Souffrant d'une lourde pathologie cardiaque, Bibo Bourgi ne verra pas l'hôpital George Pompidou de Paris. Le 13 avril, la Commission des Nations Unies sur le droit commercial demandait à l'Etat du Sénégal de "prendre toute les dispositions pour lui permettre d'aller se faire soigner en France et ce dans un délai de 20 jours. La Cndci avait enjoint une autorisation valable pour séjour de 30 jours, renouvelable en fonction de l'évolution de l'Etat de santé de l’intéressé". L'Etat du Sénégal n'a pas donné suite à cette demande qui expire aujourd'hui. Pis, vingt quatre heures avant l'expiration du délai, un tribunal de Dakar rend une décision ordonnant la saisie des appartements de l'immeuble Eden Rock appartenant à Bibo. Une décision à laquelle Me Baboucar Cissé, un des conseils de l'homme d'affaires, annonce qu'il va faire appel, selon L'Observateur.
Le journal avance que la nouvelle tournure du dossier laisse croire que la Cndci va confier le dossier au Conseil de sécurité de l'Onu. Un nouveau bras de fer qui risque de faire couler beaucoup d'encre et de salive. Surtout que le dossier s'est invité au parlement européen. Pervenche Beres, députée européenne s'est prononcé sur l'affaire, demandant à l'Etat du Sénégal de respecter l'injonction du tribunal arbitral des Nations-Unies. Le Sénégal, ajoute-t-elle, doit se plier à la décision rendue par le Tribunal arbitral car il a signé des accords internationales et ces accords lui imposent à en respecter les chartes. La parlementaire a invité ainsi les autorités françaises pour qu'elles "interviennent à nouveau pour demander aux autorités sénégalaises de permettre à Bibo Bourgi d’être soigné en France".
Des demandes qui sonnent dans les oreilles des autorités de Dakar comme une ingérence. En effet, vingt quatre heures après la demande de la Cndci, le ministre sénégalais de la Justice est monté au créneau pour dénoncer ce qu'il qualifie d'inacceptable. "Le Sénégal ne peut pas recevoir d'injonction de quelque nature que ce soit d'une instance arbitrale qui n'a pas aucune compétence pour se prononcer sur l'exécution d'une peine définitivement prononcée par la Cour suprême du Sénégal et réaffirmée par rejet de la requête en rabat d'arrêt formée contre cette décision", a martelé Sidiki Kaba. C'est dire que l'affaire est donc loin de connaitre son épilogue.
Le journal avance que la nouvelle tournure du dossier laisse croire que la Cndci va confier le dossier au Conseil de sécurité de l'Onu. Un nouveau bras de fer qui risque de faire couler beaucoup d'encre et de salive. Surtout que le dossier s'est invité au parlement européen. Pervenche Beres, députée européenne s'est prononcé sur l'affaire, demandant à l'Etat du Sénégal de respecter l'injonction du tribunal arbitral des Nations-Unies. Le Sénégal, ajoute-t-elle, doit se plier à la décision rendue par le Tribunal arbitral car il a signé des accords internationales et ces accords lui imposent à en respecter les chartes. La parlementaire a invité ainsi les autorités françaises pour qu'elles "interviennent à nouveau pour demander aux autorités sénégalaises de permettre à Bibo Bourgi d’être soigné en France".
Des demandes qui sonnent dans les oreilles des autorités de Dakar comme une ingérence. En effet, vingt quatre heures après la demande de la Cndci, le ministre sénégalais de la Justice est monté au créneau pour dénoncer ce qu'il qualifie d'inacceptable. "Le Sénégal ne peut pas recevoir d'injonction de quelque nature que ce soit d'une instance arbitrale qui n'a pas aucune compétence pour se prononcer sur l'exécution d'une peine définitivement prononcée par la Cour suprême du Sénégal et réaffirmée par rejet de la requête en rabat d'arrêt formée contre cette décision", a martelé Sidiki Kaba. C'est dire que l'affaire est donc loin de connaitre son épilogue.