Le Collectif « Non au silence », par la voix de Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal, a exprimé, vendredi à Dakar, sa »vive indignation » face aux traitements infligés aux migrants africains vendus comme esclaves en Libye.
« Nous, organisations de la société civile et mouvements sociaux, exprimons notre vive indignation face au traitement infligé aux migrants africains », a-t-il lancé lors d’une manifestation destinée à dire non à l’esclavage.
« Nos organisations et mouvements n’ont eu de cesse, par le passé, d’interpeller les Etats sur l’existence de réseaux de passeurs et de trafiquants qui sévissent sur le territoire libyen et de plusieurs pays africains », a-t-il poursuivi
Il estime que l’ »inertie des Etats et des organisations internationales et régionales a entrainé cette situation de traite des personnes à laquelle nous assistons aujourd’hui. »
Selon lui, cette situation interpelle également les politiques et les programmes mis en place dans les pays d’origine des migrants.
D’après lui, l’absence d’opportunités d’emploi, la mal gouvernance et les pressions sociales sont autant d’éléments qu’il faut prendre en compte, « si l’on veut comprendre et, au-delà, trouver des solutions durables au fléau que constitue l’émigration clandestine. »
Il rappelle que la gravité de la situation a poussé l’Organisations internationale pour les migrations (OMI) à signaler, en avril 2017, l’existence de marchés aux esclaves en Libye.
« Nous voudrions profiter de cette tribune pour rappeler l’article 5 de la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples qui stipule que tout individu a droit au respect de la dignité inhérente à la personne humaine et à la reconnaissance de sa personnalité juridique . »
« Toutes formes d’exploitation et d’avilissement de l’homme, notamment l’esclavage, la traite des personnes, la torture physique ou morales sont…sont interdites », a rappelé Seydi Gassama.
Il a demandé au bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), d’ouvrir une enquête sur les faits présumés d’esclavage.
De même, il a exhorté à l’Union africaine (UA), à prendre des mesures hardies, de concert avec l’Union européenne, « en veillant toutefois à ne pas remettre en cause les droits fondamentaux des personnes en mouvement volontaire ou forcé ».
A l’Etat libyen et à tous les Etats concernés, il a demandé de prendre des mesures en vue de mettre fin aux activités des trafiquants et passeurs sur leurs territoires et à accorder, en rapport avec les Etats d’origine, toute l’assistance nécessaire aux migrants.
Il a appelé les populations sénégalaises et africaines à « éviter tout amalgame entre les auteurs de ces pratiques esclavagistes que nous dénonçons et les populations arabes et berbères dont une bonne partie rejette et condamne ces politiques et pratiques attentatoires à la dignité humaine ».
Le rassemblement a enregistré la participation de l’organisation Africa Peace Initiative (API), du Forum des organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest (FOSCAO/Sénégal ), de la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits de l’homme, du Groupe de travail Femmes, Jeunes, Paix et sécurité en Afrique de l’Ouest et le Sahel (GT/FPSAO), Y en Marre, Amnesty International Sénégal, etc.
« Nous, organisations de la société civile et mouvements sociaux, exprimons notre vive indignation face au traitement infligé aux migrants africains », a-t-il lancé lors d’une manifestation destinée à dire non à l’esclavage.
« Nos organisations et mouvements n’ont eu de cesse, par le passé, d’interpeller les Etats sur l’existence de réseaux de passeurs et de trafiquants qui sévissent sur le territoire libyen et de plusieurs pays africains », a-t-il poursuivi
Il estime que l’ »inertie des Etats et des organisations internationales et régionales a entrainé cette situation de traite des personnes à laquelle nous assistons aujourd’hui. »
Selon lui, cette situation interpelle également les politiques et les programmes mis en place dans les pays d’origine des migrants.
D’après lui, l’absence d’opportunités d’emploi, la mal gouvernance et les pressions sociales sont autant d’éléments qu’il faut prendre en compte, « si l’on veut comprendre et, au-delà, trouver des solutions durables au fléau que constitue l’émigration clandestine. »
Il rappelle que la gravité de la situation a poussé l’Organisations internationale pour les migrations (OMI) à signaler, en avril 2017, l’existence de marchés aux esclaves en Libye.
« Nous voudrions profiter de cette tribune pour rappeler l’article 5 de la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples qui stipule que tout individu a droit au respect de la dignité inhérente à la personne humaine et à la reconnaissance de sa personnalité juridique . »
« Toutes formes d’exploitation et d’avilissement de l’homme, notamment l’esclavage, la traite des personnes, la torture physique ou morales sont…sont interdites », a rappelé Seydi Gassama.
Il a demandé au bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), d’ouvrir une enquête sur les faits présumés d’esclavage.
De même, il a exhorté à l’Union africaine (UA), à prendre des mesures hardies, de concert avec l’Union européenne, « en veillant toutefois à ne pas remettre en cause les droits fondamentaux des personnes en mouvement volontaire ou forcé ».
A l’Etat libyen et à tous les Etats concernés, il a demandé de prendre des mesures en vue de mettre fin aux activités des trafiquants et passeurs sur leurs territoires et à accorder, en rapport avec les Etats d’origine, toute l’assistance nécessaire aux migrants.
Il a appelé les populations sénégalaises et africaines à « éviter tout amalgame entre les auteurs de ces pratiques esclavagistes que nous dénonçons et les populations arabes et berbères dont une bonne partie rejette et condamne ces politiques et pratiques attentatoires à la dignité humaine ».
Le rassemblement a enregistré la participation de l’organisation Africa Peace Initiative (API), du Forum des organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest (FOSCAO/Sénégal ), de la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits de l’homme, du Groupe de travail Femmes, Jeunes, Paix et sécurité en Afrique de l’Ouest et le Sahel (GT/FPSAO), Y en Marre, Amnesty International Sénégal, etc.