La démission de Jack Smith n'est pas vraiment une surprise : elle arrive après des poursuites infructueuses contre Donald Trump et l'abandon, depuis son élection, des deux affaires dont le procureur spécial avait la charge, rapporte notre correspondante à New York, Loubna Anaki.
Jack Smith avait été nommé par le ministre de la Justice, Merrick Garland, pour enquêter sur le Donald Trump dans deux affaires distinctes : l'une concernant les efforts du républicain pour rester au pouvoir en 2020, et l'autre l'accusant d'avoir conservé, illégalement, des documents classifiés dans sa résidence de Mar-A-Lago après la fin de son premier mandat.
Avant son départ, le procureur spécial a rédigé deux rapports sur ces enquêtes. Celui sur l'ingérence électorale devrait être rendu public dans les jours qui viennent, selon le ministère de la Justice. La publication du rapport sur les documents classifiés a, en revanche, été bloquée : les procédures judiciaires contre des employés de Donald Trump sont toujours en cours.
Le tribunal a bloqué provisoirement la publication de ce dernier rapport, à la demande des deux coprévenus du président élu. Mais le ministère de la Justice a fait appel de cette décision.
En quittant lui-même ses fonctions, Jack Smith évite d'être limogé par l'ultraconservateur. Donald Trump a promis de le renvoyer « dans les deux secondes suivant son investiture le 20 janvier ».
Pas de poursuites contre un président en exercice
Le procureur spécial a recommandé et obtenu, fin novembre, l'arrêt des poursuites fédérales contre Donald Trump pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020, et pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche
Après consultations, le ministère de la Justice a conclu que sa politique depuis le scandale du Watergate en 1973, consistant à ne pas poursuivre un président en exercice, « s'applique à cette situation » inédite. Il faisait ainsi référence au retour de Donald Trump à la Maison Blanche, malgré ses nombreuses affaires judiciaires.
Donald Trump a suggéré, dans une publication dans la nuit de samedi à dimanche sur sa plateforme Truth Social, que Jack Smith, cible privilégiée de ses attaques, avait été « licencié » par le département de la Justice. « Il est une honte pour lui-même, sa famille et son pays. Après avoir dépensé plus de 100 millions de dollars pour la chasse aux sorcières contre TRUMP, il a quitté la ville les mains vides ! », a-t-il écrit.
Jack Smith avait été nommé par le ministre de la Justice, Merrick Garland, pour enquêter sur le Donald Trump dans deux affaires distinctes : l'une concernant les efforts du républicain pour rester au pouvoir en 2020, et l'autre l'accusant d'avoir conservé, illégalement, des documents classifiés dans sa résidence de Mar-A-Lago après la fin de son premier mandat.
Avant son départ, le procureur spécial a rédigé deux rapports sur ces enquêtes. Celui sur l'ingérence électorale devrait être rendu public dans les jours qui viennent, selon le ministère de la Justice. La publication du rapport sur les documents classifiés a, en revanche, été bloquée : les procédures judiciaires contre des employés de Donald Trump sont toujours en cours.
Le tribunal a bloqué provisoirement la publication de ce dernier rapport, à la demande des deux coprévenus du président élu. Mais le ministère de la Justice a fait appel de cette décision.
En quittant lui-même ses fonctions, Jack Smith évite d'être limogé par l'ultraconservateur. Donald Trump a promis de le renvoyer « dans les deux secondes suivant son investiture le 20 janvier ».
Pas de poursuites contre un président en exercice
Le procureur spécial a recommandé et obtenu, fin novembre, l'arrêt des poursuites fédérales contre Donald Trump pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020, et pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche
Après consultations, le ministère de la Justice a conclu que sa politique depuis le scandale du Watergate en 1973, consistant à ne pas poursuivre un président en exercice, « s'applique à cette situation » inédite. Il faisait ainsi référence au retour de Donald Trump à la Maison Blanche, malgré ses nombreuses affaires judiciaires.
Donald Trump a suggéré, dans une publication dans la nuit de samedi à dimanche sur sa plateforme Truth Social, que Jack Smith, cible privilégiée de ses attaques, avait été « licencié » par le département de la Justice. « Il est une honte pour lui-même, sa famille et son pays. Après avoir dépensé plus de 100 millions de dollars pour la chasse aux sorcières contre TRUMP, il a quitté la ville les mains vides ! », a-t-il écrit.