Ça sent le roussi au sein du Programme des Domaines Agricoles Communautaires.
Nous sources nous renseignent que le Président Macky Sall n’est pas du tout satisfait de la gestion des 20 milliards engloutis dans la gestion de ce programme.
Pour un montant prévisionnel de 60 milliards qui devront être investis par l’Etat, le Prodac en a déjà encaissé une vingtaine. Ces sommes ont certes servi au financement des 09 Domaines Agricoles Communautaires (DAC), signalés à l’actif du projet ainsi que la réalisation d’exploitations piscicoles à Itato et à Séfa, ainsi que d’autres projets comme la station d’essai semences, mais cela n’a pas satisfait l’autorité suprême qui a beaucoup misé sur ce programme dont l’objectif est de promouvoir l’emploi en milieu rural par l’entreprenariat agricole.
La Première mesure prise par l’autorité, a été le remplacement du Président du Conseil de Surveillance, Jean-Pierre Senghor, par Mamina Daffé, biologiste, titulaire d’un DESS en aquaculture, jusqu’ici Directeur technique du Prodac,
La mesure a été rendue publique dans le communiqué du Conseil de Ministre de ce mercredi 04 janvier 2016.
Dans le même document, nous apprenons qu’Abdoulaye Seydou SOW, Administrateur civil, est nommé Président du Conseil d’Orientation du Programme national des Domaines agricoles communautaires (PRODAC).
Tous ces changements à la tête de cette structure ont été motivés par le mode de gestion jugé peu satisfaisant par un projet qui a déjà englouti des milliards. Avec peu de résultats, il faut le dire. Pourtant, c’est l’un des projets-phares du Président de la République qui mise sur ses réalisations pour résorber l’épineuse question du chômage des jeunes.
C’est pourquoi, lors du dernier discours à la Nations, le 31 décembre dernier, le Président Sall affichait ce qui ressemblait à une satisfaction s’agissant du Prodac. Voici, ce qu’il en disait : « Le Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC) s’inscrit dans cette nouvelle dynamique (Ndlr : de lutte contre le chômage). A ce jour, il a permis de créer plus de 11 000 emplois, de former 8 570 jeunes et de soutenir 533 jeunes entrepreneurs agricoles déjà actifs. Pour l’année 2016, le PRODAC s’est renforcé de 7 nouveaux Domaines, à Dodji, Boulel, Fafacourou, Notto Diobass, Niombato, Matam et Sangalkam ».
Cependant, le satisfecit de Macky n’était que de façade. Trois jours après, il chamboule toute la Direction du projet en changeant notamment le Coordinateur national du projet.
Mieux, il a décidé de saisir l’Inspection générale d’Etat, et le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan a été mis à contribution pour voir plus clair dans la gestion de l’ancien Coordinateur national, Jean-Pierre Senghor.
Il semble bien que ce qui a le plus irrité le Président Sall, ce sont les charges de personnel. Certains toucheraient jusqu’à 2 millions par mois.
Les instructions en haut lieu sont de tout faire pour éclaircir la situation afin que des dispositions soient prises dans les plus brefs délais.
D’ailleurs, d’autres sources ont fait état de différends qui ont prévalu entre le Coordonnateur du Prodac et le Ministre de tutelle, Mame Mbaye Niang.
Assane Samb
Nous sources nous renseignent que le Président Macky Sall n’est pas du tout satisfait de la gestion des 20 milliards engloutis dans la gestion de ce programme.
Pour un montant prévisionnel de 60 milliards qui devront être investis par l’Etat, le Prodac en a déjà encaissé une vingtaine. Ces sommes ont certes servi au financement des 09 Domaines Agricoles Communautaires (DAC), signalés à l’actif du projet ainsi que la réalisation d’exploitations piscicoles à Itato et à Séfa, ainsi que d’autres projets comme la station d’essai semences, mais cela n’a pas satisfait l’autorité suprême qui a beaucoup misé sur ce programme dont l’objectif est de promouvoir l’emploi en milieu rural par l’entreprenariat agricole.
La Première mesure prise par l’autorité, a été le remplacement du Président du Conseil de Surveillance, Jean-Pierre Senghor, par Mamina Daffé, biologiste, titulaire d’un DESS en aquaculture, jusqu’ici Directeur technique du Prodac,
La mesure a été rendue publique dans le communiqué du Conseil de Ministre de ce mercredi 04 janvier 2016.
Dans le même document, nous apprenons qu’Abdoulaye Seydou SOW, Administrateur civil, est nommé Président du Conseil d’Orientation du Programme national des Domaines agricoles communautaires (PRODAC).
Tous ces changements à la tête de cette structure ont été motivés par le mode de gestion jugé peu satisfaisant par un projet qui a déjà englouti des milliards. Avec peu de résultats, il faut le dire. Pourtant, c’est l’un des projets-phares du Président de la République qui mise sur ses réalisations pour résorber l’épineuse question du chômage des jeunes.
C’est pourquoi, lors du dernier discours à la Nations, le 31 décembre dernier, le Président Sall affichait ce qui ressemblait à une satisfaction s’agissant du Prodac. Voici, ce qu’il en disait : « Le Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC) s’inscrit dans cette nouvelle dynamique (Ndlr : de lutte contre le chômage). A ce jour, il a permis de créer plus de 11 000 emplois, de former 8 570 jeunes et de soutenir 533 jeunes entrepreneurs agricoles déjà actifs. Pour l’année 2016, le PRODAC s’est renforcé de 7 nouveaux Domaines, à Dodji, Boulel, Fafacourou, Notto Diobass, Niombato, Matam et Sangalkam ».
Cependant, le satisfecit de Macky n’était que de façade. Trois jours après, il chamboule toute la Direction du projet en changeant notamment le Coordinateur national du projet.
Mieux, il a décidé de saisir l’Inspection générale d’Etat, et le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan a été mis à contribution pour voir plus clair dans la gestion de l’ancien Coordinateur national, Jean-Pierre Senghor.
Il semble bien que ce qui a le plus irrité le Président Sall, ce sont les charges de personnel. Certains toucheraient jusqu’à 2 millions par mois.
Les instructions en haut lieu sont de tout faire pour éclaircir la situation afin que des dispositions soient prises dans les plus brefs délais.
D’ailleurs, d’autres sources ont fait état de différends qui ont prévalu entre le Coordonnateur du Prodac et le Ministre de tutelle, Mame Mbaye Niang.
Assane Samb