Le ministre sénégalais de l’Industrie et des Mines a octroyé un permis d’exploration aurifère à la société Bassari Resources Limited. Avec ce permis, cette société australienne cotée en bourse va pouvoir se lancer à fond, jusqu’à la phase d’exploitation de son gisement d’un million d’onces à Makabingui, dans la région de Kédougou.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le contenu du permis d’exploration n’a pas été formulé pour déplaire aux propriétaires de Bassari Resources. D’une durée de cinq ans, il est en effet renouvelable une ou plusieurs fois, pour des périodes n’excédant pas cinq ans. Mais, ce qui réjouit le plus les propriétaires de la société, qui en parlent avec satisfaction, c’est que leur société a obtenu beaucoup d’avantages. D’abord, le permis prévoit la création d’une société d’exploitation dans laquelle le gouvernement du Sénégal aura une participation non contributive de 10%. Ce qui offre à Bassari Resources un certain nombre d’exemptions fiscales pour une période de trois ans. On peut citer, entre autres, l’exonération des taxes à l’exportation, la taxe sur la valeur ajoutée, les taxes foncières, et les taxes sur les services ainsi que l’impôt de base à payer par les employeurs de Bassari.
En échange du permis, Bassari Resources versera une redevance de 5% sur l’ensemble de l’or vendu, sur une base trimestrielle, et investira 100 000 dollars US dans le développement social de la région pendant le pré-développement et 0,5% des ventes d’or, lorsque le projet tournera à plein régime. En outre, les dépenses d’exploration engagées par Bassari seront présentées aux autorités sénégalaises et seront classées comme des dettes contractées par la société d’exploitation nouvellement constituée. Ces dépenses seront remboursables conformément à la Convention sur l’exploitation minière. Une autre clause de ce permis : le projet contribuera également, à hauteur de 150 000 dollars US par an, à la formation et au développement des capacités des Sénégalais dans le secteur minier.
Le projet Makabingui est riche d’un million d’onces d’or contenu dans 11,9 millions de tonnes de ressources à 2,6g/t d’or, soit 336 000 onces d’or indiqué dans 2,6 Mt à 4g/t et 669 000 onces d’or inféré dans 9,3 Mt à 2,2g/t, selon les estimations de Bassari Resources. La première étape de développement du projet sera une mine à ciel ouvert pour accéder à des fosses de haute qualité comprenant 180 000 onces. Les opérations minières ouvertes seront étendues à des ressources plus profondes, et pourraient inclure des opérations souterraines, tandis que d’autres ouvertures devraient être développées. On estime le taux de traitement annuel à 300 000 tonnes pour une production annuelle moyenne de 50 000 onces.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le contenu du permis d’exploration n’a pas été formulé pour déplaire aux propriétaires de Bassari Resources. D’une durée de cinq ans, il est en effet renouvelable une ou plusieurs fois, pour des périodes n’excédant pas cinq ans. Mais, ce qui réjouit le plus les propriétaires de la société, qui en parlent avec satisfaction, c’est que leur société a obtenu beaucoup d’avantages. D’abord, le permis prévoit la création d’une société d’exploitation dans laquelle le gouvernement du Sénégal aura une participation non contributive de 10%. Ce qui offre à Bassari Resources un certain nombre d’exemptions fiscales pour une période de trois ans. On peut citer, entre autres, l’exonération des taxes à l’exportation, la taxe sur la valeur ajoutée, les taxes foncières, et les taxes sur les services ainsi que l’impôt de base à payer par les employeurs de Bassari.
En échange du permis, Bassari Resources versera une redevance de 5% sur l’ensemble de l’or vendu, sur une base trimestrielle, et investira 100 000 dollars US dans le développement social de la région pendant le pré-développement et 0,5% des ventes d’or, lorsque le projet tournera à plein régime. En outre, les dépenses d’exploration engagées par Bassari seront présentées aux autorités sénégalaises et seront classées comme des dettes contractées par la société d’exploitation nouvellement constituée. Ces dépenses seront remboursables conformément à la Convention sur l’exploitation minière. Une autre clause de ce permis : le projet contribuera également, à hauteur de 150 000 dollars US par an, à la formation et au développement des capacités des Sénégalais dans le secteur minier.
Le projet Makabingui est riche d’un million d’onces d’or contenu dans 11,9 millions de tonnes de ressources à 2,6g/t d’or, soit 336 000 onces d’or indiqué dans 2,6 Mt à 4g/t et 669 000 onces d’or inféré dans 9,3 Mt à 2,2g/t, selon les estimations de Bassari Resources. La première étape de développement du projet sera une mine à ciel ouvert pour accéder à des fosses de haute qualité comprenant 180 000 onces. Les opérations minières ouvertes seront étendues à des ressources plus profondes, et pourraient inclure des opérations souterraines, tandis que d’autres ouvertures devraient être développées. On estime le taux de traitement annuel à 300 000 tonnes pour une production annuelle moyenne de 50 000 onces.