Les élections législatives, prévues le 2 juillet 2017, arrivent à grand pas. Mais, la délivrance des cartes nationales d’identité biométrique avance à pas de caméléon et le processus de refonte du fichier électoral est au point mort. Seneweb a appris que le Ministère de l’Intérieur, à travers ses services, a même sollicité l’autorisation de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) afin de pouvoir passer par entente directe plusieurs marchés. Ce, afin de pouvoir aller plus vite dans le processus.
La Dcmp refuse catégoriquement
En effet, le ministère de l’Intérieur avait au préalable saisi la direction centrale des marchés publics (Dcmp) afin d’avoir son autorisation pour lancer six marchés concernant l’acquisition de matériels roulants, de matériels de froid et de bureau, de consommable informatique et un marché pour la réhabilitation de bâtiments au profit de la direction générale des élections. A la Dcmp, ledit ministère avait évoqué l’urgence d’engager la refonte du fichier et les activités y relatives, «afin de respecter le calendrier électoral».
L’Armp pas convaincu, mais…
Mais, les arguments d’Abdoulaye Daouda Diallo et ses services n’avaient pas convaincu la Direction centrale des marchés publics qui a opposé son véto. Loin de capituler, le ministère de l’Intérieur s’est ensuite tourné vers l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), dont le comité de règlement des différends (Crd) a été saisi par le Directeur de l’automatisation du fichier (Daf) pour demander l’autorisation de conclure, par entente directe, un marché de fourniture de véhicules pour un montant de 112 millions de FCfa et 9 marchés d’un montant global de 102 millions de Cfa portant sur les travaux d’aménagement et de réhabilitation de sous-préfectures ou de commissariats de police devant accueillir les commissions administratives et centres d’inscription de la carte d’identité.
La «faute» du ministère de l’Intérieur
Mais, comme la Dcmp, «l’urgence liée à l’imminence de la clôture des engagements budgétaires et la pression due aux longues files d’attente pour l’obtention des cartes d’identité biométrique», évoquée par la Daf, n’a pas convaincu l’Armp. En effet, le Crd a indiqué que «les arguments» de la Daf «ne permettent pas d’établir que la «situation d’urgence invoquée est extérieure à sa volonté». Pis, la Daf est plutôt coupable d’un «défaut de planification». Mais, l’Armp a quand même autorisé la passation des marchés par entente directe, afin «d’éviter tout manquement susceptible de compromettre le bon déroulement des opérations de refonte des listes électorales et d’élaboration des cartes d’identité biométriques de la Cedeao».
L’Armp vole ainsi au secours du Ministère de l’Intérieur qui gagne ainsi, un temps précieux dans sa course contre la montre. Mais, ces gré à gré permettront-ils à Abdoulaye Daouda Diallo de mener à terme, et à temps, les processus de refonte partiel du fichier électoral et de délivrance des cartes d’identité biométriques ?
Seneweb.com
La Dcmp refuse catégoriquement
En effet, le ministère de l’Intérieur avait au préalable saisi la direction centrale des marchés publics (Dcmp) afin d’avoir son autorisation pour lancer six marchés concernant l’acquisition de matériels roulants, de matériels de froid et de bureau, de consommable informatique et un marché pour la réhabilitation de bâtiments au profit de la direction générale des élections. A la Dcmp, ledit ministère avait évoqué l’urgence d’engager la refonte du fichier et les activités y relatives, «afin de respecter le calendrier électoral».
L’Armp pas convaincu, mais…
Mais, les arguments d’Abdoulaye Daouda Diallo et ses services n’avaient pas convaincu la Direction centrale des marchés publics qui a opposé son véto. Loin de capituler, le ministère de l’Intérieur s’est ensuite tourné vers l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), dont le comité de règlement des différends (Crd) a été saisi par le Directeur de l’automatisation du fichier (Daf) pour demander l’autorisation de conclure, par entente directe, un marché de fourniture de véhicules pour un montant de 112 millions de FCfa et 9 marchés d’un montant global de 102 millions de Cfa portant sur les travaux d’aménagement et de réhabilitation de sous-préfectures ou de commissariats de police devant accueillir les commissions administratives et centres d’inscription de la carte d’identité.
La «faute» du ministère de l’Intérieur
Mais, comme la Dcmp, «l’urgence liée à l’imminence de la clôture des engagements budgétaires et la pression due aux longues files d’attente pour l’obtention des cartes d’identité biométrique», évoquée par la Daf, n’a pas convaincu l’Armp. En effet, le Crd a indiqué que «les arguments» de la Daf «ne permettent pas d’établir que la «situation d’urgence invoquée est extérieure à sa volonté». Pis, la Daf est plutôt coupable d’un «défaut de planification». Mais, l’Armp a quand même autorisé la passation des marchés par entente directe, afin «d’éviter tout manquement susceptible de compromettre le bon déroulement des opérations de refonte des listes électorales et d’élaboration des cartes d’identité biométriques de la Cedeao».
L’Armp vole ainsi au secours du Ministère de l’Intérieur qui gagne ainsi, un temps précieux dans sa course contre la montre. Mais, ces gré à gré permettront-ils à Abdoulaye Daouda Diallo de mener à terme, et à temps, les processus de refonte partiel du fichier électoral et de délivrance des cartes d’identité biométriques ?
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