Les jeunes apéristes se sont donné en spectacle à Dakar comme cela a été le cas à Thiès, Kaolack et dans d’autres localités du pays.
Et ils ne sont pas les seuls. Les jeunes socialistes ont usé de cette arme qui est la violence à la maison de leur parti pour régler des comptes entre partisans de Khalifa Sall et d’Ousmane Tanor Dieng.
Les exemples de violence physique entre hommes politiques peuvent être cités à loisir.
Mais, la violence n’est pas que physique dans l’espace politique. Elle est aussi morale. Elle prend souvent la forme d’injures publiques par voie de presse, de menaces à peine dissimulées, de propos diffamatoires, de poursuites judiciaires aux relents de règlement de compte et j’en passe.
Elle prend aussi des formes plus insidieuses comme l’ostracisme de cadres ou leurs mises en veilleuse, les limogeages de postes de responsabilité comme ce fut le cas pour la ministre déléguée AminataTambédou et l’inspecteur des Impôts Ousmane Sakho.
En tout état de cause, le terrain politique est celui où la violence s’exerce le plus de nos jours. Elle est même en passe de devenir l’arme politique préférée de nombre d’hommes politiques.
Une donne qui s’explique aisément par le fait que la politique est perçue, sous nos cieux, comme le moyen le plus rapide d’ascension sociale. La politique, c’est le gagne-pain par excellence. C’est ce que nous baptisons « la politique alimentaire ».
Alors, tous ceux qui s’y engagent, espèrent en tirer des dividendes pour eux et leurs proches. Et ils sont prêts à tout pour se positionner. C’est pourquoi les batailles sont plus rudes entre partisans d’un même parti. Le leader local souhaite être bien entouré. Mais, dans son entendement, il ne faudra pas que ses compagnons lorgnent son fauteuil. Et c’est là où le bât blesse. Les cadres se regardent souvent en chiens de faïence, qui pour conserver son poste, qui pour y accéder.
Malheureusement, ce sont souvent les jeunes et les femmes qui sont instrumentalisés. D’où les nombreuses scènes de violence dans leurs rangs.
Une situation boostée par le fait que les partis politiques n’assument plus ce rôle pourtant légal de formation des militants et de leur encadrement. Pis, il n’y a plus d’idéologie à la base de la constitution des partis. Tout s’articule autour d’une personne, le leader qui confond souvent le parti et son patrimoine personnel. C’est le règne du culte de la personnalité.
Dans ce tohu-bohu, c’est le Secrétaire général ou Président du parti qui arbitre les conflits selon son bon vouloir et l’ensemble des informations récoltées ça et là sur la base le plus souvent de délations.
Les commissions de discipline n’existe que de nom et les statuts et règlements intérieurs copiés à la va-vite sont allégrement violés.
Or, ces types d’arbitrage ne font qu’exacerber les conflits avec le sentiment d’injustice qu’il engendre.
Un autre facteur qui alimente la violence en politique, c’est le caractère pauvre, stérile et très provocateurdes débats sur les différents plateaux de télévision et de radios. Les débatteurs n’ont plus d’argumentssolides. L’essentiel pour eux, c’est de savoir apporter la réplique en fouillant dans le passé de leurs adversaires. Chacun croit avoir raison. Or, comme le disait Jacques Roqueplan, « la mauvaise foi est l’âme de la discussion ».
Ce genre d’attitude, très fréquente, donne une très mauvaise opinion des hommes politiques qui n’ont plus une bonne presse au Sénégal.
Il s’y ajoute le fait que les intellectuels qui étaient censés être majoritaires sur le terrain politique, le désertent de plus en plus au profit d’affairistes, de lobbyistes, d’illettrés très versés dans l’art de la manipulation des masses en s’accouplant avec tous les hommes politiques qui arrivent au pouvoir.
L’exercice des activités politiques fait l’objet d’une très grande confusion sous nos cieux. Tout le monde se sent concerné, ce qui serait en soi profitable à notre démocratie si les militants et les citoyens étaient formés à mieux apprécier l’engagement politique qui doit être au service de l’intérêt général.
Malheureusement, avec cette conception très répandue de « la politique alimentaire », la violence risque d’être perçue comme la meilleure arme politique contre son adversaire.
Et ils ne sont pas les seuls. Les jeunes socialistes ont usé de cette arme qui est la violence à la maison de leur parti pour régler des comptes entre partisans de Khalifa Sall et d’Ousmane Tanor Dieng.
Les exemples de violence physique entre hommes politiques peuvent être cités à loisir.
Mais, la violence n’est pas que physique dans l’espace politique. Elle est aussi morale. Elle prend souvent la forme d’injures publiques par voie de presse, de menaces à peine dissimulées, de propos diffamatoires, de poursuites judiciaires aux relents de règlement de compte et j’en passe.
Elle prend aussi des formes plus insidieuses comme l’ostracisme de cadres ou leurs mises en veilleuse, les limogeages de postes de responsabilité comme ce fut le cas pour la ministre déléguée AminataTambédou et l’inspecteur des Impôts Ousmane Sakho.
En tout état de cause, le terrain politique est celui où la violence s’exerce le plus de nos jours. Elle est même en passe de devenir l’arme politique préférée de nombre d’hommes politiques.
Une donne qui s’explique aisément par le fait que la politique est perçue, sous nos cieux, comme le moyen le plus rapide d’ascension sociale. La politique, c’est le gagne-pain par excellence. C’est ce que nous baptisons « la politique alimentaire ».
Alors, tous ceux qui s’y engagent, espèrent en tirer des dividendes pour eux et leurs proches. Et ils sont prêts à tout pour se positionner. C’est pourquoi les batailles sont plus rudes entre partisans d’un même parti. Le leader local souhaite être bien entouré. Mais, dans son entendement, il ne faudra pas que ses compagnons lorgnent son fauteuil. Et c’est là où le bât blesse. Les cadres se regardent souvent en chiens de faïence, qui pour conserver son poste, qui pour y accéder.
Malheureusement, ce sont souvent les jeunes et les femmes qui sont instrumentalisés. D’où les nombreuses scènes de violence dans leurs rangs.
Une situation boostée par le fait que les partis politiques n’assument plus ce rôle pourtant légal de formation des militants et de leur encadrement. Pis, il n’y a plus d’idéologie à la base de la constitution des partis. Tout s’articule autour d’une personne, le leader qui confond souvent le parti et son patrimoine personnel. C’est le règne du culte de la personnalité.
Dans ce tohu-bohu, c’est le Secrétaire général ou Président du parti qui arbitre les conflits selon son bon vouloir et l’ensemble des informations récoltées ça et là sur la base le plus souvent de délations.
Les commissions de discipline n’existe que de nom et les statuts et règlements intérieurs copiés à la va-vite sont allégrement violés.
Or, ces types d’arbitrage ne font qu’exacerber les conflits avec le sentiment d’injustice qu’il engendre.
Un autre facteur qui alimente la violence en politique, c’est le caractère pauvre, stérile et très provocateurdes débats sur les différents plateaux de télévision et de radios. Les débatteurs n’ont plus d’argumentssolides. L’essentiel pour eux, c’est de savoir apporter la réplique en fouillant dans le passé de leurs adversaires. Chacun croit avoir raison. Or, comme le disait Jacques Roqueplan, « la mauvaise foi est l’âme de la discussion ».
Ce genre d’attitude, très fréquente, donne une très mauvaise opinion des hommes politiques qui n’ont plus une bonne presse au Sénégal.
Il s’y ajoute le fait que les intellectuels qui étaient censés être majoritaires sur le terrain politique, le désertent de plus en plus au profit d’affairistes, de lobbyistes, d’illettrés très versés dans l’art de la manipulation des masses en s’accouplant avec tous les hommes politiques qui arrivent au pouvoir.
L’exercice des activités politiques fait l’objet d’une très grande confusion sous nos cieux. Tout le monde se sent concerné, ce qui serait en soi profitable à notre démocratie si les militants et les citoyens étaient formés à mieux apprécier l’engagement politique qui doit être au service de l’intérêt général.
Malheureusement, avec cette conception très répandue de « la politique alimentaire », la violence risque d’être perçue comme la meilleure arme politique contre son adversaire.