Les négociateurs sont réunis à Doha ce mardi pour tenter de finaliser les détails d'un plan visant à libérer les otages israéliens et de faire cesser les combats à Gaza après que le président américain Joe Biden a déclaré qu'un accord de trêve était "sur le point" d'être conclu.
Une version "finale" de l'accord aurait été remis à Israël et au Hamas par les médiateurs américains et arabes après une "percée" à minuit.
Selon certains médias arabes, un accord de cessez-le-feu pourrait même être annoncé ce matin.
"L'accord que nous avons structuré permettrait de libérer les otages, de faire cesser les combats, d'assurer la sécurité d'Israël et de renforcer considérablement l'aide humanitaire aux Palestiniens qui ont terriblement souffert de la guerre déclenchée par le Hamas", a déclaré lundi le président américain sortant à Foggy Bottom, siège du département d'État, où il dressait le bilan de sa politique étrangère.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontrera mardi les familles des otages, alors que les négociations pour leur libération semblent aboutir, rapporte la chaîne de télévision israélienne Keshet 12.
Selon une version du document préparé par les médiateurs, le Hamas devrait libérer 34 otages pendant la première phase d'un accord de cessez-le-feu, qui durera 42 jours, reportent les médias israéliens.
Le processus pourrait commencer par la libération de trois otages détenus par le Hamas, après quoi les forces de défense israéliennes commenceraient à se retirer des zones densément peuplées de Gaza, reportent la BBC, citant un responsable palestinien. Il est également indiqué qu'Israël libérera 1 000 prisonniers palestiniens, dont environ 190 qui purgent des peines de 15 ans ou plus.
Le Hamas et ses affiliés détiennent encore 94 otages pris à Israël lors des attaques du 7 octobre 2023, dont au moins 34 sont morts, selon le gouvernement israélien.
Selon les médias israéliens, Tsahal maintiendrait une présence le long du corridor de Philadelphie – une étroite bande de terre le long de la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza – pendant la première phase de l'accord. La présence de troupes israéliennes le long de ce corridor avait déjà contribué à faire échouer un accord potentiel en septembre, lors du dernier cycle de négociations.
Des représentants du président américain sortant Joe Biden et du président élu Donald Trump participent aux pourparlers.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré qu'il était important d'associer à ce travail l'envoyé du président élu Donald Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, car si un cessez-le-feu est conclu, il appartiendra à l'équipe Trump de s'assurer qu'il survivra au-delà du 20 janvier, jour de l'investiture.
"Tout le monde veut savoir que l'administration Trump continuera à soutenir l'accord que le président a mis sur la table et que nous avons négocié", a déclaré M. Blinken.
"Je pense que la participation de Steve Witkoff a été déterminante pour créer cette confiance", a-t-il ajouté.
Selon les termes de l'accord en cours de discussion, les États-Unis sont l'un des nombreux garants et auront un rôle clé à jouer pour s'assurer que la première phase de l'accord soit suivie par la mise en œuvre réussie de la deuxième phase, qui vise à préparer l'avenir de l'enclave palestinienne après le conflit, y compris la sécurité, la reconstruction et la gouvernance.
Le gouvernement Netanyahu pourrait ne pas survivre au cessez-le-feu
C'est la menace qu'a laissé planer l'aile la plus extrême de ce gouvernement emmenée notamment par le ministre de la Sécurité intérieure israélienne, Itamar Ben-Gvir.
Ce dernier décrit dans un tweet un accord "terrible, qui prévoit la libération de centaines de terroristes meurtriers", en échange d'un nombre limité d'otages israéliens. Un accord qui exige aussi le retrait des troupes israéliennes du Nord de la bande de Gaza, et qui "efface de fait les résultats de la guerre obtenus au prix de beaucoup de sang par nos combattants".
Itamar Ben-Gvir a donc appelé les autres partis de la coalition gouvernementale, notamment le parti Mafdal de Bezalel Smotrich a le rejoindre pour faire pression sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
De l'autre côté, un certain nombre de soldats israéliens ont commencé à dénoncer la conduite d'Israël à Gaza et refusent de continuer à servir si un cessez-le-feu n'est pas obtenu.
Ils ont affirmé à l'agence Associated Press avoir vu ou fait des choses qui dépassent les limites de l'éthique.
Une version "finale" de l'accord aurait été remis à Israël et au Hamas par les médiateurs américains et arabes après une "percée" à minuit.
Selon certains médias arabes, un accord de cessez-le-feu pourrait même être annoncé ce matin.
"L'accord que nous avons structuré permettrait de libérer les otages, de faire cesser les combats, d'assurer la sécurité d'Israël et de renforcer considérablement l'aide humanitaire aux Palestiniens qui ont terriblement souffert de la guerre déclenchée par le Hamas", a déclaré lundi le président américain sortant à Foggy Bottom, siège du département d'État, où il dressait le bilan de sa politique étrangère.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontrera mardi les familles des otages, alors que les négociations pour leur libération semblent aboutir, rapporte la chaîne de télévision israélienne Keshet 12.
Selon une version du document préparé par les médiateurs, le Hamas devrait libérer 34 otages pendant la première phase d'un accord de cessez-le-feu, qui durera 42 jours, reportent les médias israéliens.
Le processus pourrait commencer par la libération de trois otages détenus par le Hamas, après quoi les forces de défense israéliennes commenceraient à se retirer des zones densément peuplées de Gaza, reportent la BBC, citant un responsable palestinien. Il est également indiqué qu'Israël libérera 1 000 prisonniers palestiniens, dont environ 190 qui purgent des peines de 15 ans ou plus.
Le Hamas et ses affiliés détiennent encore 94 otages pris à Israël lors des attaques du 7 octobre 2023, dont au moins 34 sont morts, selon le gouvernement israélien.
Selon les médias israéliens, Tsahal maintiendrait une présence le long du corridor de Philadelphie – une étroite bande de terre le long de la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza – pendant la première phase de l'accord. La présence de troupes israéliennes le long de ce corridor avait déjà contribué à faire échouer un accord potentiel en septembre, lors du dernier cycle de négociations.
Des représentants du président américain sortant Joe Biden et du président élu Donald Trump participent aux pourparlers.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré qu'il était important d'associer à ce travail l'envoyé du président élu Donald Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, car si un cessez-le-feu est conclu, il appartiendra à l'équipe Trump de s'assurer qu'il survivra au-delà du 20 janvier, jour de l'investiture.
"Tout le monde veut savoir que l'administration Trump continuera à soutenir l'accord que le président a mis sur la table et que nous avons négocié", a déclaré M. Blinken.
"Je pense que la participation de Steve Witkoff a été déterminante pour créer cette confiance", a-t-il ajouté.
Selon les termes de l'accord en cours de discussion, les États-Unis sont l'un des nombreux garants et auront un rôle clé à jouer pour s'assurer que la première phase de l'accord soit suivie par la mise en œuvre réussie de la deuxième phase, qui vise à préparer l'avenir de l'enclave palestinienne après le conflit, y compris la sécurité, la reconstruction et la gouvernance.
Le gouvernement Netanyahu pourrait ne pas survivre au cessez-le-feu
C'est la menace qu'a laissé planer l'aile la plus extrême de ce gouvernement emmenée notamment par le ministre de la Sécurité intérieure israélienne, Itamar Ben-Gvir.
Ce dernier décrit dans un tweet un accord "terrible, qui prévoit la libération de centaines de terroristes meurtriers", en échange d'un nombre limité d'otages israéliens. Un accord qui exige aussi le retrait des troupes israéliennes du Nord de la bande de Gaza, et qui "efface de fait les résultats de la guerre obtenus au prix de beaucoup de sang par nos combattants".
Itamar Ben-Gvir a donc appelé les autres partis de la coalition gouvernementale, notamment le parti Mafdal de Bezalel Smotrich a le rejoindre pour faire pression sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
De l'autre côté, un certain nombre de soldats israéliens ont commencé à dénoncer la conduite d'Israël à Gaza et refusent de continuer à servir si un cessez-le-feu n'est pas obtenu.
Ils ont affirmé à l'agence Associated Press avoir vu ou fait des choses qui dépassent les limites de l'éthique.