L’élément nouveau de cette nuit de combat dans la région est l’ouverture d’un nouveau front, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Après les incidents ce mardi 10 octobre à la frontière israélo-libanaise, notamment des salves de roquettes et une riposte israélienne, c’est cette fois depuis la Syrie que des obus de mortier ont été tirés. Israël a ensuite riposté.
Dans le sud, les bombardements intenses de l’aviation et de la marine israélienne sur la bande de Gaza ont notamment visé le quartier de Al Furqan dans le nord de l’enclave palestinienne. On indique également que la maison de la famille de Mohamed Deif, le chef des opérations militaires du Hamas a été ciblée. L'armée israélienne indique avoir touchée 80 cibles du Hamas au cours de la nuit.
Selon le mouvement islamiste palestinien, les frappes israéliennes nocturnes dans la nuit de mardi à mercredi sur Gaza ont causé la mort d’au moins 30 personnes et il y aurait des centaines de blessés. Les frappes ont touché des dizaines de bâtiments d'habitation, des usines, des mosquées, et des magasins, a déclaré à l'AFP Salama Marouf, chef du bureau des médias du mouvement islamiste palestinien. D'après le dernier bilan de l'ONU, plus de 260 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile de la bande de Gaza, pilonnée par les raids israéliens.
L’armée israélienne fait quant à elle état de plusieurs incidents en Israël même. Au moins quatre Palestiniens armés, dont un nageur de combat, ont été tués dans la périphérie de la bande de Gaza. Un clash également à Jérusalem-est : la police a tué deux habitants du quartier Al Silwan.
L’opération terrestre se prépare
Un record de 360 000 réservistes israéliens ont été appelés. Les troupes se préparent en masse à une incursion terrestre à Gaza. Les responsables militaires israéliens promettent une « opération magistrale ».
Des ONG en Israël mettent en garde contre les atteintes à la population civile et le non-respect du droit international humanitaire avec le blocus total du territoire palestinien déjà mis en place. L’ONU indiquait hier que le droit international « interdit » d’ailleurs le siège de Gaza.
"Ne me décevez pas ", a affirmé le président américain Joe Biden dans un discours très bien reçu en Israël, interprété comme un feu vert pour une opération terrestre.
Toujours pas de gouvernement d’union nationale en vue
L’opinion publique en Israël attend la formation d’un gouvernement d’urgence qui pourrait renforcer l’union nécessaire pour une telle campagne militaire.
Mais pour des raisons inexpliquées, Benyamin Netanyahu repousse jusqu’à présent cette option. Il fait aussi face à de fortes pressions de la part des familles des Israéliens détenus à Gaza, dont le nombre exact n’est pas clair mais avoisinerait les plus de 100 personnes.
Dans un éditorial ce mercredi matin, le quotidien d’opposition Haaretz exige un échange de prisonnier le plus vite possible.
Dans le sud, les bombardements intenses de l’aviation et de la marine israélienne sur la bande de Gaza ont notamment visé le quartier de Al Furqan dans le nord de l’enclave palestinienne. On indique également que la maison de la famille de Mohamed Deif, le chef des opérations militaires du Hamas a été ciblée. L'armée israélienne indique avoir touchée 80 cibles du Hamas au cours de la nuit.
Selon le mouvement islamiste palestinien, les frappes israéliennes nocturnes dans la nuit de mardi à mercredi sur Gaza ont causé la mort d’au moins 30 personnes et il y aurait des centaines de blessés. Les frappes ont touché des dizaines de bâtiments d'habitation, des usines, des mosquées, et des magasins, a déclaré à l'AFP Salama Marouf, chef du bureau des médias du mouvement islamiste palestinien. D'après le dernier bilan de l'ONU, plus de 260 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile de la bande de Gaza, pilonnée par les raids israéliens.
L’armée israélienne fait quant à elle état de plusieurs incidents en Israël même. Au moins quatre Palestiniens armés, dont un nageur de combat, ont été tués dans la périphérie de la bande de Gaza. Un clash également à Jérusalem-est : la police a tué deux habitants du quartier Al Silwan.
L’opération terrestre se prépare
Un record de 360 000 réservistes israéliens ont été appelés. Les troupes se préparent en masse à une incursion terrestre à Gaza. Les responsables militaires israéliens promettent une « opération magistrale ».
Des ONG en Israël mettent en garde contre les atteintes à la population civile et le non-respect du droit international humanitaire avec le blocus total du territoire palestinien déjà mis en place. L’ONU indiquait hier que le droit international « interdit » d’ailleurs le siège de Gaza.
"Ne me décevez pas ", a affirmé le président américain Joe Biden dans un discours très bien reçu en Israël, interprété comme un feu vert pour une opération terrestre.
Toujours pas de gouvernement d’union nationale en vue
L’opinion publique en Israël attend la formation d’un gouvernement d’urgence qui pourrait renforcer l’union nécessaire pour une telle campagne militaire.
Mais pour des raisons inexpliquées, Benyamin Netanyahu repousse jusqu’à présent cette option. Il fait aussi face à de fortes pressions de la part des familles des Israéliens détenus à Gaza, dont le nombre exact n’est pas clair mais avoisinerait les plus de 100 personnes.
Dans un éditorial ce mercredi matin, le quotidien d’opposition Haaretz exige un échange de prisonnier le plus vite possible.