La France a un nouveau Premier ministre. Après de très longues réflexions et de nombreuses pistes, Emmanuel Macron a finalement décidé de nommer Michel Barnier à la tête du gouvernement. Un homme de droite donc, avec une longue expérience à la fois en France et en Europe. Son profil avait été évoqué dès l'été, mais sans que cela aille plus loin. Michel Barnier avait toutefois fait passer le message qu'il était disponible, tout en restant en retrait.
Son curriculum vitae est long. Engagé depuis 50 ans en politique, il a déjà connu presque toutes les fonctions : ministre des Affaires étrangères, de l'Agriculture, député, sénateur, commissaire européen, et plus récemment négociateur du complexe accord sur le Brexit. Il ne manquait que la mention chef du gouvernement. C'est désormais chose faite.
« Cette nomination intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, le président s'est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement », a fait savoir l'Élysée.
Michel Barnier cochait plusieurs cases essentielles pour le chef de l'État : plus d'ambition présidentielle affichée. Il s'avérait donc moins menaçant pour les ambitieux du camp macroniste. Il est une figure politique avec une identité à la fois européenne et conservatrice, qui ne devrait braquer ni l'aile gauche du camp présidentiel, ni Les Républicains, ni le Rassemblement National, arbitre assumé d'une nomination penchant à droite.
Le nouveau Premier ministre va donc devoir trouver une équipe pour gouverner susceptible d'échapper à la censure parlementaire. Quelles personnalités politiques et issues de quels partis seront désignées ? Ce sera la suite du feuilleton politique actuel français. Les premières réactions à la nomination de Michel Barnier laissent entrevoir ce que pourrait être ce gouvernement de coalition.
RFi
Son curriculum vitae est long. Engagé depuis 50 ans en politique, il a déjà connu presque toutes les fonctions : ministre des Affaires étrangères, de l'Agriculture, député, sénateur, commissaire européen, et plus récemment négociateur du complexe accord sur le Brexit. Il ne manquait que la mention chef du gouvernement. C'est désormais chose faite.
« Cette nomination intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, le président s'est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement », a fait savoir l'Élysée.
Michel Barnier cochait plusieurs cases essentielles pour le chef de l'État : plus d'ambition présidentielle affichée. Il s'avérait donc moins menaçant pour les ambitieux du camp macroniste. Il est une figure politique avec une identité à la fois européenne et conservatrice, qui ne devrait braquer ni l'aile gauche du camp présidentiel, ni Les Républicains, ni le Rassemblement National, arbitre assumé d'une nomination penchant à droite.
Le nouveau Premier ministre va donc devoir trouver une équipe pour gouverner susceptible d'échapper à la censure parlementaire. Quelles personnalités politiques et issues de quels partis seront désignées ? Ce sera la suite du feuilleton politique actuel français. Les premières réactions à la nomination de Michel Barnier laissent entrevoir ce que pourrait être ce gouvernement de coalition.
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