Mesdames, Messieurs,
Chers amis du secteur privé indien,
Je voudrais vous saluer tous et vous remercier vivement pour votre participation à ce forum avec le Sénégal, en marge du 3e Sommet Inde-Afrique.
J’ai tenu à prendre part personnellement à cette rencontre pour exprimer toute l’attention que j’accorde à l’investissement privé entre nos deux pays.
L’Inde et le Sénégal ont des relations politiques anciennes et confiantes, et une coopération économique officielle vieille de plus de 40 ans, dotée d’un cadre juridique adéquat.
De plus, nos deux pays sont des démocraties stables, qui pratiquent les règles du marché et de la libre entreprise comme facteurs de croissance et de développement.
Au Sénégal, nous avons lancé depuis février 2014 une nouvelle stratégie de développement économique et social avec le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Nous cherchons, dans cette nouvelle dynamique de progrès, à faire du Sénégal un pays émergent à l’horizon 2035 avec une croissance annuelle moyenne de 7%.
Le PSE repose sur les secteurs stratégiques de l’agriculture, des infrastructures, de l’énergie, des mines, du tourisme, des Tic et de l’habitat.
Chacun de ces secteurs offre des opportunités d’affaires, dont certains peuvent être réalisés à travers un partenariat public- privé.
Je me limiterai ici à trois secteurs. Le Directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux reviendra plus largement sur les opportunités du PSE.
Premièrement, l’agriculture : nous avons lancé un vaste Programme national pour l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017, avec l’appui de la coopération indienne. Mais nous avons besoin de mécaniser davantage notre agriculture pour une production à grande échelle et la transformation des produits locaux avec des équipements adaptés au monde rural.
Deuxièmement, les infrastructures, y compris l’habitat : Dans ce secteur, nous portons nos efforts sur la densification du réseau routier avec plus de 30 projets ; la modernisation de du chemin de fer entre le Sénégal et le Mali, sur 1200 km ; la réalisation d’une ligne de train rapide sur 45 km, entre Dakar et un nouvel aéroport international en cours de finition.
En matière d’infrastructures, je dois préciser que nous avons une expérience réussie d’autoroute à péage, en partenariat public-privé. Et nous sommes déjà en chantier pour réaliser une autre autoroute sur 115 km, en collaboration avec une entreprise chinoise.
Sur le volet portuaire, nous sommes en partenariat avec une compagnie des Emirats Arabes Unis, DP World, pour réaliser un nouveau port ultra moderne, capable d’accueillir des navires de dernière génération. Ce nouveau port sera jumelé à une Zone économique spéciale que développera le même partenaire.
Enfin, sur le volet habitat, où nous avons une forte demande, nous développons une ville nouvelle à une trentaine de km de Dakar. Le site est en plein chantier. Il comprendra toutes les facilités, comme le Centre international de conférences déjà opérationnel et un parc industriel en construction. Et le site est déjà desservi par une autoroute.
Une société indienne figure d’ailleurs parmi les constructeurs de cette nouvelle ville.
Je voudrais vous assurer que le Sénégal est une destination dynamique, ouverte à tous, sans exception, et en toute transparence.
J’insiste sur le fait que c’est toute l’Afrique qui est aujourd’hui en phase de croissance. Et il n’y a aucun risque particulier à y investir. Ceux qui hésitent encore à venir faire des affaires en Afrique vont certainement le regretter dans quelques années.
Le Sénégal est bien placé dans cette nouvelle dynamique. Moi qui vous parle, je suis le 4e Président du Sénégal depuis notre indépendance. Nous n’avons jamais connu de coup d’état et nous pratiquons une démocratie pluraliste et apaisée, comme en Inde. Et nous sommes disposés à travailler avec vous sur l’ensemble des opportunités du Plan Sénégal Emergent.
Je sais que certains d’entre sont actifs au Sénégal depuis plusieurs années, notamment dans le domaine des phosphates et de l’industrie automobile, entre autres.
Je voudrais vous encourager tous à suivre les pas de ces pionniers, parce que c’est le bon moment. Car il y a un dicton de chez nous qui dit : « Ku yeex niakk » (le retardataire perd) !
Alors, nous vous donnons tous rendez-vous au Sénégal pour un partenariat mutuellement bénéfique.
Merci de votre attention.
Chers amis du secteur privé indien,
Je voudrais vous saluer tous et vous remercier vivement pour votre participation à ce forum avec le Sénégal, en marge du 3e Sommet Inde-Afrique.
J’ai tenu à prendre part personnellement à cette rencontre pour exprimer toute l’attention que j’accorde à l’investissement privé entre nos deux pays.
L’Inde et le Sénégal ont des relations politiques anciennes et confiantes, et une coopération économique officielle vieille de plus de 40 ans, dotée d’un cadre juridique adéquat.
De plus, nos deux pays sont des démocraties stables, qui pratiquent les règles du marché et de la libre entreprise comme facteurs de croissance et de développement.
Au Sénégal, nous avons lancé depuis février 2014 une nouvelle stratégie de développement économique et social avec le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Nous cherchons, dans cette nouvelle dynamique de progrès, à faire du Sénégal un pays émergent à l’horizon 2035 avec une croissance annuelle moyenne de 7%.
Le PSE repose sur les secteurs stratégiques de l’agriculture, des infrastructures, de l’énergie, des mines, du tourisme, des Tic et de l’habitat.
Chacun de ces secteurs offre des opportunités d’affaires, dont certains peuvent être réalisés à travers un partenariat public- privé.
Je me limiterai ici à trois secteurs. Le Directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux reviendra plus largement sur les opportunités du PSE.
Premièrement, l’agriculture : nous avons lancé un vaste Programme national pour l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017, avec l’appui de la coopération indienne. Mais nous avons besoin de mécaniser davantage notre agriculture pour une production à grande échelle et la transformation des produits locaux avec des équipements adaptés au monde rural.
Deuxièmement, les infrastructures, y compris l’habitat : Dans ce secteur, nous portons nos efforts sur la densification du réseau routier avec plus de 30 projets ; la modernisation de du chemin de fer entre le Sénégal et le Mali, sur 1200 km ; la réalisation d’une ligne de train rapide sur 45 km, entre Dakar et un nouvel aéroport international en cours de finition.
En matière d’infrastructures, je dois préciser que nous avons une expérience réussie d’autoroute à péage, en partenariat public-privé. Et nous sommes déjà en chantier pour réaliser une autre autoroute sur 115 km, en collaboration avec une entreprise chinoise.
Sur le volet portuaire, nous sommes en partenariat avec une compagnie des Emirats Arabes Unis, DP World, pour réaliser un nouveau port ultra moderne, capable d’accueillir des navires de dernière génération. Ce nouveau port sera jumelé à une Zone économique spéciale que développera le même partenaire.
Enfin, sur le volet habitat, où nous avons une forte demande, nous développons une ville nouvelle à une trentaine de km de Dakar. Le site est en plein chantier. Il comprendra toutes les facilités, comme le Centre international de conférences déjà opérationnel et un parc industriel en construction. Et le site est déjà desservi par une autoroute.
Une société indienne figure d’ailleurs parmi les constructeurs de cette nouvelle ville.
Je voudrais vous assurer que le Sénégal est une destination dynamique, ouverte à tous, sans exception, et en toute transparence.
J’insiste sur le fait que c’est toute l’Afrique qui est aujourd’hui en phase de croissance. Et il n’y a aucun risque particulier à y investir. Ceux qui hésitent encore à venir faire des affaires en Afrique vont certainement le regretter dans quelques années.
Le Sénégal est bien placé dans cette nouvelle dynamique. Moi qui vous parle, je suis le 4e Président du Sénégal depuis notre indépendance. Nous n’avons jamais connu de coup d’état et nous pratiquons une démocratie pluraliste et apaisée, comme en Inde. Et nous sommes disposés à travailler avec vous sur l’ensemble des opportunités du Plan Sénégal Emergent.
Je sais que certains d’entre sont actifs au Sénégal depuis plusieurs années, notamment dans le domaine des phosphates et de l’industrie automobile, entre autres.
Je voudrais vous encourager tous à suivre les pas de ces pionniers, parce que c’est le bon moment. Car il y a un dicton de chez nous qui dit : « Ku yeex niakk » (le retardataire perd) !
Alors, nous vous donnons tous rendez-vous au Sénégal pour un partenariat mutuellement bénéfique.
Merci de votre attention.