Le technicien de la CREI a été libéré par le juge d’instruction conformément aux dispositions de l’article 127 bis du code de procédure pénale qui dispose qu’en matière délictuel (sauf les cas de détournement de deniers publics), le détenu doit être libéré d’office au bout de six mois.
Il se retrouve que Abou Adolphe Dia obéit à cette condition car il est en prison depuis le 9 mars derniers. Son mandat de dépôt a expiré le 9 septembre passé.
Accusé d’avoir transmis les secrets des délibérations de la CREI, Abou Adolphe Dia a été inculpé pour association de malfaiteurs, corruption, concussion, atteinte à l’administration de la justice, cession abusive de données, collecte de données informatiques et collecte frauduleuse de données personnelles.
Placé sous mandat de dépôt le 9 mars 2015, il a toujours clamé son innocence en laissant entendre qu’il a juste enregistré une partie des débats d’audience dans le but de les réécouter une fois, chez lui.
D’ailleurs, même l’avocat Me Seydou Diagne à qui il aurait fourni les informations selon l’enquête, l’a catégoriquement nié.
L’avocat de l’inculpé, Me Gaël Bâ a introduit à deux reprises une demande de liberté provisoire mais, toutes les deux ont été rejetées.