Sur le terrain, l'armée israélienne, qui se prépare depuis le début du conflit à lancer une offensive terrestre pour "anéantir" le Hamas, a intensifié dimanche ses frappes contre l'enclave. Selon un porte-parole, "des dizaines" de combattants du Hamas ont été tués.
Le ministère de la Santé palestinien a déclaré que les raids les plus meurtriers ont eu lieu à Deir al-Balah, où 80 personnes, dont des femmes et des enfants, ont péri et plusieurs immeubles ont été détruits. Des raids ont également visé Khan Younès et Rafah (sud).
L'armée israélienne a appelé les civils du nord de la bande de Gaza à fuir vers le sud pour se mettre à l'abri. Mais ses frappes continuent de toucher le sud.
"Cela doit être la dernière guerre à Gaza. Pour la simple raison qu'il n'y aura plus de Hamas", classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, a affirmé le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.
"Le Hezbollah ferait l'erreur de sa vie"
L'armée israélienne a massé des dizaines de milliers de soldats aux abords de Gaza et à sa frontière nord avec le Liban.
A cette frontière, les échanges de tirs meurtriers se sont multipliés entre l'armée et le Hezbollah, tandis que les habitants évacuent la zone frontalière de part et d'autre.
Benjamin Netanyahu, qui a réuni son cabinet de guerre dimanche soir à Tel Aviv, a prévenu que le Hezbollah ferait "l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre Israël.
Les violences se sont également multipliées en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où 93 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.
Washington met en garde
Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a par ailleurs mis en garde dimanche toute "organisation" ou "pays" qui serait tenté d'"élargir" le conflit au Proche-Orient, affirmant que les Etats-Unis n'hésiteraient "pas à agir" si ses intérêts étaient visés.
Cette déclaration intervient après que l'Iran, allié du Hamas et du Hezbollah libanais, a averti Washington et Israël que la situation pourrait devenir "incontrôlable" si ces deux pays ne mettaient "pas immédiatement un terme aux crimes contre l’humanité et au génocide à Gaza".
Face au risque d'un embrasement régional, le président américain Joe Biden a discuté avec les dirigeants du Canada, d'Allemagne, d'Italie et du Royaume-Uni, ainsi qu'avec le président français Emmanuel Macron, attendu mardi en Israël.
"Les dirigeants ont réitéré leur soutien à Israël et son droit de se défendre contre le terrorisme et ont appelé au respect du droit humanitaire international, notamment la protection des civils", a indiqué la Maison Blanche.
Le 7 octobre des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël depuis Gaza, semant la terreur lors d'une attaque sans précédent depuis la création d'Israël en 1948. Plus de 1 400 personnes ont été tuées, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l'attaque, d'après les autorités. Le Hamas a en outre enlevé 212 Israéliens ou étrangers.
Dans la bande de Gaza, au moins 4 651 Palestiniens, en majorité des civils dont près de 1 900 enfants, ont été tués dans les bombardements de représailles israéliens qui ont détruit des quartiers entiers, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le ministère de la Santé palestinien a déclaré que les raids les plus meurtriers ont eu lieu à Deir al-Balah, où 80 personnes, dont des femmes et des enfants, ont péri et plusieurs immeubles ont été détruits. Des raids ont également visé Khan Younès et Rafah (sud).
L'armée israélienne a appelé les civils du nord de la bande de Gaza à fuir vers le sud pour se mettre à l'abri. Mais ses frappes continuent de toucher le sud.
"Cela doit être la dernière guerre à Gaza. Pour la simple raison qu'il n'y aura plus de Hamas", classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, a affirmé le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.
"Le Hezbollah ferait l'erreur de sa vie"
L'armée israélienne a massé des dizaines de milliers de soldats aux abords de Gaza et à sa frontière nord avec le Liban.
A cette frontière, les échanges de tirs meurtriers se sont multipliés entre l'armée et le Hezbollah, tandis que les habitants évacuent la zone frontalière de part et d'autre.
Benjamin Netanyahu, qui a réuni son cabinet de guerre dimanche soir à Tel Aviv, a prévenu que le Hezbollah ferait "l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre Israël.
Les violences se sont également multipliées en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où 93 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.
Washington met en garde
Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a par ailleurs mis en garde dimanche toute "organisation" ou "pays" qui serait tenté d'"élargir" le conflit au Proche-Orient, affirmant que les Etats-Unis n'hésiteraient "pas à agir" si ses intérêts étaient visés.
Cette déclaration intervient après que l'Iran, allié du Hamas et du Hezbollah libanais, a averti Washington et Israël que la situation pourrait devenir "incontrôlable" si ces deux pays ne mettaient "pas immédiatement un terme aux crimes contre l’humanité et au génocide à Gaza".
Face au risque d'un embrasement régional, le président américain Joe Biden a discuté avec les dirigeants du Canada, d'Allemagne, d'Italie et du Royaume-Uni, ainsi qu'avec le président français Emmanuel Macron, attendu mardi en Israël.
"Les dirigeants ont réitéré leur soutien à Israël et son droit de se défendre contre le terrorisme et ont appelé au respect du droit humanitaire international, notamment la protection des civils", a indiqué la Maison Blanche.
Le 7 octobre des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël depuis Gaza, semant la terreur lors d'une attaque sans précédent depuis la création d'Israël en 1948. Plus de 1 400 personnes ont été tuées, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l'attaque, d'après les autorités. Le Hamas a en outre enlevé 212 Israéliens ou étrangers.
Dans la bande de Gaza, au moins 4 651 Palestiniens, en majorité des civils dont près de 1 900 enfants, ont été tués dans les bombardements de représailles israéliens qui ont détruit des quartiers entiers, selon le ministère de la Santé du Hamas.