" Mon Dieu, mais c’est tout un pâté de maisons qui a été bombardé ! » L’homme filme, incrédule. La stupeur se lit dans sa voix. Toute la nuit, au son du ronronnement des drones israéliens, des Gazaouis ont saisi leur smartphone pour témoigner du feu qui s’est abattu sur l’enclave.
Ici, des corps d’adultes enveloppés dans des sacs blancs, empilés les uns sur les autres. Un homme demande : « Faut-il les mettre au frigo ? »
Sur une autre vidéo, tournée par un reporter palestinien, une petite fille descend d’une ambulance. Pas un clignement de cils, elle ne semble pas comprendre ce qui se passe. Elle, sera sauvée.
« Au moins 413 morts »
D’autres, portés comme des pantins, arrivent sans bruit dans ce qui ressemble à une morgue improvisée. Alignés, leurs corps gisent à terre. Aussitôt, des photographes palestiniens immortalisent ces scènes. Malgré tout, ils continuent de croire que leur témoignage peut encore changer quelque chose. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas de Gaza a annoncé un nouveau bilan d'« au moins 413 morts » dans les frappes israéliennes.
De « très nombreuses structures de santé » dans la bande de Gaza « sont littéralement débordées » après de nouveaux bombardement israéliens, a indiqué ce 18 mars le porte-parole de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève. Pour sa part, un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé - cité par l'AFP - a souligné le manque de médicaments dans le territoire palestinien : en « raison de cette pénurie de médicaments, il y a un risque que les travailleurs de la santé ne puissent pas fournir de traitement pour différentes conditions médicales, pas seulement pour les blessures traumatiques ».
Rfi
Ici, des corps d’adultes enveloppés dans des sacs blancs, empilés les uns sur les autres. Un homme demande : « Faut-il les mettre au frigo ? »
Sur une autre vidéo, tournée par un reporter palestinien, une petite fille descend d’une ambulance. Pas un clignement de cils, elle ne semble pas comprendre ce qui se passe. Elle, sera sauvée.
« Au moins 413 morts »
D’autres, portés comme des pantins, arrivent sans bruit dans ce qui ressemble à une morgue improvisée. Alignés, leurs corps gisent à terre. Aussitôt, des photographes palestiniens immortalisent ces scènes. Malgré tout, ils continuent de croire que leur témoignage peut encore changer quelque chose. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas de Gaza a annoncé un nouveau bilan d'« au moins 413 morts » dans les frappes israéliennes.
De « très nombreuses structures de santé » dans la bande de Gaza « sont littéralement débordées » après de nouveaux bombardement israéliens, a indiqué ce 18 mars le porte-parole de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève. Pour sa part, un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé - cité par l'AFP - a souligné le manque de médicaments dans le territoire palestinien : en « raison de cette pénurie de médicaments, il y a un risque que les travailleurs de la santé ne puissent pas fournir de traitement pour différentes conditions médicales, pas seulement pour les blessures traumatiques ».
Rfi