Le président sortant de la Gambie, Yahya Jammeh, est de plus en plus isolé sur le plan diplomatique au fur et à mesure que s'allonge la liste des diplomates étrangers ayant rendu une visite de reconnaissance à Adama Barrow, le président élu.
Dans un geste de soutien sans faille au nouveau chef de l’Etat de la Gambie, l’ambassadeur du Royaume-Uni, Colin Crokin, et l’émissaire de l’Union européenne, Attila Lajos, se sont rendus ensemble à la résidence de Barrow pour lui assurer le soutien de leurs pays en tant que président démocratiquement élu de la Gambie.
Les ambassadeurs cubain et américain ont également rendu visite à Barrow chez lui, en présence d’autres membres de la coalition de l’opposition.
L’effervescence diplomatique autour de la maison de Barrow, située à l’extérieur de Serrekunda, la plus grande ville de Gambie, survient à un moment où les organisations nationales et internationales insistent
pour que le président sortant Jammeh démissionne après avoir fait une volte-face ahurissante pour contester le résultat du scrutin après avoir concédé la défaite.
L’investiture d’Adama Barrow, prévue pour le 19 janvier, est remise en question par un différend post-électoral non encore résolu.
Adama Barrow, un promoteur immobilier de 51 ans, a battu Yahya Jammeh lors de la présidentielle du 1er décembre, avec 43% des voix, contre 39% pour le président sortant et 17% pour le troisième candidat, Mamma Kandeh.
Le 2 décembre, Jammeh avait appelé Barrow pour concéder la défaite et promis de remettre pacifiquement le pouvoir avant de revenir en arrière et déclarer les résultats nuls et non avenus, alléguant des irrégularités graves.
Le chef de la Commission électorale indépendante, Alieu Momar Njie, qui tient toujours aux résultats du vote, a fustigé l’attitude de rejet de Jammeh comme étant un non-sens et lui a demandé de reconnaître sa défaite.
Le revirement de Jammeh a été énergiquement condamné par les Nations Unies, l’Union africaine et la CEDEAO comme étant nul et non avenu, l’invitant à remettre le pouvoir à Barrow de manière pacifique.
Une équipe de quatre négociateurs régionaux, composée des présidents Muhammadu Buhari (Nigeria), Ellen Johnson-Sirleaf (Liberia), John Mahama (Ghana) et Ernest Bai Koroma (Sierra Leone) a rencontré Jammeh pour lui demander de rendre sa démission à l’expiration de son mandat le 18 janvier.
Ces dirigeants ont également rencontré le Président élu et l’ont encouragé à poursuivre les préparatifs pour prendre la relève de l’administration sortante.
Une dernière série de réunions pour résoudre l’impasse est prévue samedi prochain à Abuja au Nigeria.
Auteur: Apanews
Dans un geste de soutien sans faille au nouveau chef de l’Etat de la Gambie, l’ambassadeur du Royaume-Uni, Colin Crokin, et l’émissaire de l’Union européenne, Attila Lajos, se sont rendus ensemble à la résidence de Barrow pour lui assurer le soutien de leurs pays en tant que président démocratiquement élu de la Gambie.
Les ambassadeurs cubain et américain ont également rendu visite à Barrow chez lui, en présence d’autres membres de la coalition de l’opposition.
L’effervescence diplomatique autour de la maison de Barrow, située à l’extérieur de Serrekunda, la plus grande ville de Gambie, survient à un moment où les organisations nationales et internationales insistent
pour que le président sortant Jammeh démissionne après avoir fait une volte-face ahurissante pour contester le résultat du scrutin après avoir concédé la défaite.
L’investiture d’Adama Barrow, prévue pour le 19 janvier, est remise en question par un différend post-électoral non encore résolu.
Adama Barrow, un promoteur immobilier de 51 ans, a battu Yahya Jammeh lors de la présidentielle du 1er décembre, avec 43% des voix, contre 39% pour le président sortant et 17% pour le troisième candidat, Mamma Kandeh.
Le 2 décembre, Jammeh avait appelé Barrow pour concéder la défaite et promis de remettre pacifiquement le pouvoir avant de revenir en arrière et déclarer les résultats nuls et non avenus, alléguant des irrégularités graves.
Le chef de la Commission électorale indépendante, Alieu Momar Njie, qui tient toujours aux résultats du vote, a fustigé l’attitude de rejet de Jammeh comme étant un non-sens et lui a demandé de reconnaître sa défaite.
Le revirement de Jammeh a été énergiquement condamné par les Nations Unies, l’Union africaine et la CEDEAO comme étant nul et non avenu, l’invitant à remettre le pouvoir à Barrow de manière pacifique.
Une équipe de quatre négociateurs régionaux, composée des présidents Muhammadu Buhari (Nigeria), Ellen Johnson-Sirleaf (Liberia), John Mahama (Ghana) et Ernest Bai Koroma (Sierra Leone) a rencontré Jammeh pour lui demander de rendre sa démission à l’expiration de son mandat le 18 janvier.
Ces dirigeants ont également rencontré le Président élu et l’ont encouragé à poursuivre les préparatifs pour prendre la relève de l’administration sortante.
Une dernière série de réunions pour résoudre l’impasse est prévue samedi prochain à Abuja au Nigeria.
Auteur: Apanews