Selon L’Observateur, cette initiative s’inscrit dans le prolongement de l’enquête sur l’utilisation des 740 milliards de FCFA mobilisés durant la crise sanitaire. Les deux ex-ministres sont cités dans les rapports de la Cour des comptes, qui pointent des irrégularités majeures : décaissements non justifiés, marchés fictifs et paiements sans contrepartie effective.
Mansour Faye, ancien ministre du Développement communautaire, et Moustapha Diop, ex-ministre du Développement industriel, seront prochainement auditionnés par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice. Avant cela, le Bureau de l’Assemblée nationale, suivi de la Conférence des présidents, devrait entériner la procédure dès cette semaine. La Commission des lois sera ensuite chargée de préparer les sessions plénières prévues pour le début de la semaine prochaine.
Cette première vague d’accusations pourrait s’étendre. Le Procureur général Mbacké Fall a confirmé que les dossiers de cinq anciens ministres ont déjà été transmis à l’Assemblée, mais qu’une mise en accusation ne peut avoir lieu qu’après adoption d’une résolution parlementaire.
Outre les ministères de Mansour Faye et Moustapha Diop, d’autres départements — notamment ceux de la Santé, des Mines, de la Femme ou encore du Développement communautaire — sont mentionnés dans huit rapports d’audit.
Le Soleil
Mansour Faye, ancien ministre du Développement communautaire, et Moustapha Diop, ex-ministre du Développement industriel, seront prochainement auditionnés par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice. Avant cela, le Bureau de l’Assemblée nationale, suivi de la Conférence des présidents, devrait entériner la procédure dès cette semaine. La Commission des lois sera ensuite chargée de préparer les sessions plénières prévues pour le début de la semaine prochaine.
Cette première vague d’accusations pourrait s’étendre. Le Procureur général Mbacké Fall a confirmé que les dossiers de cinq anciens ministres ont déjà été transmis à l’Assemblée, mais qu’une mise en accusation ne peut avoir lieu qu’après adoption d’une résolution parlementaire.
Outre les ministères de Mansour Faye et Moustapha Diop, d’autres départements — notamment ceux de la Santé, des Mines, de la Femme ou encore du Développement communautaire — sont mentionnés dans huit rapports d’audit.
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