La formation du futur attelage gouvernemental est sur toutes les lèvres. Quelle sera sa configuration? Quels sont les profils qui le composeront ? Quelles seront ses priorités ? Ce sont là les questions qui taraudent les esprits. Observateur avisé et membre de la société civile sénégalaise, Babacar Ba, du Forum du justiciable, souhaite un gouvernement très réduit avec les meilleurs profils possibles.
«Comme tous les sénégalais, nous nous attendons d’abord à un gouvernement très réduit, souligne-t-il. Qu’on puisse fusionner certains départements ministériels. Ça ne sert à rien d’avoir une pléthore de ministères dont certains peuvent être regroupés ». Pour lui, l’accent doit être davantage mis sur la qualité de ces ressources humaines et éviter un gouvernement « partage de gâteau». «Nous voulons un gouvernement de qualité.
Qu’on puisse mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Il ne faut pas nommer des gens parce qu’il a battu campagne ou c’est un allié », prévient-il. politologue, le Pr Moussa Diao plaide pour un gouvernement de 20 ministres au plus, pas trop coloré politique puisqu’on est loin d’un contexte de réélection. «Il faut un gouvernement mixte où les secteurs sont confiés à des gens qui ont les compétences. Cela permet de dégager ces questions de clientèle politique », suggère le professeur de science politique.
Les réformes attendues Les observateurs sont unanimes sur l’urgence d’opérer des réformes pour le renforcement de la démocratie sénégalaise qui a été fortement balafrée par les nombreuses contestations qui ont jalonnés le processus électoral. A ce propos, le Pr Diao propose la mise en place d’une commission qui servira de cadre d’échange pour la majorité et l’opposition sur des questions liées au processus électoral, à la rationalisation des partis politiques, au mode de scrutin des parlementaires et à la séparation des pouvoirs.
«Comme tous les sénégalais, nous nous attendons d’abord à un gouvernement très réduit, souligne-t-il. Qu’on puisse fusionner certains départements ministériels. Ça ne sert à rien d’avoir une pléthore de ministères dont certains peuvent être regroupés ». Pour lui, l’accent doit être davantage mis sur la qualité de ces ressources humaines et éviter un gouvernement « partage de gâteau». «Nous voulons un gouvernement de qualité.
Qu’on puisse mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Il ne faut pas nommer des gens parce qu’il a battu campagne ou c’est un allié », prévient-il. politologue, le Pr Moussa Diao plaide pour un gouvernement de 20 ministres au plus, pas trop coloré politique puisqu’on est loin d’un contexte de réélection. «Il faut un gouvernement mixte où les secteurs sont confiés à des gens qui ont les compétences. Cela permet de dégager ces questions de clientèle politique », suggère le professeur de science politique.
Les réformes attendues Les observateurs sont unanimes sur l’urgence d’opérer des réformes pour le renforcement de la démocratie sénégalaise qui a été fortement balafrée par les nombreuses contestations qui ont jalonnés le processus électoral. A ce propos, le Pr Diao propose la mise en place d’une commission qui servira de cadre d’échange pour la majorité et l’opposition sur des questions liées au processus électoral, à la rationalisation des partis politiques, au mode de scrutin des parlementaires et à la séparation des pouvoirs.