La machine judiciaire ne s’arrête plus. Après une première vague d’enquêtes tambour battant sur la gestion controversée des fonds Covid-19, une nouvelle saison s’ouvre pour la Division des investigations criminelles (DIC). Dans son édition du lundi 28 avril 2025, L’Observateur révèle que, sur saisine du parquet financier, les enquêteurs de la DIC ont été officiellement chargés de faire toute la lumière sur une gestion nébuleuse des finances publiques couvrant la période 2019-2024.
Selon les informations exclusives de L’Observateur, cette offensive judiciaire, estampillée “deuxième saison”, vise spécifiquement des pratiques douteuses attribuées à plusieurs hauts fonctionnaires ayant occupé des postes stratégiques sous l’ancien régime. Une réunion technique de haut niveau a d’ailleurs été programmée dès le début de la semaine, pour aligner les magistrats spécialisés et les enquêteurs sur les contours opérationnels de cette vaste enquête.
Le ton est donné : près d’une dizaine de hauts cadres de l’État ouvriront le bal des auditions. Au cœur de la tempête judiciaire : les conclusions accablantes du rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière durant les cinq dernières années du régime précédent. Ce document explosif, rappelle L’Observateur, a révélé de graves “discordances” sur les chiffres de la dette publique, des anomalies criantes dans la gestion des projets financés par l’État et des tirages sur ressources extérieures volontairement minimisés dans les bilans adressés aux partenaires internationaux.
Pis encore : des dépôts bancaires de l’État mal gérés, une dette bancaire contractée en dehors du circuit budgétaire et sciemment dissimulée aux comptes publics, viennent noircir un tableau déjà bien chargé. Un “carnage financier”, selon les termes très durs employés par le Premier ministre Ousmane Sonko en septembre 2024, qui avait ouvertement accusé l’ancien gouvernement d’avoir falsifié des chiffres pour masquer l’ampleur
Dakaractu.com
Selon les informations exclusives de L’Observateur, cette offensive judiciaire, estampillée “deuxième saison”, vise spécifiquement des pratiques douteuses attribuées à plusieurs hauts fonctionnaires ayant occupé des postes stratégiques sous l’ancien régime. Une réunion technique de haut niveau a d’ailleurs été programmée dès le début de la semaine, pour aligner les magistrats spécialisés et les enquêteurs sur les contours opérationnels de cette vaste enquête.
Le ton est donné : près d’une dizaine de hauts cadres de l’État ouvriront le bal des auditions. Au cœur de la tempête judiciaire : les conclusions accablantes du rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière durant les cinq dernières années du régime précédent. Ce document explosif, rappelle L’Observateur, a révélé de graves “discordances” sur les chiffres de la dette publique, des anomalies criantes dans la gestion des projets financés par l’État et des tirages sur ressources extérieures volontairement minimisés dans les bilans adressés aux partenaires internationaux.
Pis encore : des dépôts bancaires de l’État mal gérés, une dette bancaire contractée en dehors du circuit budgétaire et sciemment dissimulée aux comptes publics, viennent noircir un tableau déjà bien chargé. Un “carnage financier”, selon les termes très durs employés par le Premier ministre Ousmane Sonko en septembre 2024, qui avait ouvertement accusé l’ancien gouvernement d’avoir falsifié des chiffres pour masquer l’ampleur
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