Un nouveau putsch en Afrique? Quelques minutes après l'annonce de de la réélection du président du Gabon Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans, avec 64,27% des suffrages exprimés, des militaires ont annoncé à la télévision l'annulation des élections et la dissolution de "toutes les institutions de la République".
Après avoir constaté "une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos (...) nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place", a déclaré un de ces militaires.
Il dit s'exprimer au nom d'un "Comité de transition et de restauration des institutions" alors que des tirs d'armes automatiques entendus à Libreville, la capitale du pays. En parallèle, les militaires ont également annoncé que les frontières du pays resteront "fermées jusqu'à nouvel ordre"
Couvre-feu et élections truquées?
L'élection s'est déroulée sous tension. Samedi passé, deux heures avant la clôture du scrutin, Albert Ondo Ossa, candidat battu, avait dénoncé des "fraudes orchestrées par le camp Bongo." Il revendiquait déjà la victoire et exhortait Ali Bongo Bongo à "organiser, sans effusion de sang, la passation du pouvoir" sur la base d'un comptage effectué selon lui par ses propres scrutateurs, et sans produire de document à l'appui.
Les résultats officiels ont été égrenés en plein milieu de la nuit sur la télévision d'État sans qu'aucune annonce de l'événement n'ait été faite préalablement.
En plein couvre-feu donc, et alors que l'internet est coupé dans tout le pays, deux mesures décrétées par le gouvernement samedi avant la fermeture des bureaux de vote, afin de parer selon lui à la diffusion "de fausses nouvelles" et à d'éventuelles "violences".
bfmtv
Après avoir constaté "une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos (...) nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place", a déclaré un de ces militaires.
Il dit s'exprimer au nom d'un "Comité de transition et de restauration des institutions" alors que des tirs d'armes automatiques entendus à Libreville, la capitale du pays. En parallèle, les militaires ont également annoncé que les frontières du pays resteront "fermées jusqu'à nouvel ordre"
Couvre-feu et élections truquées?
L'élection s'est déroulée sous tension. Samedi passé, deux heures avant la clôture du scrutin, Albert Ondo Ossa, candidat battu, avait dénoncé des "fraudes orchestrées par le camp Bongo." Il revendiquait déjà la victoire et exhortait Ali Bongo Bongo à "organiser, sans effusion de sang, la passation du pouvoir" sur la base d'un comptage effectué selon lui par ses propres scrutateurs, et sans produire de document à l'appui.
Les résultats officiels ont été égrenés en plein milieu de la nuit sur la télévision d'État sans qu'aucune annonce de l'événement n'ait été faite préalablement.
En plein couvre-feu donc, et alors que l'internet est coupé dans tout le pays, deux mesures décrétées par le gouvernement samedi avant la fermeture des bureaux de vote, afin de parer selon lui à la diffusion "de fausses nouvelles" et à d'éventuelles "violences".
bfmtv