Les représentants des structures sanitaires publiques et privées des départements de Thiès et Tivaouane se sont retrouvés en conclave, hier, au cours d’une réunion technique préparatoire initiée par la Direction régionale de la santé de Thiès. Celle-ci a évalué ses capacités à assurer une bonne couverture sanitaire du Mawlid Al Naby ou Gamou 2023 dans les différents foyers religieux de la région.
La réunion élargie à tous les agents, dont ceux d’autres régions intervenant dans le dispositif de prise en charge sanitaire des fidèles, visait à coordonner les actions des différents intervenants lors du Mawlid Al Naby. Il s’agit en particulier d’éviter que ce rendez-vous annuel ne soit le point de départ de l’expansion de différentes maladies comme la dengue, le paludisme ou encore le chikungunya, qui sont surveillées dans certaines localités du pays.
Une occasion de faire le point sur les capacités de la région en termes de personnel, de plateau médical, de logistique, afin de déterminer les gaps à combler. « La région de Thiès avance en termes de moyens, de ressources humaines mais aussi d’infrastructures », rassure le Directeur régional de la santé de Thiès Mama Moussa Diaw. Et d’ajouter : « aujourd’hui, nous avons des spécialistes, l’université et de grands hôpitaux qui nous permettent de prendre en charge des patients que nous ne pouvions pas prendre en charge il y a quelque temps ».
La région, abritant au moins 16 Gamous officiels, le médecin-chef de district de Thiès, Dr Amadou Mbaye Diouf, de remarquer que « cet état des lieux n’était pas destiné à préparer le seul Gamou de Tivaouane mais aussi ceux des autres localités de la région, prévus dans la même période ». Dr Mama Moussa Diaw renseigne que « la région de Thiès qui peut satisfaire « 90% » de ses besoins en ambulances a sollicité toutefois 45 ambulances, dont six médicalisées, pour sécuriser tous les axes menant à Thiès.
Rien que dans la ville de Tivaouane, il y aura 61 à 64 postes médicaux avancés. L’idée étant de faire en sorte qu’en cette période d’hivernage, le patient n’ait pas à parcourir une longue distance pour bénéficier de prise en charge. En plus des postes médicaux avancés, il y a le centre de santé et l’hôpital de Tivaouane, les hôpitaux de Thiès et Mbour, ainsi que les centres de santé de Pour, Khombole, etc. ». Tout cela, selon Dr Diaw, « devra être coordonné pour définir la destination de chaque victime en fonction du lieu de l’accident ».
Nouveau dispositif pour la prise en charge des accidents
Dans la région de Thiès, l’essentiel des accidents sur les routes nationales se produisant entre Tivaouane et Kébémer (dans la région de Louga), des discussions avaient été engagées avec le Samu pour qu’il s’implante au centre de santé de Mékhé, informe Dr Diaw, selon qui, une coordination prévue entre le Samu et les sapeurs pompiers devra permettre de couvrir les environs de Touba-Toul, en plus de tout un dispositif impliquant les Samu de Kaolack et Touba pour s’occuper des axes menant à Tivaouane.
La Direction régionale de la santé de Thiès, considérant que « la force aujourd’hui de la région de Thiès est qu’elle peut compter massivement sur les agents (locaux) », informe que « plus de 3.000 agents devront être mobilisés, dans le cadre de ce dispositif de couverture sanitaire du Gamou ». Aussi de remarquer : « La région n’aura à recourir au niveau central que pour certaines spécialités, parce qu’ayant changé de visage, grâce à l’université Iba Der Thiam et à ses hôpitaux. De moins en moins, nous aurons besoin de camions chirurgicaux parce que nous avons beaucoup de blocs opératoires ouverts, y compris à Mékhé et Khombole. Ces équipements permettent de prendre en charge certaines urgences ». Sans compter « l’ouverture progressive du centre hospitalier militaire de Thiès, bien qu’il n’ait pas encore atteint sa vitesse de croisière ».
La réunion élargie à tous les agents, dont ceux d’autres régions intervenant dans le dispositif de prise en charge sanitaire des fidèles, visait à coordonner les actions des différents intervenants lors du Mawlid Al Naby. Il s’agit en particulier d’éviter que ce rendez-vous annuel ne soit le point de départ de l’expansion de différentes maladies comme la dengue, le paludisme ou encore le chikungunya, qui sont surveillées dans certaines localités du pays.
Une occasion de faire le point sur les capacités de la région en termes de personnel, de plateau médical, de logistique, afin de déterminer les gaps à combler. « La région de Thiès avance en termes de moyens, de ressources humaines mais aussi d’infrastructures », rassure le Directeur régional de la santé de Thiès Mama Moussa Diaw. Et d’ajouter : « aujourd’hui, nous avons des spécialistes, l’université et de grands hôpitaux qui nous permettent de prendre en charge des patients que nous ne pouvions pas prendre en charge il y a quelque temps ».
La région, abritant au moins 16 Gamous officiels, le médecin-chef de district de Thiès, Dr Amadou Mbaye Diouf, de remarquer que « cet état des lieux n’était pas destiné à préparer le seul Gamou de Tivaouane mais aussi ceux des autres localités de la région, prévus dans la même période ». Dr Mama Moussa Diaw renseigne que « la région de Thiès qui peut satisfaire « 90% » de ses besoins en ambulances a sollicité toutefois 45 ambulances, dont six médicalisées, pour sécuriser tous les axes menant à Thiès.
Rien que dans la ville de Tivaouane, il y aura 61 à 64 postes médicaux avancés. L’idée étant de faire en sorte qu’en cette période d’hivernage, le patient n’ait pas à parcourir une longue distance pour bénéficier de prise en charge. En plus des postes médicaux avancés, il y a le centre de santé et l’hôpital de Tivaouane, les hôpitaux de Thiès et Mbour, ainsi que les centres de santé de Pour, Khombole, etc. ». Tout cela, selon Dr Diaw, « devra être coordonné pour définir la destination de chaque victime en fonction du lieu de l’accident ».
Nouveau dispositif pour la prise en charge des accidents
Dans la région de Thiès, l’essentiel des accidents sur les routes nationales se produisant entre Tivaouane et Kébémer (dans la région de Louga), des discussions avaient été engagées avec le Samu pour qu’il s’implante au centre de santé de Mékhé, informe Dr Diaw, selon qui, une coordination prévue entre le Samu et les sapeurs pompiers devra permettre de couvrir les environs de Touba-Toul, en plus de tout un dispositif impliquant les Samu de Kaolack et Touba pour s’occuper des axes menant à Tivaouane.
La Direction régionale de la santé de Thiès, considérant que « la force aujourd’hui de la région de Thiès est qu’elle peut compter massivement sur les agents (locaux) », informe que « plus de 3.000 agents devront être mobilisés, dans le cadre de ce dispositif de couverture sanitaire du Gamou ». Aussi de remarquer : « La région n’aura à recourir au niveau central que pour certaines spécialités, parce qu’ayant changé de visage, grâce à l’université Iba Der Thiam et à ses hôpitaux. De moins en moins, nous aurons besoin de camions chirurgicaux parce que nous avons beaucoup de blocs opératoires ouverts, y compris à Mékhé et Khombole. Ces équipements permettent de prendre en charge certaines urgences ». Sans compter « l’ouverture progressive du centre hospitalier militaire de Thiès, bien qu’il n’ait pas encore atteint sa vitesse de croisière ».