Gestion du pays- La Synergie Républicaine liste les manquements des nouvelles autorités

Rédigé par Dakarposte le Jeudi 15 Aout 2024 à 23:01 modifié le Jeudi 15 Aout 2024 23:06

Restés aphone depuis la présidentielle de 2024, les membres du parti Synergie Républicaine (SR) sont sortis de leur mutisme pour se prononcer sur la marche du pays. En effet, dans un communiqué rendu public, ils indiquent avoir analysé les résultats de la présidentielle du 24 février 2024, et rélevé que sur 4 485 128 bulletins valablement exprimés, "2 434 751 électeurs ont choisi la coalition DIOMAYE-PDS, et 2 050 377 sénégalais ont préféré les autres candidats". De ce fait, ils en concluent que le Président Bassirou Diomaye Faye "est juste passé au premier tour avec 384 374 voix de plus que tous les autres candidats réunis". En conséquence, ajoutent Mouhamadou Moustapha Diagne et ses camarades, "les 54% de sa victoire constituent une majorité relative qui pourrait s’effriter avec la constitution d’une opposition bien structurée, combinée aux multiples fronts ouverts par le nouveau régime ainsi qu’aux engagements du premier ministre Sonko différés d’office par la réalité de la gestion du pouvoir".

Selon Synergie républicaine, cette donne prise en compte, "devrait freiner les nouvelles autorités dans leur ardeur teintée de bellicisme qui menace beaucoup de secteurs de notre économie et qui fait frémir nos partenaires techniques et financiers".

Dans sa note, la SR qui n'est pas phase avec la manière dont les nouvelles autorités gèrent le pays, les appelle à la retenue.
"Les mesures de désencombrement des villes et communes, de lutte contre la corruption, de recouvrement tous azimuts des impôts, de dénonciation de contrats, doivent être appliquées de façon prudente, réaliste, concertée et progressive pour ne pas entrainer la disparition d’entreprises et occasionner les pertes conséquentes d’emplois", lit-on dans le document signé M. Diagne qui demande au gouvernement de surseoir à la suspension des conventions-Presse déjà signées par l’Etat ainsi que des ATD "qui mettent en péril les entreprises de Presse": "il est du devoir de l’Etat de garantir la liberté d’opinion et d’expression consacrée droit fondamental par la constitution. Ce droit est principalement garanti par l’existence de médias viables et de journalistes libres dans l’exercice de leur profession", indiquent les membres de ce parti politique, ancien allié de Macky Sall. Ces derniers ont aussi demandé la suspension "des multiples travaux dans le bâtiment qui rend victimes des sénégalais, père ou mère, qui ont dûment acquis des terrains pour mettre leur famille à l’abri des aléas et des risques du loyer". "Il en est de même pour les milliers d’ouvriers et d’artisans durement impactés par cette décision", ajoutent-t-ils.
Le parti Synergie Républicaine a également exhorté les nouvelles autorités "à rappeler à l’ordre" certains responsables "dont les propos dénotent d’une arrogance en balbutiements qui cache mal une incompétence en téléchargement et qui frise l’irrespect notoire vis-à-vis des citoyens sénégalais heurtés par cette outrecuidance", conclut le document signé Mohamed Moustapha Diagne
Citoyen Président.


A. Saleh

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