Des tirs nourris étaient entendus ce mardi depuis le début de l’après-midi à Bissau dans le secteur du palais du gouvernement. Le président Umaro Sissoco Embaló ainsi que son Premier ministre, Nuno Gomes Nabiam, et des ministres, étaient présumés s’y trouver pour un conseil des ministres extraordinaire. Le bâtiment était encerclé par des hommes lourdement.
Les militaires autour du palais du gouvernement, situé à la périphérie de la ville non loin de l’aéroport, tenaient les gens à distance. Un correspondant de l’AFP a rapporté qu’un homme en arme l’avait sommé de s’éloigner en le braquant avec son arme. Les alentours étaient en proie à des mouvements d’habitants fuyant les lieux. Les marchés se sont vidés et les banques ont fermé leurs portes. De nombreux véhicules militaires chargés de soldats sillonnaient les rues.
Alors qu’aucune information n’était encore disponible sur le sort du président, un communiqué de la Cedeao diffusé dans l’après-midi tenait « les militaires [pour] responsables de l’intégrité physique » du chef de l’État et leur demandait de « retourner dans leurs casernes ».
Cela intervient moins d’une semaine après un remaniement ministériel, opéré le 24 janvier dernier, lors duquel le secrétaire d’État à l’ordre public, Albert Malu, a été limogé. Il était en première ligne du conflit qui opposait ces dernières semaines le gouvernement et le président autour d’un airbus A340 venu de Banjul avec l’accord présidentiel. Le Premier ministre avait d’abord déclaré que l’avion transportait une cargaison suspecte et était entré illégalement dans le pays, avant de revenir sur ses dires.
Jeune Afrique
Les militaires autour du palais du gouvernement, situé à la périphérie de la ville non loin de l’aéroport, tenaient les gens à distance. Un correspondant de l’AFP a rapporté qu’un homme en arme l’avait sommé de s’éloigner en le braquant avec son arme. Les alentours étaient en proie à des mouvements d’habitants fuyant les lieux. Les marchés se sont vidés et les banques ont fermé leurs portes. De nombreux véhicules militaires chargés de soldats sillonnaient les rues.
Alors qu’aucune information n’était encore disponible sur le sort du président, un communiqué de la Cedeao diffusé dans l’après-midi tenait « les militaires [pour] responsables de l’intégrité physique » du chef de l’État et leur demandait de « retourner dans leurs casernes ».
Cela intervient moins d’une semaine après un remaniement ministériel, opéré le 24 janvier dernier, lors duquel le secrétaire d’État à l’ordre public, Albert Malu, a été limogé. Il était en première ligne du conflit qui opposait ces dernières semaines le gouvernement et le président autour d’un airbus A340 venu de Banjul avec l’accord présidentiel. Le Premier ministre avait d’abord déclaré que l’avion transportait une cargaison suspecte et était entré illégalement dans le pays, avant de revenir sur ses dires.
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