rupture au petit matin il y a des concerts et spectacles partout. Dommage que des prétextes et le manque d'initiative altère certains jeunes artistes qui auraient dû discuter sur bien des choses, notamment le rôle dans la TNT, le piratage etc... bref pouvoir affirmer leur talent auprès de leurs idoles.
Dakarposte.com: On a remarqué que les artistes ne jouent pas souvent pendant le ramadan.
Guissé Pène: C'est uniquement parce que les musiciens choisissent cette période pour revoir leur répertoire, entrer en studio ou bien aller en tournée et non contrairement à ce que beaucoup pense qu'ils soient confronté au problème d'éthique, le Sénégal est un pays laïque et compte une communauté étrangère établit non musulmane qui apprécient les musiques du Sénégal. Si les groupes mbalakh se font rare, les autres avec Philip Monteiro, Oriazul, les Aly Hachem, Souleymane Faye, les musiques reggae, salsa, variétés etc..sont très présents, les boîtes de nuits n'arrêtent pas pour autant et présentent de beaux spectacles les weekend.
Pour cette année, l'institut culturel français, n'a pas dérogé à la tradition pour avoir organiser la fête ; par contre je déplorerais la confusion de légitimité née entre organisations professionnelles et la commission nationale de la fête de la musique et il devient urgent de se concerter pour remettre les choses en place. On ne le dira jamais assez la musique au Sénégal est plein de beaux-parleurs qui ne
réfléchissent pas sur les véritables problèmes de la musique et ne brillent que lorsqu'il y a événements. Si chacun était à sa place on en serait pas là aujourd'hui. Ce 21 juin coïncidant avec le ramadan et ce pour les trois prochaines années encore, était prévisible et on pouvait bien anticiper en organisant une semaine avant ou la reporter à une date précise parce que c'est un Éphéméride qu'il faut respecter et honorer car ne pas l'organiser dénote de l'incapacité à respecter un calendrier.
Dakarposte.com: Vos souhaits en ce jour?
Guissé Pène: Vivement la musique!