Cinq semaines après le second tour des élections législatives anticipées qui ont plongé le pays dans le chaos politique sans qu'aucun parti n'obtienne la majorité absolue, la partie d'échecs politique reprend de plus belle
Mardi après-midi, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a envoyé une lettre aux différents chefs de parti, à l'exception du Rassemblement national (RN), parti d'extrême droite, et de la France insoumise (LFI), parti de gauche.
L'objectif : trouver un compromis législatif et mettre en place une coalition gouvernementale.
Cette feuille de route mentionne six points majeurs, dont l'assainissement des finances publiques, un sujet sensible après que la Commission européenne a réprimandé la France pour avoir enfreint les règles budgétaires de l'UE en juin.
Le temps presse, car le plan budgétaire de la France doit être présenté aux députés de l'Assemblée nationale avant le début du mois d'octobre.
C'est pourquoi M. Macron et son parti s'empressent d'établir une majorité pour nommer le nouveau Premier ministre du pays.
Le Nouveau Front populaire, la coalition de gauche qui a remporté le plus grand nombre de sièges lors des élections anticipées, a proposé Lucie Castets, fonctionnaire à la Ville de Paris et économiste de formation.
Toutefois, Emmanuel Macron a rejeté cette nomination, ce qui a suscité de vives réactions car, historiquement, le Premier ministre doit être issu du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges au Parlement.[
Mardi après-midi, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a envoyé une lettre aux différents chefs de parti, à l'exception du Rassemblement national (RN), parti d'extrême droite, et de la France insoumise (LFI), parti de gauche.
L'objectif : trouver un compromis législatif et mettre en place une coalition gouvernementale.
Cette feuille de route mentionne six points majeurs, dont l'assainissement des finances publiques, un sujet sensible après que la Commission européenne a réprimandé la France pour avoir enfreint les règles budgétaires de l'UE en juin.
Le temps presse, car le plan budgétaire de la France doit être présenté aux députés de l'Assemblée nationale avant le début du mois d'octobre.
C'est pourquoi M. Macron et son parti s'empressent d'établir une majorité pour nommer le nouveau Premier ministre du pays.
Le Nouveau Front populaire, la coalition de gauche qui a remporté le plus grand nombre de sièges lors des élections anticipées, a proposé Lucie Castets, fonctionnaire à la Ville de Paris et économiste de formation.
Toutefois, Emmanuel Macron a rejeté cette nomination, ce qui a suscité de vives réactions car, historiquement, le Premier ministre doit être issu du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges au Parlement.[