Face aux journalistes sénégalais à qui il a accordé un entretien, le président Alpha Condé s'est prononcé sur l'éventualité de l'adoption d'une nouvelle Constitution qui fait actuellement débat en Guinée. Selon le chef de l'État guinéen, il faut laisser au peuple guinéen le soin de décider. “Le président de la République est le principal garant des institutions. Maintenant, la souveraineté d'un peuple appartient au peuple. Donc, seul, le peuple peut décider. Quelqu'un ne peut pas se mettre à la place du peuple. Moi, j'observe, mais je suis le principal garant de la défense des institutions. Ce qu'on oublie, c'est que la souveraineté appartient au peuple et seule la volontaire populaire s'impose à tout le monde. En tant que démocrate, c'est mon point de vue. Je laisse les gens débattre, il revient au peuple guinéen de dire s'il veut changer de constitution ou pas...C'est le droit du peuple guinéen. Moi, j'observe et j'écoute. Mais il n'appartient à personne de nier au peuple de Guinée le droit d'adopter une Constitution qu'elle veut”, fait-il observer.
"S'il y a modification de la Constitution, il n'y aura pas de troisième mandat ou pas...La France en est à la cinquième république. Quand on est passé de la quatrième république à la cinquième république, il y a eu troisième mandat ou pas ? Non. C'est une nouvelle république. C'est tout ! mais moi, pour le moment, je pense que le débat est ouvert. Le débat doit être libre. On ne doit pas empêcher à quelqu'un d'avoir un débat. Chacun est libre de défendre sa position, mais en dernière analyse, il reviendra au peuple guinéen de trancher", a répondu le chef de l'État guinéen à la question de savoir si une nouvelle constitution balisait la voie à un troisième mandat.
Dakaractu
"S'il y a modification de la Constitution, il n'y aura pas de troisième mandat ou pas...La France en est à la cinquième république. Quand on est passé de la quatrième république à la cinquième république, il y a eu troisième mandat ou pas ? Non. C'est une nouvelle république. C'est tout ! mais moi, pour le moment, je pense que le débat est ouvert. Le débat doit être libre. On ne doit pas empêcher à quelqu'un d'avoir un débat. Chacun est libre de défendre sa position, mais en dernière analyse, il reviendra au peuple guinéen de trancher", a répondu le chef de l'État guinéen à la question de savoir si une nouvelle constitution balisait la voie à un troisième mandat.
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