L'avocat Robert Bourgi a dépassé les plafonds annuels de financement politique en offrant 15.000 euros aux mouvements politiques de François Fillon et Nicolas Sarkozy en 2014 et 2015.
La générosité de Robert Bourgi ne joue pas seulement des torts à François Fillon. L'avocat, exposé par l'affaire des costumes du candidat Les Républicains à l'élection présidentielle, a été condamné vendredi à 2.500 euros d'amende et un mois de prison avec sursis, selon les informations du Journal du dimanche et de Mediapart. En cause : un dépassement des plafonds annuels de financement politique.
Des dons trop généreux. Robert Bourgi a offert 7.500 euros à chacune des deux formations de droite en 2014 comme en 2015, l'UMP de Nicolas Sarkozy et Force républicaine, le mouvement de François Fillon. Ces dons étaient deux fois supérieurs au plafond fixé en 2013. Face à la multiplication des micro-partis pour attirer les financements, la loi avait défini une limite de 7.500 euros par an, en tout et pour tout.
Une condamnation inédite. Entendu dans l'enquête sur des soupçons de trafic d'influence de François Fillon, Robert Bourgi s'était également distingué en relatant des échanges de mallettes d'argent dans le cadre de la Françafrique. Selon Mediapart, il est le premier condamné pour dépassement des plafonds depuis la réforme de 2013. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
La générosité de Robert Bourgi ne joue pas seulement des torts à François Fillon. L'avocat, exposé par l'affaire des costumes du candidat Les Républicains à l'élection présidentielle, a été condamné vendredi à 2.500 euros d'amende et un mois de prison avec sursis, selon les informations du Journal du dimanche et de Mediapart. En cause : un dépassement des plafonds annuels de financement politique.
Des dons trop généreux. Robert Bourgi a offert 7.500 euros à chacune des deux formations de droite en 2014 comme en 2015, l'UMP de Nicolas Sarkozy et Force républicaine, le mouvement de François Fillon. Ces dons étaient deux fois supérieurs au plafond fixé en 2013. Face à la multiplication des micro-partis pour attirer les financements, la loi avait défini une limite de 7.500 euros par an, en tout et pour tout.
Une condamnation inédite. Entendu dans l'enquête sur des soupçons de trafic d'influence de François Fillon, Robert Bourgi s'était également distingué en relatant des échanges de mallettes d'argent dans le cadre de la Françafrique. Selon Mediapart, il est le premier condamné pour dépassement des plafonds depuis la réforme de 2013. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});