« Je prends la décision de quitter le gouvernement », annonce Nicolas Hulot après avoir confié qu’il se sentait « tout seul à la manœuvre » sur les enjeux environnementaux au sein du gouvernement. Une décision qu’il n’avait pas annoncée en amont à Emmanuel Macron et Edouard Philippe, qui ont découvert l’information à la radio. Le ministre de la Transition écologique a confié qu’il craignait, s’il avait prévenu le président et le premier ministre, qu’ils ne le convainquent de rester au gouvernement. « C’est une décision d’honnêteté et de responsabilité », a-t-il déclaré.
La force des lobbys
« Le premier ministre, le président de la République ont été pendant ces quatorze mois à mon égard d’une affection, d’une loyauté et d’une fidélité à toute épreuve », a confié le ministre, mais malgré cela, le gouvernement n’a pas su donner la priorité aux enjeux environnementaux, a-t-il plaidé.
« Peut-être n’ai-je pas su convaincre. Peut-être n’ai-je pas les codes », a déclaré le ministre. « J’ai un peu d’influence, je n’ai pas de pouvoir. » Hulot a évoqué la réunion de lundi à l'Elysée avec les chasseurs, où il a découvert la force d’un lobby. « C’est symptomatique de la présence des lobbys dans les cercles du pouvoir », précise-t-il.
La force des lobbys
« Le premier ministre, le président de la République ont été pendant ces quatorze mois à mon égard d’une affection, d’une loyauté et d’une fidélité à toute épreuve », a confié le ministre, mais malgré cela, le gouvernement n’a pas su donner la priorité aux enjeux environnementaux, a-t-il plaidé.
« Peut-être n’ai-je pas su convaincre. Peut-être n’ai-je pas les codes », a déclaré le ministre. « J’ai un peu d’influence, je n’ai pas de pouvoir. » Hulot a évoqué la réunion de lundi à l'Elysée avec les chasseurs, où il a découvert la force d’un lobby. « C’est symptomatique de la présence des lobbys dans les cercles du pouvoir », précise-t-il.