La Fédération des Groupements religieux et culturels des Disciples de Cheikh Ahmadou Bamba a été créée en 1968 par Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké, plus connu sous l’appellation de "Gaïndé Fatma". Le saint homme, c’est connu, était un guide tout dévoué aux causes de la formation des jeunes, tant dans l’enseignement religieux que dans les connaissances scientifiques modernes. Serigne Cheikh Mbacké avait ainsi fortement encouragé les jeunes mourides à se former à l’école française, pour acquérir les connaissances scientifiques que l’on y enseignait, tout en restant ancrés dans les vertus des traditions ancestrales, renforcées par une solide formation islamique.
Serigne Cheikh avait fait siennes la Parole de Dieu et les recommandations du Prophète Mohamed (Paix et salut sur lui), qui professent la quête de connaissances jusque dans les horizons les plus lointains, citant la Chine en exemple. Toute sa vie durant, "Gaïndé Fatma" a fait la promotion de la formation des jeunes dans tous les domaines, ce qui l’aura conduit jusqu’à mettre sa fortune et son temps au service des élèves et étudiants.
Lorsqu’il voyageait à travers le monde, il s’enquerrait toujours du sort des étudiants sénégalais dans les pays où il séjournait, les recevait, les encourageait à persévérer dans leurs études, tout en offrant des bourses à ceux d’entre eux qui en avaient besoin. C’est ainsi que des sommités comme les professeurs Cheikh Anta Diop, Saliou Kandji ou encore Abdoulaye Wade ont bénéficié de ses prières, de ses encouragements et de son appui financier pour poursuivre leurs études et améliorer leurs connaissances. Serigne Cheikh était convaincu que le citoyen modèle n’est autre que celui qui est en quête perpétuelle de connaissance et qui met son savoir au service de sa communauté.
C’est pour toutes ces raisons qu’il a créé l’association dénommée «Fédération des Groupements religieux et culturels des Disciples de Cheikh Ahmadou Bamba» conformément au décret 68-08 du 1er mars 1968, complété par le décret 75004 du 16 janvier 1975.
Cette association a pour but, entre autres, de «regrouper les musulmans pour préserver entre eux les liens de solidarité et de fraternité ; d’étudier et de discuter les problèmes religieux, sociaux et culturels ; de contribuer au développement de l’éducation islamique, de l’enseignement général et de la formation professionnelle par la création d’établissements scolaires modernes et l’organisation de cours spéciaux ; de lutter contre toutes influences nuisibles à la formation morale et religieuse des jeunes de la communauté musulmane…».
Ces objectifs ont été comme la raison d’être de Serigne Cheikh "Gaïndé Fatma", et la relance de la Fédération était un impératif pour ses héritiers qui ont décidé de reprendre les choses en main. Ainsi, une conférence de presse a été organisée à cet effet, le 6 avril dernier, au domicile de Serigne Cheikh, sis à la Sicap Rue 10. Les communications ont été faites en ouolof, arabe, français et anglais, afin que nul n’en ignore. Et cela a été une occasion, pour les héritiers de Serigne Cheikh, sous la houlette de Serigne Hassan II Mbacké, d’annoncer et de rappeler la tenue du Magal de Sokhna Fatma, vénérée mère de Serigne Cheikh, qui aura lieu à Thiès, le 12 avril prochain.
De grandes journées religieuses sont également prévues à Dakar, 19 et 20 mai prochain.
Nous y reviendrons…
Serigne Cheikh avait fait siennes la Parole de Dieu et les recommandations du Prophète Mohamed (Paix et salut sur lui), qui professent la quête de connaissances jusque dans les horizons les plus lointains, citant la Chine en exemple. Toute sa vie durant, "Gaïndé Fatma" a fait la promotion de la formation des jeunes dans tous les domaines, ce qui l’aura conduit jusqu’à mettre sa fortune et son temps au service des élèves et étudiants.
Lorsqu’il voyageait à travers le monde, il s’enquerrait toujours du sort des étudiants sénégalais dans les pays où il séjournait, les recevait, les encourageait à persévérer dans leurs études, tout en offrant des bourses à ceux d’entre eux qui en avaient besoin. C’est ainsi que des sommités comme les professeurs Cheikh Anta Diop, Saliou Kandji ou encore Abdoulaye Wade ont bénéficié de ses prières, de ses encouragements et de son appui financier pour poursuivre leurs études et améliorer leurs connaissances. Serigne Cheikh était convaincu que le citoyen modèle n’est autre que celui qui est en quête perpétuelle de connaissance et qui met son savoir au service de sa communauté.
C’est pour toutes ces raisons qu’il a créé l’association dénommée «Fédération des Groupements religieux et culturels des Disciples de Cheikh Ahmadou Bamba» conformément au décret 68-08 du 1er mars 1968, complété par le décret 75004 du 16 janvier 1975.
Cette association a pour but, entre autres, de «regrouper les musulmans pour préserver entre eux les liens de solidarité et de fraternité ; d’étudier et de discuter les problèmes religieux, sociaux et culturels ; de contribuer au développement de l’éducation islamique, de l’enseignement général et de la formation professionnelle par la création d’établissements scolaires modernes et l’organisation de cours spéciaux ; de lutter contre toutes influences nuisibles à la formation morale et religieuse des jeunes de la communauté musulmane…».
Ces objectifs ont été comme la raison d’être de Serigne Cheikh "Gaïndé Fatma", et la relance de la Fédération était un impératif pour ses héritiers qui ont décidé de reprendre les choses en main. Ainsi, une conférence de presse a été organisée à cet effet, le 6 avril dernier, au domicile de Serigne Cheikh, sis à la Sicap Rue 10. Les communications ont été faites en ouolof, arabe, français et anglais, afin que nul n’en ignore. Et cela a été une occasion, pour les héritiers de Serigne Cheikh, sous la houlette de Serigne Hassan II Mbacké, d’annoncer et de rappeler la tenue du Magal de Sokhna Fatma, vénérée mère de Serigne Cheikh, qui aura lieu à Thiès, le 12 avril prochain.
De grandes journées religieuses sont également prévues à Dakar, 19 et 20 mai prochain.
Nous y reviendrons…