La sécurité a été renforcée samedi autour des lieux de culte et établissements scolaires juifs dans plusieurs villes de France après l'attaque lancée contre Israël par le Hamas palestinien depuis la bande de Gaza, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
A Paris, Marseille, Lyon ou encore Strasbourg, la sécurisation des lieux de cultes israélites, déjà renforcée en raison des fêtes célébrées depuis mi-septembre et le début de la nouvelle année juive, est passé à un niveau supérieur, selon les directives envoyées par Gérald Darmanin dans un télégramme adressé à tous les préfets et consulté par l'AFP.
"Alors que des attaques terroristes menées depuis Gaza frappent Israël, je vous demande de renforcer immédiatement la vigilance, la sécurité et la protection des sites de la communauté juive en France", a écrit le ministre, appelant notamment à une "présence statique visible et systématique","la mobilisation des services de police municipale" et "l'engagement des militaires de l'opération 'Sentinelle'".
Samedi matin, depuis Toulouse où il était en déplacement, Gérald Darmanin avait indiqué qu'à la demande du président Emmanuel Macron, il avait été "déjà donné comme ordre aux préfets de protéger les lieux communautaires", ajoutant qu'il n'y avait actuellement "aucune menace".
Une vingtaine d'actes antisémites en France
Le ministre de l'Intérieur a affirmé lundi qu'une vingtaine d'"actes antisémites" avaient été relevés en France depuis l'attaque samedi d'Israël par le Hamas, allant de "propos menaçants" contre les juifs et Israël au déploiement de banderoles de soutien aux Palestiniens.
Gérard Darmanin qui s'exprimait à l'issue d'une réunion avec les représentants de la communauté juive de France, a ajouté qu'il y avait eu "dix personnes interpellées" au cours des dernières 48 heures.
Il a fait valoir qu'il n'y avait "aucune menace caractérisée connue touchant des compatriotes juifs sur le territoire national".
"Toucher à un juif en France, c'est toucher toute la République", a poursuivi M. Darmanin, en assurant du "soutien total" du gouvernement à la communauté juive et de "sa fermeté absolue" face aux actes antisémites.
Il a rapporté que ce week-end la plateforme de signalement Pharos avait reçu "plus de 700 signalements" de propos d'apologie du terrorisme ou d'incitation à la haine raciale sur internet. "44 signalements ont déjà été judiciarisés", a ajouté le ministre.
Il a prévenu qu'il se réservait la possibilité d'utiliser l'article 40 (pour dénoncer des faits ou des propos à la justice) et "d'engager des procédures de dissolution quelles que soient les structures".
"Nous avons eu de la part de collectifs, d'associations parfois de partis politiques, des propos absolument ignobles appelant à la haine, à l'intifada, à l'apologie du terrorisme", a-t-il dit, sans citer de noms.
A Paris, Marseille, Lyon ou encore Strasbourg, la sécurisation des lieux de cultes israélites, déjà renforcée en raison des fêtes célébrées depuis mi-septembre et le début de la nouvelle année juive, est passé à un niveau supérieur, selon les directives envoyées par Gérald Darmanin dans un télégramme adressé à tous les préfets et consulté par l'AFP.
"Alors que des attaques terroristes menées depuis Gaza frappent Israël, je vous demande de renforcer immédiatement la vigilance, la sécurité et la protection des sites de la communauté juive en France", a écrit le ministre, appelant notamment à une "présence statique visible et systématique","la mobilisation des services de police municipale" et "l'engagement des militaires de l'opération 'Sentinelle'".
Samedi matin, depuis Toulouse où il était en déplacement, Gérald Darmanin avait indiqué qu'à la demande du président Emmanuel Macron, il avait été "déjà donné comme ordre aux préfets de protéger les lieux communautaires", ajoutant qu'il n'y avait actuellement "aucune menace".
Une vingtaine d'actes antisémites en France
Le ministre de l'Intérieur a affirmé lundi qu'une vingtaine d'"actes antisémites" avaient été relevés en France depuis l'attaque samedi d'Israël par le Hamas, allant de "propos menaçants" contre les juifs et Israël au déploiement de banderoles de soutien aux Palestiniens.
Gérard Darmanin qui s'exprimait à l'issue d'une réunion avec les représentants de la communauté juive de France, a ajouté qu'il y avait eu "dix personnes interpellées" au cours des dernières 48 heures.
Il a fait valoir qu'il n'y avait "aucune menace caractérisée connue touchant des compatriotes juifs sur le territoire national".
"Toucher à un juif en France, c'est toucher toute la République", a poursuivi M. Darmanin, en assurant du "soutien total" du gouvernement à la communauté juive et de "sa fermeté absolue" face aux actes antisémites.
Il a rapporté que ce week-end la plateforme de signalement Pharos avait reçu "plus de 700 signalements" de propos d'apologie du terrorisme ou d'incitation à la haine raciale sur internet. "44 signalements ont déjà été judiciarisés", a ajouté le ministre.
Il a prévenu qu'il se réservait la possibilité d'utiliser l'article 40 (pour dénoncer des faits ou des propos à la justice) et "d'engager des procédures de dissolution quelles que soient les structures".
"Nous avons eu de la part de collectifs, d'associations parfois de partis politiques, des propos absolument ignobles appelant à la haine, à l'intifada, à l'apologie du terrorisme", a-t-il dit, sans citer de noms.