Un homme, qui souffrait selon son avocate d’une pathologie mentale lourde, est mort mardi au commissariat de police de Bagneux (Hauts-de-Seine) durant une garde à vue, a indiqué mercredi le parquet de Nanterre. Le décès de cet homme de 34 ans est « survenu dans l’après-midi du mardi 10 décembre au cours d’une mesure de garde à vue débutée dimanche pour infractions à la législation sur les stupéfiants dans les locaux du commissariat de Bagneux », a-t-on précisé de même source.
« Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête en recherche des causes de la mort, confiée à l’IGPN », a-t-il ajouté, précisant qu’une autopsie a été réalisée mercredi matin et que des examens complémentaires ont été ordonnés.
Ces demandes ont été faites « pour parfaire les premiers résultats qui tendent à exclure l’intervention d’un tiers et préciser la cause exacte du décès », explique le parquet. La garde à vue du trentenaire avait été suspendue lundi en raison d’un premier malaise et l’homme avait brièvement été hospitalisé, avant qu’elle ne soit reprise, ont indiqué des sources concordantes.
« Le défunt a fait l’objet de plusieurs examens médicaux le 9 et le 10 décembre, somatiques et psychiatrique au regard de la mesure de curatelle dont il faisait l’objet, réalisés dans différents établissements hospitaliers, qui ont chaque fois confirmé la compatibilité de son état avec la mesure de garde-à-vue en cours », a indiqué le parquet.
Sa famille, représentée par Me Marie-Alix Canu-Bernard et Me Agnès Lowenstein, « va évidemment porter plainte », a déclaré Me Lowenstein, sans préciser à ce stade la qualification précise de la plainte. Selon elle, l’homme souffrait d' »une pathologie mentale lourde » et était « sous curatelle renforcée ». « Cela soulève une question majeure sur l’absence de coopération entre santé et justice et sur la manière dont sont traitées les personnes vulnérables par les services de police », a asséné l’avocate.
rewmi
« Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête en recherche des causes de la mort, confiée à l’IGPN », a-t-il ajouté, précisant qu’une autopsie a été réalisée mercredi matin et que des examens complémentaires ont été ordonnés.
Ces demandes ont été faites « pour parfaire les premiers résultats qui tendent à exclure l’intervention d’un tiers et préciser la cause exacte du décès », explique le parquet. La garde à vue du trentenaire avait été suspendue lundi en raison d’un premier malaise et l’homme avait brièvement été hospitalisé, avant qu’elle ne soit reprise, ont indiqué des sources concordantes.
« Le défunt a fait l’objet de plusieurs examens médicaux le 9 et le 10 décembre, somatiques et psychiatrique au regard de la mesure de curatelle dont il faisait l’objet, réalisés dans différents établissements hospitaliers, qui ont chaque fois confirmé la compatibilité de son état avec la mesure de garde-à-vue en cours », a indiqué le parquet.
Sa famille, représentée par Me Marie-Alix Canu-Bernard et Me Agnès Lowenstein, « va évidemment porter plainte », a déclaré Me Lowenstein, sans préciser à ce stade la qualification précise de la plainte. Selon elle, l’homme souffrait d' »une pathologie mentale lourde » et était « sous curatelle renforcée ». « Cela soulève une question majeure sur l’absence de coopération entre santé et justice et sur la manière dont sont traitées les personnes vulnérables par les services de police », a asséné l’avocate.
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