Le Procureur de la République a reçu le rapport des enquêteurs (police et gendarmerie) chargés de situer les responsabilités pénales à la suite du crash d’un bimoteur de Senegalair qui avait fait sept (7) victimes. L’enquête a systématiquement accablé l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), mais aussi Senegalair. Des sources autorisées renseignent que les enquêteurs ont découvert que ce n’était pas la première fois qu’un avion de la compagnie s’écrasait.
En effet, le 27 mai 1995, un piper PA-31 de Senegalair a crashé sur la plage de Ngaparou. Selon nos confrères de « Libération » qui nous livre l’information, quarante (40) minutes après le décollage de Dakar, le pilote a demandé d’atterrir pour des raisons techniques, car l’avion volait avec... un seul moteur. Le pilote, peu expérimenté, a tenté une dernière manœuvre avant que l’irréparable ne se produise. Sur les dix (10) passagers, présentent dans l’appareil, six (6) ont ainsi perdu la vie. Maintenant, la question est de savoir comment la compagnie aérienne a fait pour disposer à nouveau d’une licence d’exploitation après cette tragédie. Les enquêteurs ont découvert que, aussi incroyable que cela puisse paraître, Senegalair disposait d’une licence d’exploitation de seulement trois (3) mois, délivrée en juin dernier. Or, en matière d’aviation civile, les textes précisent clairement qu’une licence doit s’étaler, au minimum, sur une durée d’un an. Première d’une très longue liste, cette histoire de licence ne semble être que le début des problèmes pour Senegalair qui devra batailler dur pour faire redécoller la compagnie après ce nouveau scandale.
En effet, le 27 mai 1995, un piper PA-31 de Senegalair a crashé sur la plage de Ngaparou. Selon nos confrères de « Libération » qui nous livre l’information, quarante (40) minutes après le décollage de Dakar, le pilote a demandé d’atterrir pour des raisons techniques, car l’avion volait avec... un seul moteur. Le pilote, peu expérimenté, a tenté une dernière manœuvre avant que l’irréparable ne se produise. Sur les dix (10) passagers, présentent dans l’appareil, six (6) ont ainsi perdu la vie. Maintenant, la question est de savoir comment la compagnie aérienne a fait pour disposer à nouveau d’une licence d’exploitation après cette tragédie. Les enquêteurs ont découvert que, aussi incroyable que cela puisse paraître, Senegalair disposait d’une licence d’exploitation de seulement trois (3) mois, délivrée en juin dernier. Or, en matière d’aviation civile, les textes précisent clairement qu’une licence doit s’étaler, au minimum, sur une durée d’un an. Première d’une très longue liste, cette histoire de licence ne semble être que le début des problèmes pour Senegalair qui devra batailler dur pour faire redécoller la compagnie après ce nouveau scandale.