Une faillite du système. C’est l’analyse que fait le porteur de voix, «Fou Malade» sur la situation très tendue que connait actuellement la Maison d’arrêt de Rebeuss en proie à une mutinerie hier, occasionnant 1 mort et plus de quarante blessés chez les matons et chez les détenus. A en croire le rappeur, cette situation doit vite changer pour prévenir un autre drame similaire.
«On ne peut continuer sur cette lancée. Toutes les prisons ont été construites par les colons. Si on retrouve aussi autant de jeunes dans nos prisons, cela veut dire que notre système a failli, parce que nous n’avons pu leur donner des emplois», fulmine le rappeur qui avait déploré, auparavant, le transfèrement de trois prisonniers, de Dakar à la Maison d'arrêt et de correction de Thiès.
En proie au surpeuplement carcéral, les détenus de Rebeuss, en entamant une grève de la faim, veulent protester contre les longues détentions, et les conditions de séjour qu’ils jugent inhumaines. Fou malade estime que ces détenus sont bien dans leurs droits.
«Les autorités devaient anticiper parce qu’il y a eu trois grèves de la faim. Ils ne demandent qu’à être jugés. Cela veut dire qu’ils ne réclament aucun privilège. Cette mutinerie pose le problème de l’équité de la justice dans notre pays», indique-t-il dans le journal Le Quotdien.
Auteur: seneweb
«On ne peut continuer sur cette lancée. Toutes les prisons ont été construites par les colons. Si on retrouve aussi autant de jeunes dans nos prisons, cela veut dire que notre système a failli, parce que nous n’avons pu leur donner des emplois», fulmine le rappeur qui avait déploré, auparavant, le transfèrement de trois prisonniers, de Dakar à la Maison d'arrêt et de correction de Thiès.
En proie au surpeuplement carcéral, les détenus de Rebeuss, en entamant une grève de la faim, veulent protester contre les longues détentions, et les conditions de séjour qu’ils jugent inhumaines. Fou malade estime que ces détenus sont bien dans leurs droits.
«Les autorités devaient anticiper parce qu’il y a eu trois grèves de la faim. Ils ne demandent qu’à être jugés. Cela veut dire qu’ils ne réclament aucun privilège. Cette mutinerie pose le problème de l’équité de la justice dans notre pays», indique-t-il dans le journal Le Quotdien.
Auteur: seneweb