Les facilitateurs ont épuisé toutes leurs cartouches. Wade est resté intraitable sur un ministère de souveraineté. Ce qui ouvre de multiples perspectives pour l’opposition et d’énormes questionnements.
Souvent par plénipotentiaires et quand cela corse, le Président Macky Sall et Me Wade se parlent. De sources proches du dossier, l’ex-Président sénégalais a « agacé » le leader de l’Apr par « ses voltes faces. » Choses que le Président Macky Sall ne pouvait plus supporter. Malgré les démentis de deux côtés, il est aujourd’hui sûr que les négociations ont débuté avant le départ de Karim Meissa Wade de Rebeuss.
Et cela portait plus pour un gouvernement élargi que sur la libération de son fils. Touba et Tivaouane se sont mis à contribution pour « tordre » le bras à Wade qui ne voulait point négocier. Mais comme Wade est insaisissable, contre toute attente, il aurait appelé le porte-parole du Khalife général de Tivaouane pour donner son accord. Et notre source de poursuivre que l’appui du Qatar a été déterminant. Et depuis, les pourparlers ses poursuivaient.
Le nombre de portefeuilles à céder au Pds et à ses alliées, particulièrement l’Aj, version Decroix, a été la pomme de discorde. C’est dire que Wade avait déjà largué ses alliés de Taxawu Sénégal. Le Pds obtiendrait les ministères de l’Environnement, du Tourisme et de l’Elevage. Soit trois postes. Mais ce qui a capoté les négociations, c’est le ministère d’Abdoulaye Daouda Diallo. Le pape du Sopi voudrait un ministère chargé d’organiser les élections à la place du ministère de l’Intérieur.
Niet, a répondu Macky Sall qui a reconduit la même posture devant l’opposition lors de leur dernière audience. Pour qui connait les pratiques de « cet animal politique», quand Wade dit non, c’est un oui qui attend l’effectivité d’un agenda caché.
Maintenant, il reste clair que la dynamique unitaire qui semble prendre forme au sein de l’opposition n’est que chimère. Les libéraux, à tout moment, pourraient s’entendre avec l’Apr. Les facilitateurs vont encore passer à l’offensive. Et comme tout est possible en politique…
Pape Amadou Gaye
Souvent par plénipotentiaires et quand cela corse, le Président Macky Sall et Me Wade se parlent. De sources proches du dossier, l’ex-Président sénégalais a « agacé » le leader de l’Apr par « ses voltes faces. » Choses que le Président Macky Sall ne pouvait plus supporter. Malgré les démentis de deux côtés, il est aujourd’hui sûr que les négociations ont débuté avant le départ de Karim Meissa Wade de Rebeuss.
Et cela portait plus pour un gouvernement élargi que sur la libération de son fils. Touba et Tivaouane se sont mis à contribution pour « tordre » le bras à Wade qui ne voulait point négocier. Mais comme Wade est insaisissable, contre toute attente, il aurait appelé le porte-parole du Khalife général de Tivaouane pour donner son accord. Et notre source de poursuivre que l’appui du Qatar a été déterminant. Et depuis, les pourparlers ses poursuivaient.
Le nombre de portefeuilles à céder au Pds et à ses alliées, particulièrement l’Aj, version Decroix, a été la pomme de discorde. C’est dire que Wade avait déjà largué ses alliés de Taxawu Sénégal. Le Pds obtiendrait les ministères de l’Environnement, du Tourisme et de l’Elevage. Soit trois postes. Mais ce qui a capoté les négociations, c’est le ministère d’Abdoulaye Daouda Diallo. Le pape du Sopi voudrait un ministère chargé d’organiser les élections à la place du ministère de l’Intérieur.
Niet, a répondu Macky Sall qui a reconduit la même posture devant l’opposition lors de leur dernière audience. Pour qui connait les pratiques de « cet animal politique», quand Wade dit non, c’est un oui qui attend l’effectivité d’un agenda caché.
Maintenant, il reste clair que la dynamique unitaire qui semble prendre forme au sein de l’opposition n’est que chimère. Les libéraux, à tout moment, pourraient s’entendre avec l’Apr. Les facilitateurs vont encore passer à l’offensive. Et comme tout est possible en politique…
Pape Amadou Gaye