Une grippe, selon le porte-parole du jour, causée par des dettes exorbitantes qui risquent de plomber le fonctionnement de cette institution universitaire. Face à cette situation d’endettement inquiétante, le représentant de l’intersyndicale des travailleurs alerte. « Il y a beaucoup de manquements à noter au Coud. Il y a déjà un déficit budgétaire de 10 milliards. Une dette qui ne permet pas d’assurer une rentrée optimale pour avoir une meilleure prise en charge des étudiants qui seront appelés à loger et/ou se restaurer. Les 20 milliards mis en place comme budget semble être insuffisants pour la prise en charge des étudiants», prévient Pape Samba Diouf.
Revenant sur les subventions des deux précédentes années, le syndicaliste regrette cette baisse qui coïncide avec l’augmentation drastique du nombre d’étudiants. Ils sont 25.000 autorisés à s’inscrire à l’Université Cheikh Anta Diop pour la nouvelle année universitaire 2024-2025. Ainsi, ils seront plus de 100.000 étudiants. Ce que le budget de 25 milliards alloué pour cette année ne peut couvrir. «En 2023, la subvention de l’État était de plus de 30 milliards ; en 2024, elle est de 20 milliards. Soit une diminution de plus de 10 milliards. Ceci en dépit de l’augmentation du nombre d’étudiants. Passant de 82.000 à 90.000 en 2024. Sans compter les 24.000 nouveaux bacheliers qui seront là. Le surpeuplement du campus entraîne une surexploitation des services offerts aux étudiants, causant des défis importants de gestion des infrastructures et des installations, de la gestion médico-social des étudiants avec la diminution de 10 milliards de la subvention de l’État en 2024», rappelle le syndicaliste qui précise : «malgré toutes ces difficultés énumérées, les étudiants n’ont jamais manqué de manger ni de se loger, ni de se soigner», dit-il.
Avant de poursuivre :«nous allons vers des difficultés, car les repreneurs menacent d’arrêter les prestations à cause de la dette qui leur est due. La plupart des hôpitaux ont bloqué les travailleurs du Coud à cause de la dette. En plus, les évènements du 1er juin dernier ont causé l’incendie de tous les bus de transport du personnel, le saccage de nos locaux et de nos outils de travail. Nos campus souffrent de nombreux déficits matériels : des équipements vétustes, des espaces de travail inadaptés et des conditions sanitaires dégradées. Ces insuffisances mettent en danger notre santé et notre sécurité»
rewmi
Revenant sur les subventions des deux précédentes années, le syndicaliste regrette cette baisse qui coïncide avec l’augmentation drastique du nombre d’étudiants. Ils sont 25.000 autorisés à s’inscrire à l’Université Cheikh Anta Diop pour la nouvelle année universitaire 2024-2025. Ainsi, ils seront plus de 100.000 étudiants. Ce que le budget de 25 milliards alloué pour cette année ne peut couvrir. «En 2023, la subvention de l’État était de plus de 30 milliards ; en 2024, elle est de 20 milliards. Soit une diminution de plus de 10 milliards. Ceci en dépit de l’augmentation du nombre d’étudiants. Passant de 82.000 à 90.000 en 2024. Sans compter les 24.000 nouveaux bacheliers qui seront là. Le surpeuplement du campus entraîne une surexploitation des services offerts aux étudiants, causant des défis importants de gestion des infrastructures et des installations, de la gestion médico-social des étudiants avec la diminution de 10 milliards de la subvention de l’État en 2024», rappelle le syndicaliste qui précise : «malgré toutes ces difficultés énumérées, les étudiants n’ont jamais manqué de manger ni de se loger, ni de se soigner», dit-il.
Avant de poursuivre :«nous allons vers des difficultés, car les repreneurs menacent d’arrêter les prestations à cause de la dette qui leur est due. La plupart des hôpitaux ont bloqué les travailleurs du Coud à cause de la dette. En plus, les évènements du 1er juin dernier ont causé l’incendie de tous les bus de transport du personnel, le saccage de nos locaux et de nos outils de travail. Nos campus souffrent de nombreux déficits matériels : des équipements vétustes, des espaces de travail inadaptés et des conditions sanitaires dégradées. Ces insuffisances mettent en danger notre santé et notre sécurité»
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