Les électeurs français vont retourner aux urnes le 30 juin pour élire leurs 577 nouveaux députés après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par le Président Emmanuel Macron au début du mois.
Comment se déroule ce scrutin ? Quelles sont les conséquences possibles ? Au premier tour, les électeurs choisiront l'un des candidats en lice dans leur circonscription. Si l'un d'entre eux parvient à obtenir la majorité absolue, il est nommé député. Toutefois, si aucun d'entre eux n'obtient plus de 50 % des voix , un second tour est organisé le 7 juillet. Le candidat ayant obtenu le plus de voix siègera alors à l'Assemblée nationale.
Et pour ce scrutin qui s'annonce serré, plusieurs scénarios sont possibles.
Le premier résultat possible placerait l’alliance libérale d'Emmanuel Macron à la première place, avec une majorité absolue et au moins 289 sièges. Le Président peut alors nommer à nouveau Gabriel Attal Premier ministre et mener son programme sans avoir à négocier avec d’autres partis.
Si aucun parti n’obtient la majorité absolue et qu’aucune coalition au pouvoir n’est formée, cela pourrait conduire à une impasse au sein du gouvernement.
"Dans ce cas, il serait beaucoup plus compliqué de poursuivre des réformes majeures qui feraient avancer la France. Au lieu de cela, nous serions coincés dans une forme de stagnation" explique Alexandre Frambéry-Iacobone, doctorant à l'Université de Bordeaux.
Si un autre parti obtient la majorité absolue, que ce soit le Rassemblement national ou le Nouveau Front populaire, alors le Président devra choisir un Premier ministre au sein la coalition gagnante. Le Premier ministre choisira ensuite ses ministres. C'est ce qu'on appelle la "cohabitation". Pendant cette période, le président français est contraint de jouer un rôle plus discret, mais il conserve néanmoins certains pouvoirs.
"Le président français a alors ce qu'on appelle le "domaine réservé", c'est-à-dire les domaines réservés, qui sont la défense et la politique étrangère, où le gouvernement est un peu plus à l'écart. Alors ce qui relève des affaires européennes n'est plus la politique étrangère telle qu'on la connaît. C'est en grande partie une question de politique intérieure. Il s'agit donc des gouvernements qui décident des affaires européennes" affirme François-Xavier Millet, Professeur de droit public à l'Université des Antilles.
Tout au long de la Ve République qui a commencé en 1958, la France a connu trois cohabitations après la victoire aux élections législatives d'un parti d'opposition.
Comment se déroule ce scrutin ? Quelles sont les conséquences possibles ? Au premier tour, les électeurs choisiront l'un des candidats en lice dans leur circonscription. Si l'un d'entre eux parvient à obtenir la majorité absolue, il est nommé député. Toutefois, si aucun d'entre eux n'obtient plus de 50 % des voix , un second tour est organisé le 7 juillet. Le candidat ayant obtenu le plus de voix siègera alors à l'Assemblée nationale.
Et pour ce scrutin qui s'annonce serré, plusieurs scénarios sont possibles.
Le premier résultat possible placerait l’alliance libérale d'Emmanuel Macron à la première place, avec une majorité absolue et au moins 289 sièges. Le Président peut alors nommer à nouveau Gabriel Attal Premier ministre et mener son programme sans avoir à négocier avec d’autres partis.
Si aucun parti n’obtient la majorité absolue et qu’aucune coalition au pouvoir n’est formée, cela pourrait conduire à une impasse au sein du gouvernement.
"Dans ce cas, il serait beaucoup plus compliqué de poursuivre des réformes majeures qui feraient avancer la France. Au lieu de cela, nous serions coincés dans une forme de stagnation" explique Alexandre Frambéry-Iacobone, doctorant à l'Université de Bordeaux.
Si un autre parti obtient la majorité absolue, que ce soit le Rassemblement national ou le Nouveau Front populaire, alors le Président devra choisir un Premier ministre au sein la coalition gagnante. Le Premier ministre choisira ensuite ses ministres. C'est ce qu'on appelle la "cohabitation". Pendant cette période, le président français est contraint de jouer un rôle plus discret, mais il conserve néanmoins certains pouvoirs.
"Le président français a alors ce qu'on appelle le "domaine réservé", c'est-à-dire les domaines réservés, qui sont la défense et la politique étrangère, où le gouvernement est un peu plus à l'écart. Alors ce qui relève des affaires européennes n'est plus la politique étrangère telle qu'on la connaît. C'est en grande partie une question de politique intérieure. Il s'agit donc des gouvernements qui décident des affaires européennes" affirme François-Xavier Millet, Professeur de droit public à l'Université des Antilles.
Tout au long de la Ve République qui a commencé en 1958, la France a connu trois cohabitations après la victoire aux élections législatives d'un parti d'opposition.