Non contents de l’état de dénuement dans lequel se trouverait leur région, les militants de l’APR originaires du Sénégal oriental ont lancé un avertissement à peine voilé au président Macky Sall lors d’un meeting, samedi 31 octobre, à Saint-Denis, en banlieue parisienne.
Même s’ils se sont fortement mobilisés, même s’ils ont réitéré leur appartenance à l’APR, même s’ils ont peint un tableau reluisant du bilan de mi-mandat du président Sall… les militants de l’APR originaires du Sénégal oriental ont tenu à rappeler au chef de l’Etat ce qui, à leurs yeux, ne saurait être acceptable. « On ne saurait accepter des déserts médicaux dans nos terroirs, on ne saurait accepter que le taux d’électrification du monde rural ne représente que 38%, on ne saurait accepter des abris provisoires à l’école(…), on ne saurait également accepter quelque part au Sénégal oriental, la faim et l’extrême pauvreté. Qu’on soit à Dakar ou à Fongolimbi, il n’y a pas de Sénégalais de seconde zone. La base même de la République, c’est l’égalité en chance. Ainsi donc tous ces facteurs naturels et humains combinés exigent une plus grande attention », a martelé Abdourahame Koїta, président du comité d’organisation du meeting, dans un tonnerre d’applaudissements, signe de l’adhésion de l’assistance à son propos.
En tout cas une plus grande attention des autorités serait nécessaire, car certains militants de l’APR originaires du Sénégal oriental commencent déjà à parler de discrimination. C’est le cas de Souleymane Diallo de la section des Amandiers. « On se sent oublié ! Macky Sall fait ce qu’il peut, mais par rapport aux autres régions, on voit qu’on est discriminé. Ce n’est pas normal, il faut que les politiques se ressaisissent sinon ça ne va pas », a-t-il averti.
Pour rattraper le retard économique dont souffre la région, Lansana Koïta, un autre responsable de l’APR/France, a demandé à Macky Sall de poser des actes concrets pour « améliorer l’accès aux infrastructures de base, notamment l’accès à l’eau potable. Certaines femmes de la région, a-t-il expliqué, se lèvent parfois à quatre heures du matin, parcourent parfois dix kilomètres à pied ou en charrette pour puiser une vingtaine de litres d’eau, une eau qui, malheureusement n’est pas toujours potable. Il faut corriger cela, on est en 2015 », a-t-il déploré ajoutant que sans l’émergence du monde rural, le Plan Sénégal Emergent sera voué à l’échec.
Même s’ils se sont fortement mobilisés, même s’ils ont réitéré leur appartenance à l’APR, même s’ils ont peint un tableau reluisant du bilan de mi-mandat du président Sall… les militants de l’APR originaires du Sénégal oriental ont tenu à rappeler au chef de l’Etat ce qui, à leurs yeux, ne saurait être acceptable. « On ne saurait accepter des déserts médicaux dans nos terroirs, on ne saurait accepter que le taux d’électrification du monde rural ne représente que 38%, on ne saurait accepter des abris provisoires à l’école(…), on ne saurait également accepter quelque part au Sénégal oriental, la faim et l’extrême pauvreté. Qu’on soit à Dakar ou à Fongolimbi, il n’y a pas de Sénégalais de seconde zone. La base même de la République, c’est l’égalité en chance. Ainsi donc tous ces facteurs naturels et humains combinés exigent une plus grande attention », a martelé Abdourahame Koїta, président du comité d’organisation du meeting, dans un tonnerre d’applaudissements, signe de l’adhésion de l’assistance à son propos.
En tout cas une plus grande attention des autorités serait nécessaire, car certains militants de l’APR originaires du Sénégal oriental commencent déjà à parler de discrimination. C’est le cas de Souleymane Diallo de la section des Amandiers. « On se sent oublié ! Macky Sall fait ce qu’il peut, mais par rapport aux autres régions, on voit qu’on est discriminé. Ce n’est pas normal, il faut que les politiques se ressaisissent sinon ça ne va pas », a-t-il averti.
Pour rattraper le retard économique dont souffre la région, Lansana Koïta, un autre responsable de l’APR/France, a demandé à Macky Sall de poser des actes concrets pour « améliorer l’accès aux infrastructures de base, notamment l’accès à l’eau potable. Certaines femmes de la région, a-t-il expliqué, se lèvent parfois à quatre heures du matin, parcourent parfois dix kilomètres à pied ou en charrette pour puiser une vingtaine de litres d’eau, une eau qui, malheureusement n’est pas toujours potable. Il faut corriger cela, on est en 2015 », a-t-il déploré ajoutant que sans l’émergence du monde rural, le Plan Sénégal Emergent sera voué à l’échec.