Le président de la transition gabonaise Brice Oligui Nguema a voulu montrer qu’il prenait ce voyage très au sérieux. Il s’est déplacé avec cinq ministres, son secrétaire général, des membres de son cabinet et la présidente du Sénat. « C’est un pays frère. Le président équato-guinéen est le doyen de la sous-région, il faut rendre hommage et écouter ses conseils », indique Télesphore Obame Ngom. Ce dernier, porte-parole de la présidence, explique que les deux chefs d’État se sont vus en tête-à-tête pendant plus d’une heure. Séance durant laquelle le général gabonais a voulu présenter le nouveau pouvoir et expliquer la situation du pays.
Une pédagogie nécessaire alors que l’organisation régionale Cééac, présidée par Malabo, a suspendu le Gabon après le putsch. « Nous devons rassurer nos partenaires, donner la bonne information, expliquer les causes. Il y a eu d’autres coups d’État en Afrique, mais le contexte gabonais est différent, la situation est revenue à la normale très rapidement », indique Télesphore Obame Ngomo, ajoutant que Libreville compte sur son voisin pour passer le message dans la région et obtenir la levée des sanctions.
Le choix de Malabo comme première destination n’est pas anodin, alors qu’en leur temps, Omar et Ali Bongo s’étaient rendus en France et en Chine. « Si on décide de gouverner différemment, c’est normal. Certains pays occidentaux n’ont pas salué le changement de pouvoir. Ça aurait été imprudent d’aller les consulter en priorité », indique le porte-parole de la présidence.
Une pédagogie nécessaire alors que l’organisation régionale Cééac, présidée par Malabo, a suspendu le Gabon après le putsch. « Nous devons rassurer nos partenaires, donner la bonne information, expliquer les causes. Il y a eu d’autres coups d’État en Afrique, mais le contexte gabonais est différent, la situation est revenue à la normale très rapidement », indique Télesphore Obame Ngomo, ajoutant que Libreville compte sur son voisin pour passer le message dans la région et obtenir la levée des sanctions.
Le choix de Malabo comme première destination n’est pas anodin, alors qu’en leur temps, Omar et Ali Bongo s’étaient rendus en France et en Chine. « Si on décide de gouverner différemment, c’est normal. Certains pays occidentaux n’ont pas salué le changement de pouvoir. Ça aurait été imprudent d’aller les consulter en priorité », indique le porte-parole de la présidence.