Dans une CAN 2024 estampillée "des surprises", la finale Nigeria - Côte d'Ivoire a quand même un goût de normalité retrouvée. Exit les outsiders d'Afrique du Sud et de RD Congo que personne n'avait vu venir... La trophée se jouera entre deux favoris annoncés et poids lourds du continent.
Le Nigeria aborde en spécialiste la huitième finale de son histoire, pour trois victoires. Mais la dernière remonte à plus de 10 ans (2013). La Côte d'Ivoire, elle, a l'avantage du terrain dans cette CAN qu'elle organise, et peut compter désormais sur le soutien de tout un pays, après toutes les émotions fortes qu'elle a causées aux supporters.
Quasi éliminés après l'humiliation face à la Guinée équatoriale (4-0), les Ivoiriens ont été repêchés parmi les meilleurs troisièmes. Sous la houlette d'Emerse Faé, qui a remplacé Jean-Louis Gasset, les Éléphants ont renversé le Sénégal (1-1, 5 t.a.b. à 4) et le Mali (2-1 a.p.) en marquant à chaque fois dans les derniers instants. En demies, ils ont maîtrisé leur sujet pour battre la RD Congo (1-0), avec un but de Sébastien Haller, de retour de blessure.
Ramener la Coupe à la maison ou la garder ?
Mais personne n'a plus remporté la Coupe d'Afrique à la maison depuis l'Égypte en 2006, contre les Éléphants d'Emerse Faé, alors joueur (0-0, 4-2 t.a.b.). Celui qui est désormais sélectionneur en est conscient, mais il y croit : "On a une belle opportunité pour garder la Coupe à la maison. C'est très difficile de remporter la CAN à la maison. On est à 90 minutes de cette opportunité."
Le Nigeria avait remporté chez lui sa première étoile en 1980, mais avait pleuré à Lagos en 2000 contre le Cameroun (2-2, 4-3 t.a.b.). Cette fois, les Super Eagles se sont débarrassés de leur bête noire en huitièmes de finale.
José Peseiro, le sélectionneur du Nigeria, ne s'inquiète pas trop d'une ambiance hostile dans le stade d'Ébimpé : "Ce sera une finale dans une belle atmosphère. Le stade sera rempli. Les deux équipes veulent gagner. Nous sommes heureux d'être arrivés là. Jusque-là les garçons font un travail formidable mais nous voulons gagner."
"En 14 matches, nous n'avons perdu qu'un. Nous voulons juste gagner la Coupe. Une finale en Afrique, c'est très spécial", complète le sélectionneur.
"On sait à qui on a à faire"
Et parmi les matches remportés par le Nigeria durant cette CAN, il y en a un qui a dû être analysé sous toutes ses coutures. Le deuxième match de la phase de poules, contre…. la Côte d'Ivoire. Un match très intense, un jeu aux transitions rapides, où Victor Osimhen s'est illustré, provoquant un penalty, transformé par le capitaine Ekong, qui a offert la victoire aux Super Eagles (1-0).
"Le fait que le Nigeria nous ait battu, c'est bien. On sait déjà à qui on a affaire", prévient Faé. "La principale leçon, c'est qu'il faut s'attendre à tout. On l'avait préparé en se basant sur leurs précédents matches en 4-2 4 et finalement ils ont joué en 5-4-1. Ça nous avait beaucoup perturbé. Il faut se focaliser sur ce qu'on veut mettre en place et être prêt à réagir au dispositif tactique en face."
Et d'annoncer sa tactique : "On va se concentrer pour bien commencer le match puis être patient et les avoir à l'usure." Comme dans leurs précédents matches de cette CAN, souvent remportés dans les derniers instants.
De son côté, Peseiro a le succès modeste : "Nous ne sommes pas favoris. C'est du 50/50." Avec un mot pour le travail de son homologue ivoirien : "Je veux féliciter Emerse Faé qui a pris l'équipe en main et l'a emmené jusque là".
"Un jeu d'équipe"
Pour cette finale, les stars de chaque équipe seront présentes. Emerse Faé se réjouit du retour de "Haller et Adingra, deux joueurs qui apportent beaucoup" et qu'il qualifie même "d'armes de destruction massive". Malgré tout, il explique la renaissance de son équipe par "la cohésion du groupe" : "Je n'ai rien inventé. L'important, c'est le groupe. Tout le monde se sent important."
C'est un peu le même son de cloche chez les Super Eagles, où Victor Osimhen attire les projecteurs, à juste titre. "Osimhen s'est battu dans tous les matches. Il ne s'est pas comporté comme une star, il a été attaquant, défenseur, il était à tous les postes", loue son sélectionneur. Mais Peseiro met surtout en avant la force du collectif : "Un match c'est un jeu d'équipe, une seule personne ne peut pas tout faire. Il le sait, nous le savons et ça permet de créer un esprit d'équipe".
Cette finale de la CAN, comme le décrit si bien Sébastien Haller : "C'est un objectif qui est plus grand que chacun d'entre nous."
Le Nigeria aborde en spécialiste la huitième finale de son histoire, pour trois victoires. Mais la dernière remonte à plus de 10 ans (2013). La Côte d'Ivoire, elle, a l'avantage du terrain dans cette CAN qu'elle organise, et peut compter désormais sur le soutien de tout un pays, après toutes les émotions fortes qu'elle a causées aux supporters.
Quasi éliminés après l'humiliation face à la Guinée équatoriale (4-0), les Ivoiriens ont été repêchés parmi les meilleurs troisièmes. Sous la houlette d'Emerse Faé, qui a remplacé Jean-Louis Gasset, les Éléphants ont renversé le Sénégal (1-1, 5 t.a.b. à 4) et le Mali (2-1 a.p.) en marquant à chaque fois dans les derniers instants. En demies, ils ont maîtrisé leur sujet pour battre la RD Congo (1-0), avec un but de Sébastien Haller, de retour de blessure.
Ramener la Coupe à la maison ou la garder ?
Mais personne n'a plus remporté la Coupe d'Afrique à la maison depuis l'Égypte en 2006, contre les Éléphants d'Emerse Faé, alors joueur (0-0, 4-2 t.a.b.). Celui qui est désormais sélectionneur en est conscient, mais il y croit : "On a une belle opportunité pour garder la Coupe à la maison. C'est très difficile de remporter la CAN à la maison. On est à 90 minutes de cette opportunité."
Le Nigeria avait remporté chez lui sa première étoile en 1980, mais avait pleuré à Lagos en 2000 contre le Cameroun (2-2, 4-3 t.a.b.). Cette fois, les Super Eagles se sont débarrassés de leur bête noire en huitièmes de finale.
José Peseiro, le sélectionneur du Nigeria, ne s'inquiète pas trop d'une ambiance hostile dans le stade d'Ébimpé : "Ce sera une finale dans une belle atmosphère. Le stade sera rempli. Les deux équipes veulent gagner. Nous sommes heureux d'être arrivés là. Jusque-là les garçons font un travail formidable mais nous voulons gagner."
"En 14 matches, nous n'avons perdu qu'un. Nous voulons juste gagner la Coupe. Une finale en Afrique, c'est très spécial", complète le sélectionneur.
"On sait à qui on a à faire"
Et parmi les matches remportés par le Nigeria durant cette CAN, il y en a un qui a dû être analysé sous toutes ses coutures. Le deuxième match de la phase de poules, contre…. la Côte d'Ivoire. Un match très intense, un jeu aux transitions rapides, où Victor Osimhen s'est illustré, provoquant un penalty, transformé par le capitaine Ekong, qui a offert la victoire aux Super Eagles (1-0).
"Le fait que le Nigeria nous ait battu, c'est bien. On sait déjà à qui on a affaire", prévient Faé. "La principale leçon, c'est qu'il faut s'attendre à tout. On l'avait préparé en se basant sur leurs précédents matches en 4-2 4 et finalement ils ont joué en 5-4-1. Ça nous avait beaucoup perturbé. Il faut se focaliser sur ce qu'on veut mettre en place et être prêt à réagir au dispositif tactique en face."
Et d'annoncer sa tactique : "On va se concentrer pour bien commencer le match puis être patient et les avoir à l'usure." Comme dans leurs précédents matches de cette CAN, souvent remportés dans les derniers instants.
De son côté, Peseiro a le succès modeste : "Nous ne sommes pas favoris. C'est du 50/50." Avec un mot pour le travail de son homologue ivoirien : "Je veux féliciter Emerse Faé qui a pris l'équipe en main et l'a emmené jusque là".
"Un jeu d'équipe"
Pour cette finale, les stars de chaque équipe seront présentes. Emerse Faé se réjouit du retour de "Haller et Adingra, deux joueurs qui apportent beaucoup" et qu'il qualifie même "d'armes de destruction massive". Malgré tout, il explique la renaissance de son équipe par "la cohésion du groupe" : "Je n'ai rien inventé. L'important, c'est le groupe. Tout le monde se sent important."
C'est un peu le même son de cloche chez les Super Eagles, où Victor Osimhen attire les projecteurs, à juste titre. "Osimhen s'est battu dans tous les matches. Il ne s'est pas comporté comme une star, il a été attaquant, défenseur, il était à tous les postes", loue son sélectionneur. Mais Peseiro met surtout en avant la force du collectif : "Un match c'est un jeu d'équipe, une seule personne ne peut pas tout faire. Il le sait, nous le savons et ça permet de créer un esprit d'équipe".
Cette finale de la CAN, comme le décrit si bien Sébastien Haller : "C'est un objectif qui est plus grand que chacun d'entre nous."