Qu’à cela ne tienne, beaucoup de sénégalais comptent sur eux pour assurer la gestion des affaires publiques et prendre en charge les destinées de ce pays. Du moins jusqu’à une période encore récente. Mais aujourd’hui, à quelque quatre mois de la présidentielle, Karim est absent et Idy est silencieux.
Or, entre absence et silence, il est difficile de parler de leadership au sens propre du terme. Surtout en politique. Tout indique en effet que tous les deux ont du mal à assumer leur statut d’opposant contre Macky Sall.
Idy par exemple, incarne un statut hybride qui n’en fait plus un allié mais qui n’en fait pas pour autant un vrai opposant. Nous exprimons, par là, le sentiment de certains sénégalais qui auraient aimé les voir beaucoup plus présents et surtout assumer ces rôles d’opposant par rapport, notamment, aux nombreuses difficultés auxquelles les sénégalais se trouvent confrontés. Or, on n’entend aucun d’eux dans les débats publics. Karim n’est pas encore de retour au Sénégal et Idy fait comme s’il n’était pas là.
Le fils de Wade est encore en ‘’exil’’ au Qatar. Et malgré les promesses des uns et des autres quant à son retour jugé ‘’imminent’’, il reste dans ce pays sans aucune explication aux sénégalais. Beaucoup d’ailleurs, dans les rangs du parti, ne comprennent pas cette posture. Et on est en droit de se demander s’il sera de retour avant la présidentielle malgré les assurances de ses partisans.
Des situations qui ont des ressemblances en cela que l’impression qui se dégage est que ces leaders, consciemment ou non, arrangent, par leurs postures et leurs comportements, la majorité. Pourtant, ils ont tout le potentiel pour beaucoup plus assumer leurs statuts d’opposant. Surtout dans un contexte où le principal opposant Ousmane Sonko est encore incertain.
C’est dommage d’ailleurs de délaisser ou de ne pas occuper un terrain très riche dans une élection particulièrement ouverte où le Président de la République sortant n’est pas candidat. Nous n’avons jamais compris ses modus operandi. Ils s’apparentent à des suicides politiques, avec Karim qui est pris dans les mailles d’un ‘’protocole’’ de Qatar dont on ne comprend rien et de Idrissa Seck qui est parti rejoindre Macky alors qu’il était le chef de l’opposition. Depuis, il ne cesse de tergiverser. Et a fini par ne plus comprendre.
Les ‘’fils’’ de Wade ont ainsi un potentiel qu’ils n’exploitent pas. Un énorme gâchis politique qui va davantage profiter à l’opposition qu’au pouvoir.
Nous osons espérer que ces leaders ne s’inscrivent pas dans une logique de suicide politique qui les confineraient dans un rôle de faiseurs de rois obligés de soutenir d’autres.
rewmi
Or, entre absence et silence, il est difficile de parler de leadership au sens propre du terme. Surtout en politique. Tout indique en effet que tous les deux ont du mal à assumer leur statut d’opposant contre Macky Sall.
Idy par exemple, incarne un statut hybride qui n’en fait plus un allié mais qui n’en fait pas pour autant un vrai opposant. Nous exprimons, par là, le sentiment de certains sénégalais qui auraient aimé les voir beaucoup plus présents et surtout assumer ces rôles d’opposant par rapport, notamment, aux nombreuses difficultés auxquelles les sénégalais se trouvent confrontés. Or, on n’entend aucun d’eux dans les débats publics. Karim n’est pas encore de retour au Sénégal et Idy fait comme s’il n’était pas là.
Le fils de Wade est encore en ‘’exil’’ au Qatar. Et malgré les promesses des uns et des autres quant à son retour jugé ‘’imminent’’, il reste dans ce pays sans aucune explication aux sénégalais. Beaucoup d’ailleurs, dans les rangs du parti, ne comprennent pas cette posture. Et on est en droit de se demander s’il sera de retour avant la présidentielle malgré les assurances de ses partisans.
Des situations qui ont des ressemblances en cela que l’impression qui se dégage est que ces leaders, consciemment ou non, arrangent, par leurs postures et leurs comportements, la majorité. Pourtant, ils ont tout le potentiel pour beaucoup plus assumer leurs statuts d’opposant. Surtout dans un contexte où le principal opposant Ousmane Sonko est encore incertain.
C’est dommage d’ailleurs de délaisser ou de ne pas occuper un terrain très riche dans une élection particulièrement ouverte où le Président de la République sortant n’est pas candidat. Nous n’avons jamais compris ses modus operandi. Ils s’apparentent à des suicides politiques, avec Karim qui est pris dans les mailles d’un ‘’protocole’’ de Qatar dont on ne comprend rien et de Idrissa Seck qui est parti rejoindre Macky alors qu’il était le chef de l’opposition. Depuis, il ne cesse de tergiverser. Et a fini par ne plus comprendre.
Les ‘’fils’’ de Wade ont ainsi un potentiel qu’ils n’exploitent pas. Un énorme gâchis politique qui va davantage profiter à l’opposition qu’au pouvoir.
Nous osons espérer que ces leaders ne s’inscrivent pas dans une logique de suicide politique qui les confineraient dans un rôle de faiseurs de rois obligés de soutenir d’autres.
rewmi