L’épouse de l’ancien ministre des Finances et du Budget Moustapha Bâ devrait être entendue par la Dic dans le cadre de l’enquête sur le décès de son mari, survenu officiellement le 4 novembre à Paris. L’Observateur, qui donne l’information dans son édition de ce lundi, ne précise pas la date et l’heure du rendez-vous fixé à la dame. «Sa convocation est sur la table du patron de la Dic», s’est borné le journal. Dans la même édition, le quotidien du Groupe futurs médias détaille en revanche les circonstances dans lesquelles la veuve a appris la disparition de son époux.
Durant la deuxième quinzaine d’octobre, rembobine L’Observateur, la femme du défunt ministre décide de se rendre en France où séjournait son mari. Elle était intriguée. Moustapha Bâ ne répondait pas depuis quelques jours à ses appels et Sms. Pourtant, reprend le journal, «son époux avait l’habitude de donner régulièrement de ses nouvelles à sa famille, surtout lorsqu’il était à l’étranger». D’anciens collègues du dernier ministre des Finances sous Macky Sall, repris par les médias juste après l’annonce de la terrible nouvelle, ont déclaré avoir essuyé le même silence en essayant de contacter ce dernier durant la même période.
Madame Bâ s’envolera pour la France en compagnie «d’un proche de la famille». Celui-ci serait un médecin, mais L’Observateur indique ne pouvoir «confirmer l’information» relative à la profession du concerné. «Sur place, rapporte la même source, les deux se sont rendus directement à l’hôtel où le ministre avait ses habitudes. Si sa descente à l’hôtel est confirmée par [la présence de] ses bagages, aucune trace de Moustapha n’a cependant été trouvée. La seule indication utile à se recherche a été qu’il avait demandé à se rendre à une pharmacie à proximité. C’est là que prend forme l’hypothèse du malaise.»
D’après la version largement reprise par les médias, Moustapha Bâ aurait eu un malaise en se rendant à la pharmacie. Transporté à l’hôpital, il aurait plongé pendant quelques jours dans le coma avant de décéder le 4 novembre. «Même la date de décès reste à confirmer», freine une source judiciaire reprise par L’Observateur. Mystère.
C’est après de longs et angoissants jours de recherches que la veuve de Moustapha Bâ apprend que son mari aurait «succombé après une hospitalisation dans une structure de soin parisienne», souligne le titre du Groupe futurs médias. «C’est une femme dévastée et épuisée par ces jours de recherches qui se retrouvera confrontée à l’identification de son époux», souffle L’Observateur.
Un médecin conclura à une mort naturelle. La dépouille sera acheminée à Dakar samedi. Munie du certificat de genre de mort délivré en France, la famille avait prévu d’inhumer l’ancien ministre ce dimanche à Nioro. Elle devra patienter. Le procureur de la République, qui l’avait demandée, ayant conclu que l’autopsie du corps de Moustapha Bâ révèle des éléments qui laissent penser que sa mort n’est pas naturelle. La Dic est chargée d’enquêter sur cette affaire.
seneweb
Durant la deuxième quinzaine d’octobre, rembobine L’Observateur, la femme du défunt ministre décide de se rendre en France où séjournait son mari. Elle était intriguée. Moustapha Bâ ne répondait pas depuis quelques jours à ses appels et Sms. Pourtant, reprend le journal, «son époux avait l’habitude de donner régulièrement de ses nouvelles à sa famille, surtout lorsqu’il était à l’étranger». D’anciens collègues du dernier ministre des Finances sous Macky Sall, repris par les médias juste après l’annonce de la terrible nouvelle, ont déclaré avoir essuyé le même silence en essayant de contacter ce dernier durant la même période.
Madame Bâ s’envolera pour la France en compagnie «d’un proche de la famille». Celui-ci serait un médecin, mais L’Observateur indique ne pouvoir «confirmer l’information» relative à la profession du concerné. «Sur place, rapporte la même source, les deux se sont rendus directement à l’hôtel où le ministre avait ses habitudes. Si sa descente à l’hôtel est confirmée par [la présence de] ses bagages, aucune trace de Moustapha n’a cependant été trouvée. La seule indication utile à se recherche a été qu’il avait demandé à se rendre à une pharmacie à proximité. C’est là que prend forme l’hypothèse du malaise.»
D’après la version largement reprise par les médias, Moustapha Bâ aurait eu un malaise en se rendant à la pharmacie. Transporté à l’hôpital, il aurait plongé pendant quelques jours dans le coma avant de décéder le 4 novembre. «Même la date de décès reste à confirmer», freine une source judiciaire reprise par L’Observateur. Mystère.
C’est après de longs et angoissants jours de recherches que la veuve de Moustapha Bâ apprend que son mari aurait «succombé après une hospitalisation dans une structure de soin parisienne», souligne le titre du Groupe futurs médias. «C’est une femme dévastée et épuisée par ces jours de recherches qui se retrouvera confrontée à l’identification de son époux», souffle L’Observateur.
Un médecin conclura à une mort naturelle. La dépouille sera acheminée à Dakar samedi. Munie du certificat de genre de mort délivré en France, la famille avait prévu d’inhumer l’ancien ministre ce dimanche à Nioro. Elle devra patienter. Le procureur de la République, qui l’avait demandée, ayant conclu que l’autopsie du corps de Moustapha Bâ révèle des éléments qui laissent penser que sa mort n’est pas naturelle. La Dic est chargée d’enquêter sur cette affaire.
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