La méfiance affichée de Donald Trump pour les services de renseignement américains crée un malaise parmi les agents en poste, et au Congrès.
Le président élu a balayé les accusations de piratage du parti républicain par Moscou, alors que la CIA affirme détenir des informations sérieuses sur ce sujet. Un rapport a été diligenté par Barack Obama, les élus ont été tenus au courant.
Lorsque Donald Trump qualifie de « ridicules » les rapports de la CIA, c’est tout le milieu du renseignement américain qui se sent visé, et se demande comment travailler avec un président qui les dénigre. « Les mêmes agences affirmaient que Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive », ajoute le président élu, pour justifier son mépris. Donald Trump n’assiste d’ailleurs pas au quotidien aux réunions sur la Sécurité nationale.
« J’y vais quand j’en ressens le besoin ! Si quelque chose change, on n’a qu’à m’appeler, je suis disponible dans la minute. Je suis une personne intelligente.
Je n’ai pas besoin qu’on me répète chaque jour les mêmes choses, pendant les huit prochaines années. Je n’ai pas besoin de ça ! », a déclaré Donald Trump.
Un président, qui n’assiste pas aux réunions, ne lit pas les rapports, et dénigre le travail de ceux qui ont consacré des années à l’étude des dossiers. L’objectif est atteint, Donald Trump a réussi à semer la panique à Washington.
ors d’un entretien accordé samedi à la chaîne Fox News et diffusé dimanche, Donald Trump a évoqué le remplacement prochain des responsables des agences de renseignement. Mais c’est toute la communauté qui ressent un malaise, et plus largement tous les fonctionnaires. Un élu inquiet compare les premiers pas du président Trump au comportement paranoïaque de Richard Nixon, qui démissionna en 1974.
Le président élu a balayé les accusations de piratage du parti républicain par Moscou, alors que la CIA affirme détenir des informations sérieuses sur ce sujet. Un rapport a été diligenté par Barack Obama, les élus ont été tenus au courant.
Lorsque Donald Trump qualifie de « ridicules » les rapports de la CIA, c’est tout le milieu du renseignement américain qui se sent visé, et se demande comment travailler avec un président qui les dénigre. « Les mêmes agences affirmaient que Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive », ajoute le président élu, pour justifier son mépris. Donald Trump n’assiste d’ailleurs pas au quotidien aux réunions sur la Sécurité nationale.
« J’y vais quand j’en ressens le besoin ! Si quelque chose change, on n’a qu’à m’appeler, je suis disponible dans la minute. Je suis une personne intelligente.
Je n’ai pas besoin qu’on me répète chaque jour les mêmes choses, pendant les huit prochaines années. Je n’ai pas besoin de ça ! », a déclaré Donald Trump.
Un président, qui n’assiste pas aux réunions, ne lit pas les rapports, et dénigre le travail de ceux qui ont consacré des années à l’étude des dossiers. L’objectif est atteint, Donald Trump a réussi à semer la panique à Washington.
ors d’un entretien accordé samedi à la chaîne Fox News et diffusé dimanche, Donald Trump a évoqué le remplacement prochain des responsables des agences de renseignement. Mais c’est toute la communauté qui ressent un malaise, et plus largement tous les fonctionnaires. Un élu inquiet compare les premiers pas du président Trump au comportement paranoïaque de Richard Nixon, qui démissionna en 1974.