Emmanuel Macron avait promis mardi après-midi un chef de gouvernement « dans les 48 heures ». C'est finalement ce jeudi, « plutôt quand Emmanuel Macron sera de retour de Pologne » que la nomination devrait survenir. Voilà ce qu'indiquait hier une source au sein de l'exécutif. Et on apprend ce jeudi midi que le président va « écourter » sa visite en Pologne et rentrera « en début de soirée », selon son entourage.
Le président français est arrivé en fin de matinée à Varsovie où il a déposé une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle, qui jeune capitaine, fut détaché en 1919 en Pologne, tout juste redevenue indépendante. Après 1945, il a aussi été le premier chef d'État occidental à s'y rendre, en 1967, en plein glacis soviétique. Emmanuel Macron s'est ensuite rendu chez le Premier ministre Donald Tusk pour un entretien bilatéral suivi d'un déjeuner de travail, consacré à l'aide à l'Ukraine, avant une rencontre avec le président Andrzej Duda et une visite du musée de l'Insurrection de Varsovie. Le président français a réaffirmé la nécessité d'une paix « soutenable » en Ukraine pour une sécurité « durable » en Europe.
Peser à l'international
S'il a perdu la main sur la situation politique en France depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin, Emmanuel Macron reste déterminé à peser sur la scène internationale, notent les observateurs. Avant cette visite à Varsovie, il y a eu la rencontre avec le président élu américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, comme pour imposer la France et les Européens dans de futures négociations.
Sur le plan intérieur, Emmanuel Macron a-t-il arrêté son choix pour le successeur de Michel Barnier ? Un parlementaire proche du président avoue son ignorance et estime que « c'est le secret le mieux gardé de la République ».
La machine à pronostics
Une incertitude qui relance la machine à pronostics ? De nombreux signaux semblaient ouvrir la voie au centriste François Bayrou. Le maire de Pau a été reçu par Emmanuel Macron en tête-à-tête deux fois en quelques jours. Selon un participant à la réunion organisée à l'Élysée avec les chefs de partis, il était souriant, sûr de lui mardi soir... Est-il toujours dans la course ?
Ses concurrents souvent cités, Sébastien Lecornu, Catherine Vautrin, reprennent-ils du poil de la bête ? Ou Emmanuel Macron cherche-t-il une option plus à même de satisfaire les socialistes en vue d'un accord de non-censure ? L'hypothèse Cazeneuve peut-elle renaître sur le fil ? Ou un candidat surprise peut-il émerger ? La réponse est dans la tête d'Emmanuel Macron.
Rfi
Le président français est arrivé en fin de matinée à Varsovie où il a déposé une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle, qui jeune capitaine, fut détaché en 1919 en Pologne, tout juste redevenue indépendante. Après 1945, il a aussi été le premier chef d'État occidental à s'y rendre, en 1967, en plein glacis soviétique. Emmanuel Macron s'est ensuite rendu chez le Premier ministre Donald Tusk pour un entretien bilatéral suivi d'un déjeuner de travail, consacré à l'aide à l'Ukraine, avant une rencontre avec le président Andrzej Duda et une visite du musée de l'Insurrection de Varsovie. Le président français a réaffirmé la nécessité d'une paix « soutenable » en Ukraine pour une sécurité « durable » en Europe.
Peser à l'international
S'il a perdu la main sur la situation politique en France depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin, Emmanuel Macron reste déterminé à peser sur la scène internationale, notent les observateurs. Avant cette visite à Varsovie, il y a eu la rencontre avec le président élu américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, comme pour imposer la France et les Européens dans de futures négociations.
Sur le plan intérieur, Emmanuel Macron a-t-il arrêté son choix pour le successeur de Michel Barnier ? Un parlementaire proche du président avoue son ignorance et estime que « c'est le secret le mieux gardé de la République ».
La machine à pronostics
Une incertitude qui relance la machine à pronostics ? De nombreux signaux semblaient ouvrir la voie au centriste François Bayrou. Le maire de Pau a été reçu par Emmanuel Macron en tête-à-tête deux fois en quelques jours. Selon un participant à la réunion organisée à l'Élysée avec les chefs de partis, il était souriant, sûr de lui mardi soir... Est-il toujours dans la course ?
Ses concurrents souvent cités, Sébastien Lecornu, Catherine Vautrin, reprennent-ils du poil de la bête ? Ou Emmanuel Macron cherche-t-il une option plus à même de satisfaire les socialistes en vue d'un accord de non-censure ? L'hypothèse Cazeneuve peut-elle renaître sur le fil ? Ou un candidat surprise peut-il émerger ? La réponse est dans la tête d'Emmanuel Macron.
Rfi