France: soupçonné d'ingérence, l’influenceur anti-occidental Kemi Seba relâché sans poursuite à ce stade

Rédigé par Dakarposte le Jeudi 17 Octobre 2024 à 14:14 modifié le Jeudi 17 Octobre 2024 14:16

L’influenceur anti-occidental béninois Kemi Seba était en garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en France pour des soupçons d'ingérence étrangère. Il a finalement été relâché mercredi 16 octobre sans poursuite à ce stade, a indiqué jeudi le parquet de Paris. Sa garde à vue avait débuté lundi dans l'après-midi. Mais le ministère public précise que « les investigations sur l'infraction d'ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l'enquête préliminaire ».


Kemi Seba est libre. L’influenceur « anti-occident » avait été arrêté lundi à Paris et était interrogé dans les locaux de la Direction générale des services intérieurs (DGSI) pour des faits « d’intelligence avec une puissance étrangère ». Il a été relâché sur décision du parquet. En garde à vue dans les locaux de la DGSI durant près de 50 heures, Kemi Seba a été relâché « sans poursuites », indique le parquet. La garde à vue a été levée mercredi soir.

Néanmoins, l’enquête se poursuit, c’est ce que précise le ministère public : « Les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire. »

Mercredi, lors d’une conférence de presse devant les locaux de la DGSI, l’avocat de Kemi Seba, maître Juan Branco, avait dénoncé l’arrestation « violente » de son client et jugé la situation judiciaire « extrêmement inquiétante ». Notamment car l’avocat estime que les investigations pour « intelligence avec une puissance étrangère » sont rares en France, qu’elles sont dirigées essentiellement contre des fonctionnaires et des militaires.

C’est d’ailleurs la 5ème division du parquet de Paris, précisément la section AC3, spécialisée dans les affaires militaires, qui est chargée de l’affaire Kemi Seba.

Maître Juan Branco dénonçait un dossier vide, sans fondements et affirmait que Kemi Seba n’était entendu et interrogé que sur des déclarations publiques, diffusées et assumées par son client.







































RFI
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