Ousainou Darboe, le chef de l’Udp, principal parti d’opposition en Gambie a été formellement mis en accusation par un tribunal. Il a été présenté au juge O. Ottaba hier mercredi en compagnie de dix-huit autres personnes arrêtées en même temps que lui à l’occasion des manifestations de l’opposition gambienne qui exigeait la réforme du code électoral en cours. Darboe et les dix-neuf militants de l’opposition sont sous le coup de plusieurs chefs d’accusation : incitation à la violence, interférence tapageuse avec des véhicules, organisation de manifestation sans autorisation, désobéissance à un ordre de dispersion d'une manifestation illégale…
Darboe et ses co-accusés avaient passé plus de 72 heures de garde à vue après leur arrestation suite à un rassemblement au cours duquel ils exigeaient des explications sur la mort en détention de leur camarade Ebrima Solo Sendeng, Secrétaire national à l’organisation de l’Udp.
Alors que les responsables de l’opposition gambienne étaient face au juge, planait dans la salle d’audience l’ombre de militants comme Solo Sendeng, Fatoumata Jawara, Nokoi Njie, Fatou Camara ou encore Modou Ngum tués ou sérieusement blessés à la suite de tortures présumées infligées par les forces de l’ordre.
Darboe et ses compagnons sont défendus par l’avocat Antuman Gaye. Après leur inculpation par le juge Ottaba, ils ont été conduits à la prison de Mile 2 en attendant l’ouverture de leur procès.
Darboe et ses co-accusés avaient passé plus de 72 heures de garde à vue après leur arrestation suite à un rassemblement au cours duquel ils exigeaient des explications sur la mort en détention de leur camarade Ebrima Solo Sendeng, Secrétaire national à l’organisation de l’Udp.
Alors que les responsables de l’opposition gambienne étaient face au juge, planait dans la salle d’audience l’ombre de militants comme Solo Sendeng, Fatoumata Jawara, Nokoi Njie, Fatou Camara ou encore Modou Ngum tués ou sérieusement blessés à la suite de tortures présumées infligées par les forces de l’ordre.
Darboe et ses compagnons sont défendus par l’avocat Antuman Gaye. Après leur inculpation par le juge Ottaba, ils ont été conduits à la prison de Mile 2 en attendant l’ouverture de leur procès.