Les ex-travailleurs de la Sotrac, Sias et Ama Sénégal ont battu le pavé du Rond-point Jet d'eau au terrain Dieuppeul. Ces ex-agents réclament, depuis plusieurs années, plus de neuf milliards de francs Cfa à l'Etat du Sénégal. Ils ont interpellé le président de la République et son gouvernement mais aussi les autorités religieuses. Ils ont dénoncé une mauvaise politique et le silence coupable des autorités mais comptent surtout mener ce combat au prix de leur vie.
"Cette marche, nous l'avons organisée, cela fait notre énième manifestation et nous souhaitons vraiment que cela soit la dernière pour réclamer les neuf milliards que l'Etat nous doit présentement. 9 milliards 400 millions que l'Etat nous doit , nous les 3 sociétés, Ama Sénégal , Sotrac et Sias.
Cela est dû à une mauvaise volonté de paiement, une mauvaise politique vraiment de cet État parce qu'il n'y a pas de moyens de recours que nous n'avons pas utilisés. Il n'y a pas de moyens légaux qu'on n'a pas utilisés. Et il n'y a pas d'autorités dans ce pays, qu'elles soient politiques, religieuses, culturelles, coutumières, que nous n'avons pas interpellées ni individuellement ni collectivement par rapport à la gravité de la situation, par rapport à l'état macabre de notre effectif mais par rapport à certains manquements et mépris que l'Etat nous manisfeste", a déploré El Hadj Moustapha Diagne, membre du Cadre unitaire Sotrac-Ama Sénégal-Sias.
Aly Saleh
"Cette marche, nous l'avons organisée, cela fait notre énième manifestation et nous souhaitons vraiment que cela soit la dernière pour réclamer les neuf milliards que l'Etat nous doit présentement. 9 milliards 400 millions que l'Etat nous doit , nous les 3 sociétés, Ama Sénégal , Sotrac et Sias.
Cela est dû à une mauvaise volonté de paiement, une mauvaise politique vraiment de cet État parce qu'il n'y a pas de moyens de recours que nous n'avons pas utilisés. Il n'y a pas de moyens légaux qu'on n'a pas utilisés. Et il n'y a pas d'autorités dans ce pays, qu'elles soient politiques, religieuses, culturelles, coutumières, que nous n'avons pas interpellées ni individuellement ni collectivement par rapport à la gravité de la situation, par rapport à l'état macabre de notre effectif mais par rapport à certains manquements et mépris que l'Etat nous manisfeste", a déploré El Hadj Moustapha Diagne, membre du Cadre unitaire Sotrac-Ama Sénégal-Sias.
Aly Saleh