Madiambal Diagne, parent d’élève par ailleurs actionnaire dans le Groupe scolaire Yavuz Selim, a déploré la décision prise par l’Etat du Sénégal d’accéder à la demande du gouvernement turc. Un gouvernement qui avait, en effet, demandé de faire fermer les écoles ouvertes par le mouvement de l’Imam Fethullah Gülen dans les 170 pays à travers le monde. L’Etat du Sénégal, après une pression du gouvernement turc, avait pris sur lui de sauver la scolarité des 3000 élèves dudit groupe, avant de finir par céder, ce jeudi 8 décembre 2016.
Patron du groupe “Avenir communication”, M. Diagne a dénoncé cette décision transmise au ministère de l'Enseignement par le ministre de l'Intérieur. «Cette décision prise n'est pas conforme aux engagements pris par l'Etat devant le khalife général des Mourides. Sur 170 pays hébergeant des écoles de Yavuz Selim, seul le Sénégal et 4 pays, dont la Guinée et la Gambie, ont accepté de se plier à la volonté de l'Etat turc. Cela n'est pas légal, ni normal. On accuse l'école d'être en complicité avec Gülen et Cie contre l'Etat turc. Nous leur demandons de nous montrer les preuves de ce qu'on reproche au Groupe Yavuz Selim. L'école et un des meilleurs établissements d’enseignement du pays. Si le gouvernement turc veut s'investir dans l'éducation au Sénégal pourquoi vouloir mettre la main sur des école déjà bâties et gérées? Pourquoi un Etat peut-il se permettre de confisquer une école privée construite dans un autre pays ? Pourquoi ne pas investir dans les autres établissements du pays ?”, s’est interrogé Madiambal Diagne qui dit ne pas cautionner la décision de l'Etat du Sénégal.
“Le gouvernement du Sénégal a décidé de fermer les écoles. Il n'y a pas encore de décision écrite. Nous attendons que l'Etat nous notifie cela. Et nous allons engager des poursuites. Pour l'heure, un pool d'avocats est constitué. Il est composé, entre autres, de Mes Boucounta Diallo, Assane Dioma Ndiaye...La Cour suprême sera saisie pour casser cette décision. Si cette décision passe, on va assister à un changement des enseignants et du personnel. Un tel fait risque, à coup sûr, d'entraîner des perturbations en pleine année scolaire”, avertit M. Diagne.
Auteur: Seneweb.com
Patron du groupe “Avenir communication”, M. Diagne a dénoncé cette décision transmise au ministère de l'Enseignement par le ministre de l'Intérieur. «Cette décision prise n'est pas conforme aux engagements pris par l'Etat devant le khalife général des Mourides. Sur 170 pays hébergeant des écoles de Yavuz Selim, seul le Sénégal et 4 pays, dont la Guinée et la Gambie, ont accepté de se plier à la volonté de l'Etat turc. Cela n'est pas légal, ni normal. On accuse l'école d'être en complicité avec Gülen et Cie contre l'Etat turc. Nous leur demandons de nous montrer les preuves de ce qu'on reproche au Groupe Yavuz Selim. L'école et un des meilleurs établissements d’enseignement du pays. Si le gouvernement turc veut s'investir dans l'éducation au Sénégal pourquoi vouloir mettre la main sur des école déjà bâties et gérées? Pourquoi un Etat peut-il se permettre de confisquer une école privée construite dans un autre pays ? Pourquoi ne pas investir dans les autres établissements du pays ?”, s’est interrogé Madiambal Diagne qui dit ne pas cautionner la décision de l'Etat du Sénégal.
“Le gouvernement du Sénégal a décidé de fermer les écoles. Il n'y a pas encore de décision écrite. Nous attendons que l'Etat nous notifie cela. Et nous allons engager des poursuites. Pour l'heure, un pool d'avocats est constitué. Il est composé, entre autres, de Mes Boucounta Diallo, Assane Dioma Ndiaye...La Cour suprême sera saisie pour casser cette décision. Si cette décision passe, on va assister à un changement des enseignants et du personnel. Un tel fait risque, à coup sûr, d'entraîner des perturbations en pleine année scolaire”, avertit M. Diagne.
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